Rebel RidgeFilm de Jeremy Saulnier · 2 h 11 · 6 septembre 2024
Première heure bien cool qui adapte en film la série Reacher. Je trouve la narration pas mal fichue et je m'amuse, d'autant plus que j'aime bien le duo qui porte l'histoire : Aaron Pierre a tout ce qu'il faut à savoir une attitude placide qui sied à son personnage combinée à un physique hors norme mais sans trop en faire (il passe même mieux que Alan Ritchson je trouve) et AnnaSophia Robb s'en sort pas mal du tout (et puis petit crush, je l'ai trouvée jolie comme tout #momentsexistedemerdepardon).
Saulnier passe ensuite la seconde et alors qu'on s'attend à décoller, ça commence à se gâter : déjà il nous sert 20 minutes d'obscurité super désagréable (jsais pas si c'est mon écran mais par moment la photo est limite mauvaise pendant ce passage je trouve) mais surtout quand il rallume enfin la lumière, c'est trop tard, parce que de mon côté je m'étais endormi, rendu amorphe par tout un tas d'explications en série qui sont censées donner de la consistance à l'histoire alors que c'est bon on avait capté au bout de 5 minutes qui étaient les vrais pourris et ce qu'ils font, pas besoin d'en faire des tonnes.
Alors y a des séquences de baston cool hein, et la note d'intention me plait bien (on sent l'envie de ne pas trop en faire, de rester sobre, de livrer quelque chose de contenu), j'aime globalement le bonhomme et ce qu'il tente, mais j'sais pas faut qu'il revienne à un temps d'antenne de 90 minutes, là j'm'ennuie au bout d'un moment devant tous les efforts délivrés pour produire quelque chose de carré. En plus ça ne l'est pas, du moins certaines ficelles sont grosses, il y a des retournements de situation très bizarres, genre on se sépare en plein milieu de l'action hein c'est mieux pour l'intrigue, tiens machine est en fait gentille bla bla bla, c'est dommage. J'ai bien senti passer la dernière partie et puis le final, en mode on va à l’hôpital sur les jantes sans souci ni escorte, est quand même bien gentillet à mon sens.
Loin d'être nul attention, juste j'suis déçu par la tournure qu'a pris le film alors que j'étais hyper emballé après la première heure, Saulnier a un truc, dommage qu'il ne parvienne pour le moment pas, à mon goût en tout cas, à transformer les deux essais prometteurs qu'avaient été
Blue Ruin et
Green room. Mais malgré mes réserves, je trouve ses propositions précieuses et je serai au rendez-vous pour le prochain