[Jimmy Two Times] Come-back critique 2024

[pabelbaba]

Mais c'est effectivement réconfortant.

[Jimmy Two Times]

En même temps, ça n'aurait pas fait tâche comme tagline sur la jaquette d'une VHS de videoclub dans les 90's

[Alegas]

Vera Cruz - Robert Aldrich - 1954

Un beau duel au sommet entre le vieux briscard Gary Cooper et le jeune loup aux dents blanches et longues Burt Lancaster. Le film est clairement un pont entre deux époques, un pied dans le western classique tel qu'on l'a toujours connu et un autre ancré dans son évolution encore en gestation. Aldrich semble se poser peu de questions et fait surtout un film qui ne ressemble qu'à lui.

C'est généreux et les personnages sont forts, qu'ils soient burnés, réfléchis ou charmeurs (chouette casting féminin). Dès l'intro, on est dans le bain et on sait qu'on va assister à un jeu de faux-semblants guidé principalement par l'appât du gain.

A part une BO un peu anecdotique, pas grand chose à redire d'un point de vue formel. Aldrich propose des plans et des mouvements de caméra qui tranchent avec ce que le genre avait pu offrir jusque là. Mis a part quelques coups de feu/poing dans le vent, sa realisation est énergique et préfigure l'avenir du western et de sa propre filmographie. Les décors mexicains font le reste. Au final, j'ai très peu de choses à reprocher à Vera Cruz. Du divertissement carré et redoutablement efficace.

[osorojo]

"That soft spot joe"

Il est bien cool celui-là ouais.

[Alegas]

Les collines de la terreur - Michael Winner -1972

En voilà un excellent western en mode survival. Aucune fioriture, ça démarre cash et tous les enjeux sont posés dans les deux premières minutes. Concrètement, menacé stupidement par le shérif du coin, le métisse apache Charles Bronson (Chato) se voit dans l’obligation de le tuer. S’en suit une chasse à l’homme menée par Jack Palance et une dizaine d’hommes aux intentions plus ou moins légitimes et aux valeurs discutables.

Un jeu de pistes s’instaure alors, l’indien s’amuse longuement de ses prédateurs avant qu’un événement marquant ne change la donne.Et autant dire que la bande de chasseurs en quête de vengeance va apprendre ce que c’est d’être une proie. Agé d’une cinquantaine d’années, Bronson électrise le film par son charisme physique. Presque muet, il en impose pourtant énormément.

Du côté de la bande à ses trousses, Jack Palance est excellent, suivi de près par Simon Oakland et Richard Jordan. La réalisation de Michael Winner est sèche et sans artifices. Il utilise beaucoup le hors-champ mais c’est toujours au service de son propos, rendant toujours plus menaçantes les actions de son personnage principal. Pour chipoter, la confrontation entre les forces en présence manque un peu de piment, Chato n’est presque jamais contrarié dans son plan mais ça ne retire rien aux qualités du film. 90 minutes de pur film de genre.

[Jed_Trigado]

Le plan final est énorme.

[Jimmy Two Times]

Carrément, emprunt d'un certain sadisme.

[Alegas]

Je peux attaquer maintenant, même si on est le 29 décembre, et sans que ce topic finisse aux archives ou faut que j’attende le 1er janvier?

Sorry je vois que ta question que maintenant. Je veux bien que tu refasses un topic pour les critiques postées en 2025.

[Jimmy Two Times]

Trop tard, j'ai plus envie. Je m'en vais comme un prince