[Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

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Megalopolis - 7,5/10

Messagepar Olrik » Ven 15 Nov 2024, 15:30

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Megalopolis
Francis Ford Coppola - 2024


Pas mal d’anecdotes circulent sur l’incompréhension qui a pu régner sur le plateau de tournage de Megalopolis. On peut bien le concevoir car pour le spectateur, c’est un peu la même chose. J’ai vu la bête hier et, sans aller jusqu’à dire que je n’y ai rien compris, j’ai été bien incapable de dire si j’avais aimé ou pas. On est devant un de ces films proposant une expérience, film qui plus est réalisé par un artiste de 85 ans connu pour n’avoir pas fumé que des gitanes maïs durant sa vie. Du coup, dire « j’ai tout compris » ou « j’ai rien compris » n’a guère de sens tant l’expérience appelle un autre visionnage pour un peu mieux saisir ce que Coppola a voulu entreprendre. Peine perdue, pourra-t-on rétorquer, il n’y a rien à comprendre parce que le film est raté. Mais à cela on pourra répondre que ça fait du bien, aussi, de tomber sur un artiste qui n’en a rien à foutre des standards actuels et qui décide de filmer ce qu’il rêve tout en refusant de donnée la becquée au spectateur.

À un moment, un plan nous montre des personnes montant en accéléré six escalators placés côte-à-côte, citation directe de Koyaanisqatsi, film qui avait été produit par Coppola. En y réfléchissant, je me suis demandé si le film de Godrey Reggio ne pouvait pas être vu comme le lointain cousin de Megalopolis puisque lui aussi présentait une réflexion sur le lien entre urbanisme, bonheur et futur de l’homme. Dans tous les cas, subsiste l’impression d’avoir été plongé dans une fête foraine visuelle et truffée de références que l’on pourra taxer d’absconses et de prétentieuses si l’on n’entre pas dans le trip mais qui, si l’on goûte le jeu de l’interprétation, appellera inévitablement d’autres visionnages. Je pense que ce sera mon cas.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Mark Chopper » Ven 15 Nov 2024, 15:37

Olrik a écrit:
Mark Chopper a écrit:Je regrette juste un final qui fait un peu... pschitt. Pas assez flambloyant.


Quand même un problème. Voir un film de trois heures qui repose sur un personnage qui est justement l'incarnation de la flamboyance, ça ne fait pas envie de le voir sachant que la fin est ratée.


Ecoute, ta vie va peut-être faire pschitt à la fin... Mais pense à tous ces moments qui font qu'elle mérite d'être vécue.

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#GuillaumeMusso #VirginieGrimaldi #MarcLevy
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Olrik » Ven 15 Nov 2024, 15:58

Mark Chopper a écrit:
Olrik a écrit:
Ecoute, ta vie va peut-être faire pschitt à la fin... Mais pense à tous ces moments qui font qu'elle mérite d'être vécue.

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#GuillaumeMusso #VirginieGrimaldi #MarcLevy


Nan, pas de gifs de trucs kawai à poils sur ce fil ! (ou alors "à poil", sans -s)

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Substance (The) - 4/10

Messagepar Olrik » Sam 16 Nov 2024, 10:27

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The Substance
Coralie Fargeat - 2024


Bon, ça a fini par me gaver, cette histoire. Pourtant, au départ, je n’avais rien contre cette idée de cohabitation de deux corps séparés, idée louchant du côté de Cronenberg et d’Aronofsky (d’autant que le film se présente aussi un peu comme fête permanente du boulard !). Mais au bout d’une heure et quart, on a compris, compris que la suite va être un long crescendo répétitif. Après, pourquoi pas ? Mais arrivé à mon grand âge, j’attends un peu plus que d’assister à un mélange grotesque de Carrie, de Brain Dead et d’Elephant Man (à la rigueur, si je veux voir du grotesque gore, je vais lire du Junji Ito).
Photographiquement, c’est chiadé (certains plans montraient que Fargeat a bien étudié son Shining) mais aussi bien hystérique (peut-on parler de branlette photographique ? Coralie, pose ta caméra, va prendre un bol d'air dehors, respire...). Peut-être aurait-il fallu consacrer plus de temps à l’affinement des personnages. On rétorquera peut-être que ce n’est pas le propos, qu’il s’agit avant tout de livrer un brûlot excessif, mais bon… au bout du compte, j’ai trouvé le geste provocateur assez convenu et inoffensif. "Absolutely f*cking insane" clame une formule sur l'une des affiches. Trois mots sans nuance pour faire comme le film, c'est-à-dire choquer le bourgeois. Ça aussi, ça me gave bien.
Et comme je parle de finesse, finalement, le grand mérite du film serait à la fin de donner envie de revoir, pour se laver les yeux et l'esprit, ce grand film sur l'association/confrontation de deux femmes artistes opposées par leur âge, la plus jeune essayant d’effacer la carrière de la plus âgée : Eve, de Mankiewicz.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Scalp » Sam 16 Nov 2024, 11:27

Elle doit pas connaître Mankiewicz.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Alegas » Sam 16 Nov 2024, 11:34

Olrik, n'oublie pas de poser tes notes de films sortis cette année dans le topic Classement 2024. :wink:
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Olrik » Dim 17 Nov 2024, 10:37

Scalp a écrit:Elle doit pas connaître Mankiewicz.

J'aimerais bien lire une interview de cette Fargeat pour voir à qui l'on a affaire.

Alegas a écrit:Olrik, n'oublie pas de poser tes notes de films sortis cette année dans le topic Classement 2024. :wink:

Done.
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Gentilhomme de la Louisiane (Le) - 7/10

Messagepar Olrik » Dim 17 Nov 2024, 10:40

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Le Gentilhomme de la Louisiane (The Mississippi Gambler)
Rudolph Maté - 1953


Bonne petite découverte. Succès commercial de 1953, Le Gentilhomme de la Louisiane est un western atypique qui a probablement été vu par Morris et Goscinny lorsqu’ils ont entrepris En remontant le Mississippi, seizième (et excellente) aventure de Lucky Luke. On y suit la trajectoire d’un fils de bonne famille un peu aventurier, excellent joueur de poker, qui doit se rendre à la Nouvelle Orléans et qui pour cela emprunte un de ces fameux steamboats chers à Mark Twain. Là, il plume d’autres joueurs mais fait surtout la connaissance d’une jolie môme, Angélique Dureau (in french in the text), avant de rencontrer plus tard son père à la Nouvelle Orléans, homme de bien et fin escrimeur.

Au programme, donc : bagarres, parties de cartes, amour et quelques duels. Le film faisant 1H40, on n’a pas le temps de s’ennuyer, d’autant qu’il n’est pas courant de voir des westerns se passant à l’est plutôt qu’à l’ouest, dans une contrée respirant la culture européenne, notamment la française. On assiste ainsi à des joutes à l’escrime mais aussi à un duel au pistolet façon Comte de Monte-Cristo. Ajoutons à cela une forte présence de serviteurs noirs rappelant la ségrégation de l’époque, ségrégation à laquelle contraste le luxe dans lequel vivent les principaux personnages, et l’on comprendra que l’on se trouve face à un film assez complet, sorte de Autant en emporte le vent en miniature (et finalement moins chiant).
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Fin d'un tueur (La) - 6/10

Messagepar Olrik » Lun 18 Nov 2024, 21:15

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La Fin d'un tueur (The Dark Past)
Rudolph Maté - 1948


J’enchaîne avec un autre film de Rudolph Maté, réal’ qui a apparemment pas mal œuvré (et de manière variée) dans les films de genre, notamment le film noir avec ce Dark Past, remake d’un film de 1939, L’Étrange rêve.
On y suit un tueur évadé, Al Walker qui, en cavale avec sa bande, arrive dans une maison peuplée de quelques notables qu’ils prennent en otages. Comme les flics rôdent dans le coin, on se dit que ça va défourailler sévère, mais en fait non. La clé pour vaincre Walker passera par… la psychanalyse puisqu’il est tombé dans la maison d’Andrew Collins, psychanalyste qui a bien pigé que le bandit souffre d’un traumatisme.
Petit plaisir de retrouver Lee J. Cobb neuf ans avant son rôle dans Douze Hommes en colère. C’est d’ailleurs cocasse : dans ce dernier film il joue le juré n°3, le plus farouche adversaire de Fonda, ne voulant qu’une seule chose : mettre sur la chaise électrique un jeune voyou, persuadé qu’il est irrécupérable. Là, c’est l’inverse puisqu’au début du film il veut tout faire pour protéger un jeune voyou à qui l’on promet un sinistre futur. Inversée aussi est sa manière de jouer. A la place de la fureur, on a un flegmatisme de tous les instants, la pipe vissée à la bouche et une expression un brin rogue et immuable. C’est d’ailleurs une petite limite, j’aurais préféré que le psychanalyste laisse passer davantage un peu de sentiments. A ce petit jeu, c’est William Holden, dans le rôle du criminel, qui tire bien son épingle du jeu. Le film vaut donc surtout pour cette opposition de style qui rappelle celle que l’on a pu voir dans certains films en rapport avec la psychanalyse. On pense ici surtout à Spellbound d’Hitchcock, avec sa fameuse séance réalisée par Dali. Cependant la comparaison n’ira pas plus loin tant The Dark Past, quoiqu’apparaissant comme un petit film sympathique (aidé en cela par sa longueur d’1H14), reste plus cheap dans son traitement du sujet et dans sa manière d’intriguer.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar osorojo » Lun 18 Nov 2024, 22:42

Olrik a écrit:
Scalp a écrit:Elle doit pas connaître Mankiewicz.

J'aimerais bien lire une interview de cette Fargeat pour voir à qui l'on a affaire.


Cet article est intéressant en ce sens.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Olrik » Mar 19 Nov 2024, 06:46

En somme bien rudimentaire.
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Bataille des Thermopyles (La) - 4/10

Messagepar Olrik » Mer 20 Nov 2024, 16:20

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The 300 Spartans (La Bataille des Thermopyles)
Rudolph Maté - 1962


« Le film a changé le cours de ma vie créative. »
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Frank Miller, en parlant de The 300 Spartans. Du coup, on se frotte les mains et on se dit que cette pelloche, ça va être de la bonne. Seulement, voilà, il faut savoir que le père Miller a vu le film quand il était gamin, et là, ça change tout.
Car si je peux concevoir qu’un gosse ait pu le voir avec des paillettes plein les yeux, il en va autrement de le regarder adulte en espérant que l’on va admirer un authentique chef-d’œuvre du « sword and sandal movie ». Après, le résultat n’est pas déshonorant non plus mais, franchement, il faut tout juste un quart d’heure pour comprendre que l’on est face à un péplum hollywoodien assez cheap. Evidemment, pour ce genre de film, il est souvent question d’être in ze mood pour y trouver du charme, et là-dessus je suis sûrement plus tolérant que la moyenne. Mais là, c’est chaud quand même (et d'autant plus que le film est sorti deux ans après Spartacus et, forcément, la comparaison fait mal). Que ce soit pour les costumes, les décors (acceptables pour les extérieurs puisque le film a été tourné en Grèce, mais beaucoup moins pour les intérieurs, bien trop carton-pâte), la musique (aucun souvenir de la moindre mélodie) ou le casting (aucun acteur ne sort du lot), on peine à trouver un élément sortant du lot. Les scènes de bataille ? Franchement, si voir des fantassins en cape rouge avancer au pas en braquant devant eux leurs grosses lances vous excite… Peut-être que des historiens vont estimer qu’au contraire, c’est fidèle à la réalité, que c’est comme ça qu’on se foutait sur la tronche autrefois. D’accord, mais c’est dans ce genre de cas qu’on aimerait que le cinéma se permette de tordre un peu le cou à la véracité historique pour rendre le résultat plus séduisant. C’est d’ailleurs ce qui se produira avec le 300 de Snyder qui, sans être non plus le peplum ultime, fera bien moins bailler que l’original.
En bref, un peplum très dispensable.
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Daaaaaalí ! - 7/10

Messagepar Olrik » Jeu 21 Nov 2024, 18:05

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Daaaaaali !
Quentin Dupieux - 2023

A quoi pourrait ressembler un biopic sur Dali ? On pourrait imaginer quelque chose de bien formaté, de bien convenu, bien dans la ligne de ce que nous proposent à longueur d'année des films empruntant ce genre. Mais si l'on cherchait à faire en sorte que la forme épouse parfaitement son sujet, c'est-à-dire un être incarnant aussi bien le surréalisme que la quintessence de l’égocentrisme, alors Daaaaali ! se présenterait comme un mini biopic foutraque idéal.
Pourtant, je n'ai pas été particulièrement convaincu par les dix premières minutes. J'ai tout de suite pigé ce que voulait faire Dupieux et voir Dali incarné par plusieurs acteurs essayant d'imiter son phrasé m'a un peu agacé. Quitte à entendre du Dali et à se marrer, autant réécouter sa "Radioscopie" avec Jacques Chancel (à laquelle le film fait d'ailleurs allusion le temps d'une scène).
Mais finalement, le rythme particulier, les situations, les absurdités et les -r roulés ont fini par m'avoir. Impression de me trouver devant un cadavre exquis rédigé en écriture automatique, ou alors devant une version française d'un long sketch des Monty Pythons (le prêtre qui se fait tirer dessus par un cowboy, c'est typique). Touchant à la fois à la comédie, au biopic et au film expérimental, Daaaaali ! peut aussi bien saouler que séduire, bien aidé en cela par son format court (1H14, c'est parfait). C'est mon cas et j'ai finalement bien envie d'explorer un peu plus la filmo de Dupieux.
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Yannick - 7/10

Messagepar Olrik » Ven 22 Nov 2024, 15:14

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Yannick
Quentin Dupieux - 2023


Alors qu’un public assiste à la pénible représentation d’une médiocre pièce de boulevard, un spectateur, Yannick, se lève pour l’interrompre et demander aux acteurs de fournir un spectacle de meilleure qualité…
Quand on associe casse-burnes et salle de cinéma ou de théâtre, on songe tout de suite à ceux qui bouffent leur seau rempli de popcorn, ceux qui ne peuvent s’empêcher de faire des commentaires, ceux qui ont oublié de mettre en veille leur portable ou encore ceux qui débarquent malades comme des chiens et qui vont passer la soirée à tousser et à se racler la gorge. Après, tout cela n’est rien en comparaison de Yannick. Mais voilà, casse-burnes, l’est-il vraiment en fait ? Il ne casse en tout cas pas celles du spectateur qui, la surprise passée de voir ce grand con se lever pour houspiller les acteurs, comprend très vite non seulement la drôlerie du personnage mais aussi le bénéfice à le voir prendre possession de la soirée. Et même doublement puisque, non content de prendre en otage le public avec un flingue, il sa s’occuper aussi de redonner à la soirée du lustre, de l’intérêt, en collectionnant les répliques drôles (une balle perdue d’ailleurs pour le couple Macron) et les actions bouffonnes (se mettre à écrire sur scène sa propre comédie), faisant tomber la soirée dans un certain surréalisme et allant même jusqu’à contaminer les autres personnages de sa folie (énorme passage avec Pio Marmaï pétant un plomb devant tout le monde et livrant aux spectateurs sa frustration de médiocre acteur n’ayant pas eu la chance de faire du cinéma). Le film devient très vite jubilatoire, bien aidé en cela — comme pour Daaaaaaali ! — par sa brève durée.
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Re: [Olrik] Mes 8/10 minimum de 2024

Messagepar Jed_Trigado » Ven 22 Nov 2024, 16:01

Je l'ai vu récemment, c'est l'anti-thèse de son imbuvable Rubber, là où je trouvais l'emploi d'un public venant mettre son grain de sel sur un film complètement idiot, l'idée de voir un spectateur qui se révolte devant une pièce qui n'est a pas son goût au point de la réecrire en live en prenant les gens en otage est assez jouissive. Seul problème, c'est le jeu de Quennard, il refait exactement le même perso que dans Le Deuxième Acte.
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