BD et illustrations : Vos dernières lectures

[Scalp]

9/10

Death Note - Black Edition tome 1

Jamais relu depuis sa sortie et surtout j'avais pas terminé le manga (et puis pas vu l'animé parce que trop d'épisodes, malheureusement j'ai vu les films, tous plus nuls les uns que les autres).
Bon cette édition c'est juste du grand format et on y trouve 2 tomes classiques dedans, mais le coté tout black donne un coté classe. Alors Death Note c'est surement un des mangas les plus connus hors shonen. Faut dire que le postulat de départ est une excellente idée et que c'est vraiment bien foutu, le gros plus ici c'est que ça commence directement, notre "héros" tombe sur le Death Note et il y a pas de prise de tête moral sur le bien et le mal, lui direct il utilise le carnet et on va pas attendre 12 tomes pour qu'il bute des innocents, mais la force de l'histoire c'est qu'on suive donc ce tueur et qu'il ait un vrai capital sympathie car clairement pour moi dans ce début d'intrigue on est avec lui et on veut pas qu'il se fasse attraper. Ce qui est casse gueule quand on a une histoire concept c'est qu'on soit noyé sous les explications et là c'est fou comme tout coule naturellement, on nous donnes les infos petit à petit et c'est jamais rébarbatif alors que clairement on est devant un titre ultra bavard, mais c'est pas du bavard Nolan (Nolan avec un tel concept ça pourrait être drôle quand même, un film de 6h chiant comme la mort). On a donc du vrai bon dialogue et la relation entre Yagami et Ryuk est vraiment sympa à suivre, alors je connais pas la fin (même si je me suis fait spoiler un élément de l'intrigue) et c'est clairement la fin qui va définir la qualité de l'oeuvre mais en attendant ce tome 1 (et 2) est une entière réussite et pour ne rien gâcher le dessin est plutôt bon (le design du Dieu de la mort est iconique).

[Eikichi Onizuka]

Je suis curieux d'avoir ton avis sur les derniers tomes qui étaient pas mal critiqués. Une série qui me fait de l'œil depuis que j'ai repris la lecture de certains mangas.

[Mark Chopper]

Ce qui est casse gueule quand on a une histoire concept c'est qu'on soit noyé sous les explications et là c'est fou comme tout coule naturellement, on nous donnes les infos petit à petit et c'est jamais rébarbatif alors que clairement on est devant un titre ultra bavard

A la relecture, j'ai trouvé ce bavardage très paresseux et ultra agaçant.

Ajoutons des règles qui évoluent en fonction des besoins de l'intrigue, un personnage féminin plus cruche et soumise tu meurs... Et enfin l'après-L très pénible.

Bref, révision à la baisse malgré, il est vrai, un concept de base génial.

[Scalp]

Pour le moment les règles ça se tient, je verrais par la suite.

[Scalp]

8/10

Death Note Black Edition tome 2

C'est la suite qui dira si les idées de ce tome sont bonnes. Il y a quand même des choses qui fonctionnent immédiatement avec le jeu de chat et de la souris entre les 2 personnages qui se rencontrent finalement assez rapidement, il y a forcément un coté Sherlock Holmes/Moriarty entre 2 personnages au dessus de la mêlé dans leurs réflexions. Les dialogues entre eux sont plutôt efficace mais si une nouvelle fois c'est vraiment très très bavard, chacun essayant de piéger l'autre. Et puis arrive l'idée d'un autre Death Note, un autre Dieu de la mort, un autre personnage qui va tuer des gens, pour le moment c'est bien employé et à chaque fois qu'on se dit mais pourquoi il fait pas ça, il a une réponse presque immédiate pour nous montrer que c'est pas possible (le traitement du second Dieu de la mort notamment et du personnage féminin qui est finalement assez expédié sans que ça fasse facilité de scénario). Par contre la fin du tome je sais pas trop où ça va nous emmener et c'est casse gueule.

[Olrik]

Tokyo ces jours-ci, tome 1

Retour en force de Matsumoto, du moins en France, pays où il était un peu sorti des radars. Il se penche ici sur la difficulté d'être mangaka au Japon ou plutôt, sur le métier de tanto (éditeur devant accompagner un auteur dans son processus créatif) puisque le personnage principal est un vieux routard du métier désireux de quitter le milieu, mais qui s'aperçoit qu'il a encore le feu sacré. Son but : demander à de vieux auteurs (certains perdus dans des années à râbacher les mêmes recettes, d'autres passés à autre chose) de travailler pour lui. Le tout à la sauce Matsumoto, c'est-à-dire avec une poésie urbaine qui n'appartient qu'à lui. Infiniment plus prenant et recommandable que le dispensable Bakuman (sur le même thème).

8/10