[Scalp] Des bons films Inch Allah 2024

[Scalp]

5/10

Music By John Williams - 2024

Rien de bien intéressant dans ce documentaire.

[Alegas]

3/10

Elyas de Florent-Emilio Siri - 2024

J'avais pas vraiment d'attente et même d'espoir sur le film, le trailer était nul et puis Siri a aucun recul quand il parle de Marseille en parlant de bonne série et que sa comédie il veut pas dire que c'est de la merde.
On est vraiment devant le film d'un mec qui est à la recherche de son glorieux passé, car oui quand il a enchainé Nid de Guêpes, Otage et Ennemi Intime on tenait enfin un grand réalisateur de film d'action (et plus) et puis on l'a perdu petit à petit (je comprendrais jamais les retours sur Cloclo qui en parle d'un grand film) pour carrément arriver à Marseille qui une série à peine du niveau de Plus Belle la Vie (j'exagère à peine). Ce Elyas devait être donc le film qui le remettait sur pied puisqu'il revenait au film d'action mais voilà pour moi il prend le film de haut et se vautre dans les grandes largeurs. Comme souvent avec ce genre de film ça fait illusion dans son introduction mais dès que tout se lance, tout se casse la gueule lentement mais surement pour arriver sur une impression de "ben c'est de la merde".
Alors évidemment il y a la filiation avec Man on Fire et même Equalizer mais voilà on est sur une version cheap au possible et devant un film qui atteint même pas le niveau de production Netflix avec Lenoir ou les films de Julien Leclercq (et c'est un peu la honte pour Siri d'être comparé à lui surtout quand on voir leurs débuts de carrières respectifs). Le gros problème du film pour moi c'est qu'il assume jamais son statut de série B et que Siri voudrait faire plus mais tout est beaucoup trop bancal et écrit n'importe comment (ça part dans tous les sens avec des gitans, des migrants, un trauma Afghan, les gars qui font le deepfake). Le meilleur exemple est le trauma du héros, alors le coté parano est intéressant et apporte un truc sympa mais si on sait que c'est faux, et puis d'un seul coup hop ça disparaît alors que c'était un élément qui pouvait rendre le film plus fort, mais voilà on préfère évacuer ça d'un seul coup. Et quand on vire ça le film devient plus basique mais pas plus efficace pour se terminer avec un climax bien éclaté, alors je parlerais pas de la crédibilité mais y avait quand même mieux à faire, trouver un autre endroit par exemple parce que là l'exfiltration est nulle tout simplement.
Zem fait le job, c'est pas sa meilleure prestation mais il est crédible, de manière générale y a pas vraiment de reproche à faire sur le casting, j'aime bien Dimitri Storoge et Laeticia Eido. Par contre la relation avec la gamine c'est vraiment le minimum syndicale pour ce genre de film.
Bon après si on regarde Elyas c'est pour voir de l'action et là c'est vraiment pas folichon, à part la scène de la caravane que j'ai trouvé très sympa et très efficace (tout les éléments de décors sont utilisés pour faire mal et c'est vraiment fun à voir), le reste c'est basique au possible et sans idée, alors que merde c'est Siri.
Je vais pas parler de déception vu que je sentais la douille mais ça fait chier de voir Siri faire un truc aussi naze.

[Scalp]

7,5/10

The Damned United de Tom Hooper - 2009

"I wouldn't say I was the best manager in the country. But I'm in the top one"

En fait c'est l'histoire de Claude Puel (sauf que lui il a rien gagné), bon sinon c'est pas mal mais je trouve que c'est quand même assez éloigné de Moneyball avec lequel il y a eu quelques comparaisons (le film avec Pitt était bien plus pointu dans son approche tactique et technique du sport), ça parle avant tout de l'ambition sans limite d'un homme qui ne peut rien faire sans son adjoint (super Timothy Spall éternel second rôle anglais) et qui deviendra surement encore à ce jour le plus grand coach anglais de l'histoire (son palmarès parle encore pour lui). C'est l'adaptation d'un bouquin de David Peace plutôt spécialisé dans les polars (un peu chiant, jamais compris sa renommée), alors ici je sais pas ce que ça vaut en travail d'adaptation mais en tout cas le film est bon.
Assez prenant, la construction narrative a base de flashback est ici tout sauf un gimmick, c'est réellement utile pour comprendre comment Clough en est arrivé là et comment il va se saborder car c'est quand même l'histoire d'un mec qui s'est fait virer après 44 jours, il a vu un mur et au lieu de freiner il a foncé dedans avec panache.
Derrière la caméra on retrouve pas un foudre de guerre, Tom Hooper dont c'était le premier film fera d'ailleurs plus grand chose après, il est pas loin d'avoir une filmographie de la honte (bon j'ai toujours pas vu le Discours d'un Roi mais ça fait pas envie). D'un point de vue foot ça reste très en surface, dur de comprendre la vision du foot de Clough, on comprend qu'il n'aime pas le coté bad boys des joueurs de Leeds mais ça s'arrête là (il détestait leur entraineur surtout), bon ceci dit le premier briefing avec ses joueurs est un grand moment. Le film a la bonne idée de pas s'attarder sur les matchs qui est souvent (toujours) le point faible des films sur le foot et ici on a droit à des images d'archives et c'est bien suffisant et efficace. La reconstitution d'époque a de la gueule et on se croirait vraiment dans l'Angleterre des 70's.
Grosse prestation de Martin Sheen parfait ici dans ce rôle d'entraineur grande gueule, terriblement ambitieux et mégalo, tout pour être détestable donc mais malgré tout attachant (en fait plus que Puel c'est surtout un Mourinho avant l'heure avec le même art de la punchline que le Special One), il est parfait dans cette ambivalence et je pense que c'est certainement son meilleur rôle, dans les seconds rôles c'est de l'anglais habituel avec Colm Meaney et Stephen Graham (dommage ceci dit que son personnage fasse plus de la figuration qu'autre chose).
Biopic dont le souci est peut être de vouloir plaire au plus grand nombre, enfin ça reste très sympa et ça plaira même à ceux qui n'aiment pas spécialement le foot. Et puis les films sur le milieu du foot sont quasiment tous mauvais ou anecdotiques (sauf le JJ Annaud évidement mais c'est plus une comédie sociale) et du coup celui-là est clairement le meilleur.

[Mark Chopper]

Tom Hooper dont c'était le premier film fera d'ailleurs plus grand chose après

Je pense que Cats a tué sa carrière. On parle quand même du film le plus moqué depuis 10 ans.

[Scalp]

C'est sur que c'est quelque chose Cats.

[Jed_Trigado]

Je plussoie sur The Damned United, je l'ai découvert il y a peu sur Max. Effectivement, pas besoin d'aimer le foot, j'y ai vu un excellent film sur la jalousie et ses conséquences. Et ça m'a donné envie d'en savoir plus sur la carrière de Clough, un vrai bon meneur d'hommes comme on voit peu et un sacré client pour les plateaux de télé.

[Scalp]

Un film assez méconnu je trouve d'ailleurs.

[Mark Chopper]

Tu as vu Une équipe de rêve avec Fassbender ? Formule ultra-classique, mais sympatoche.

[Scalp]

Pas encore, il est toujours pas en streaming, chronologie des médias de merde.

[Scalp]

1/10

Woman on the Hour de Anna Kendrick - 2024

Premier film derrière la caméra de Anna Kendrick et on peut vraiment pas dire que ce soit une première réussie. Alors sur le papier on pourrait se dire qu'on a une approche originale du film de Serial Killer, puisqu'ici on a un tueur qui tout simplement passé dans une émission de TV (le Tourné Manège ricain de l'époque), c'est donc tiré d'un fait divers et le tueur en question est Rodney Alcala, bon perso je connaissais pas. Mais voilà un fait divers aussi original qu'il soit ne suffit pas pour faire un bon film, il faut trouver un angle, un truc à raconter et là idée de génie, époque oblige si on faisait un truc féministe avec une dénonciation à la truelle du sexisme systémique, bon c'est léger mais on se dit qu'au lieu d'écrire ça il aurait pu écrire un thriller un peu plus tendu.
Car voilà le problème du film il ne fait rien de son fait divers et n'a strictement rien à raconter, Kendrick se donne le beau rôle (la jolie participante féministe qui va pas se laisser berner), et la narration éclatée en plus de servir à rien est terriblement mal foutu, je pense pourtant qu'il y avait un truc à faire avec ce personnage et les passages avec la gamine qui finira par s'échapper et de loin ce qu'il y a de plus intéressant dans le film (en plus la gamine est le seul perso qu'on a réellement envie de suivre), sauf que c'est une intrigue en filigrane. Du coup on se tape presque 40 minutes de Tourné Manège sans Charlie Oleg et entre les coulisses et les questions c'est à chier et ça vaut pas les Inconnus.
Le film ne sait jamais où il va, portrait sadique d'un tueur, drame psychologique et thriller social, il est tout et rien à la fois et c'est un échec à tous les niveaux et c'est chiant, et mal rythmé alors que ça dure à peine 1h30. Et c'est certainement pas la réalisation qui va relever le niveau, pour être raccord avec le thème Kendrick est surement meilleure en cuisine que derrière la caméra.
Un énième film de Serial Killer qui pense que le fait de raconter une histoire vraie est suffisant pour que ce soit intéressant.

[Scalp]

2/10

Aux Yeux des Vivants de Alexandre Bustillo et Julien Maury - 2014

Que ce duo ait finalement fait autant de films reste un mystère, aucun succès publique et critique mais ils arrivent toujours à faire des films, et pas des bons films. Alors si on veut on peut trouver des qualités pour A l'Intérieur ou un coté visuel à Livide mais bon c'est quand même pas folichon tout ça. Le plus gros problème du duo c'est leur volonté d'écrire leurs films, c'est une catastrophe, autant sur la forme on peut trouver des idées ici ou là (enfin ça va vite se limiter à un plan gore, bon je suis méchant car en vrai la photo est pas dégueulasse ici malgré le petit budget, le film ne fait pas cheap) mais alors l'écriture.... Ici on sait pas trop ce qu'on regarde comme film, c'est un mélange de genre ou un catalogue d'influence mais mal digéré, ça commence comme un truc très viscéral et gore avec une intro bien sanglante et puis ça part en aventure adolescente à la Stand By Me (enfin on est loin du Stephen King hein) pour revenir à un truc bien gore dans la fin. Mais le pire c'est qu'on sait pas trop ce qu'ils ont envie de raconter, tout est bancal, on est devant un slasher classique, du home invasion tout pété, et du conte horrifique sans idée (non mais la gueule du monstre j'ai éclaté de rire quand je l'ai vu), autant dire que c'est un mélange foireux et puis pour des mecs qui veulent faire du ciné méchant mais quand il y a des meurtres d'enfants on se tape un hors champs, ça manque quand même de couille tout ça.
Ca donne donc un mélange de genre qui ne fonctionne jamais, on a l'impression que tout le monde joue pas dans le même film, bon déjà faut se taper encore une fois Béatrice Dalle, elle c'est physique je la supporte pas après elle a la gueule de l'emploi pour le film c'est déjà ça, les gamins c'est aléatoire (enfin ils sont pas aidés par des personnages qui n'existent pas) mais alors Francis Renaud je crois que je peux plus le voir (bon après lui aussi il est pas aidé par un personnage complètement con), je l'aimais bien au début chez Marchal mais maintenant il me gonfle. Anne Marivin joue sa partition dans son coin et ça se voit qu'elle a pas l'habitude de ce genre de film, en même temps les mecs sont pas des scénaristes (mais ils sont encore plus nuls en dialogues) mais ils sont pas des directeurs d'acteurs non plus.
J'ai pas envie de tirer sur l'ambulance mais j'ai même pas besoin tant elle va tout seule dans le mur. Bon ça reste moins nul que leur dernier film (qu'ils ont pas écrit, comme quoi même quand c'est pas eux c'est nul), c'est déjà ça.

[Scalp]

7/10

Pork Chop Hill de Lewis Milestone - 1959

Milestone c'est un nom qu'on a un peu tendance à oublier alors qu'il était quand même un réalisateur phare de l'âge d'or, alors évidemment il a fait A L'Ouest Rien de Nouveau (pas fan perso) mais il a aussi signé un chef d'oeuvre en tant que dernier film (pas donné à tout le monde ça) avec les Révoltés du Bounty, ici il signe un film de guerre dans la moyenne haute de l''époque comme le faisait les Fuller, Wellman, Mann, Walsh ou Siegel et donc pas des trucs chiants comme Tora Tora ou la Bataille des Ardennes. Un film qui s'intéresse donc avant tout aux hommes plutôt qu'au coté historique du truc. Même si ici on a forcément un peu d'histoire, l'action se déroule juste avant l'armistice de la guerre de Corée, les pourparlers ont été engagés mais une colline sans aucun intérêt stratégique fera l'objet d'un concours de bite chaque campe ne voulant pas céder. Finalement ça donne un film plutôt original pour un film de guerre de par son contexte.
On se retrouve donc avec une unité qui sait que c'est la fin de la guerre et qui doit donc obéir à des ordres stupides, alors oui personne veut mourir au combat mais mourir alors que le conflit est sur le point de se terminer c'est encore pire.
On va donc suivre l'unité de Gregory Peck, parfait dans ce genre de rôle d'homme droit dans ses bottes (son charisme et sa sobriété sont parfaits ici, bien plus que dans le dernier Frankenheimer que j'ai vu où il était tout simplement pas à sa place), il campe un officier proche de ses hommes qui a conscience de la stupidité des ordres mais qu'il doit les appliquer malgré tout et c'est là tout son dilemme comment faire survivre ses hommes dans cette mission suicide, on est au plus près de l'action, le film reste 1h30 dans cette colline et ses tranchées, on est vraiment au coeur de l'action et malgré le manque évident de budget c'est le genre de film de guerre qui compensait le manque d'argent par un vrai savoir faire et des idées. Les scènes nocturnes sont mortelles (ce plan où on voit les chinois arriver par dizaine pour gravir la colline, ou encore le lance flamme qui éclaire tout), les travellings latéraux sont vraiment classes et nous plonge au milieu de l'action de façon très efficace.
Ici on a pas d'intro, on est directement dans l'action et c'est donc cette action qui va caractériser les personnages, chacun appréhendant cette dernière mission différemment, en tout cas ils sont tous fatigués de se battre, on a d'ailleurs un chouette casting de second rôle avec entre autre Martin Landau, George Sheppard et Woody Strode (quel merveilleux acteur). Le film est simple et concis, on voit ses hommes gravir la colline, tirer, se cacher, descendre, mourir, tirer, se cacher, éviter les obus de son propre camps (car on a des militaires incompétents aux commandes), le tout sous la radio coréenne avec un speaker qui ne cesse de dire aux ricains d'arrêter de se battre... tout ça sans sentiment de redite, évidemment ce qui ressort de tout ça c'est l'absurdité de cette guerre et l'infanterie est toujours la première a en payer les pots cassés, et comme on est sur un film de mec intelligent pas besoin de grand discours pour le comprendre, ah cette concision qui manque terriblement aux films de maintenant. Une concision qui va jusqu'à cette dernière scène très sèche et sans dialogue. Un bon petit film de guerre à découvrir (car il est rarement cité).

[Scalp]

4/10

The Substance de Coralie Fargeat - 2024

Je m'attendais à pire et vraiment détester surtout avec les comparaisons avec le cinéma de Aronofsky, alors oui c'est écrit à la truelle avec un propose sans aucune finesse mais c'est moins fatiguant que la grosse merde éternelle qu'est Requiem for a Dream.
Alors si je suis pas trop méchant c'est parce que le film m'a beaucoup fait rigoler mais je sais pas si c'est le but, du coup j'ai réussi à surmonter la durée beaucoup trop longue pour ce genre de film (2h20 c'est un craquage énorme). Le film ne propose absolument rien de nouveau, en soi c'est pas grave mais vu comment c'est présenté et le buzz qu'il y a faut vite redescendre d'un étage car on a déjà vu ce genre de film et en beaucoup mieux. Alors j'imagine que les full frontal de Demi Moore (encore sacrément gaulé) et Margaret Qualley font perdre la mesure mais on est vraiment devant un film pas très bien écrit, alors on a un propose féministe ok sauf que tout ça c'est filmé comme du Michael Bay et j'exagère pas du tout (belle photo, belle imagerie, beaux culs), pour moi le film c'est Bay qui fait du Cronenberg (et encore Cronenberg c'est vraiment light, c'est quelqu'un qui a rien compris au film du canadien). Ca donne donc un truc très vulgaire (mais vu que c'est une femme derrière la caméra j'imagine que c'est classe et sexy), on a quand même un climax sur un twerk et vas-y que ça filme des culs à tout va.
La caméra en fait des caisses, mais des caisses, je suis devenu trop vieux pour ce genre de réal, au bout d'un moment j'avais mal au crâne, le sommet étant atteint avec le personnage de Dennis Quaid, je veux bien qu'on surligne un propos, qu'on caricature mais là c'est pas possible, ça va beaucoup trop loin, y a rien qui va avec ce personnage, non mais les plans quand il bouffe je peux pas, stop.
Sinon l'histoire se suit sans aucune surprise, rapidement on sait donc où on va et comment on va y aller (la première heure est pas chiante) et j'avoue que la scène de fight par contre j'étais pas prêt, j'étais pas prêt au gros kick qui fait valdinguer, j'ai éclaté de rire, mais je crois pas que le but du film soit de faire rire. Par contre les 20 dernières minutes sont un calvaire, c'est même pas que ça va trop loin, c'est juste que c'est gratuit, que ça s'éternise pour rien, c'est bon on a compris, pas besoin d'en faire autant.
Le duo d'actrice est bien mais en vrai elles ont rien à jouer, c'est juste soit belle et tais toi, alors ok c'est le propos du film mais le propos est tellement foiré qu'on peut pas parler de grosse prestation d'actrice, en fait c'est la résurrection de Demi Moore parce qu'elle est en full frontal.
Venons en au gore, alors ça se touche beaucoup là aussi, ça va c'est pas un truc de fou, c'est juste un peu dégueulasse car moi j'aime pas voir des corps de vieux mais ça s'arrête là.
Si Michael Bay avait fait un film féministe ça donnerait exactement ça, bon ptet pas les 20 dernières minutes, il aurait foutu une explosion avant. C'est donc moins à chier que prévu mais bon ça reste quand même pas bien folichon tout ça, c'est pourrigolo.

[Mark Chopper]

avec le personnage de Dennis Quaid, je veux bien qu'on surligne un propos, qu'on caricature mais là c'est pas possible, ça va beaucoup trop loin, y a rien qui va avec ce personnage, non mais les plans quand il bouffe je peux pas, stop.

Je sais bien que le film se veut caricatural, donc grossier, mais ça n'excuse pas tout.

Critiquer le traitement fait aux femmes d'un côté, mais être incapable de proposer un personnage masculin ne serait-ce qu'un poil nuancé, ce n'est pas possible. On a une caractérisation digne des pires films porno.

La bouche de Quaid filmé comme un trou du cul, c'est hallucinant de bêtise. On dirait une ado à la mise en scène.

Pauvre Cronenberg quand même, entre ça et Titane, sa postérité en France fait souffrir. Et je rappelle que Vidéodrome et La Mouche durait 90 - 95 mn.

Par contre les 20 dernières minutes sont un calvaire

Carrément. Si des spectateurs quittent la salle, ce n'est pas parce que c'est crad' - c'est trop grand-guignolesque pour réellement écœurer - mais parce que c'est pénible, ça n'en finit plus de finir alors qu'on sait où elle va aller. Si tu l'avais vu en salle comme moi, tu serais moins gentil.

[osorojo]

@scalp : J'ai le même avis que toi grossomerdo, mais la durée plus la dernière demi-heure de l'enfer, ça m'a fait mettre un carton. Je te trouve magnanime pour le coup, mais je comprends, même à son âge, Demi fait toujours son petit effet Et en bon disciple de tortue géniale, Margareth a de sacrés atouts aussi. Mais bizarrement, même moi ça m'a mis mal à l'aise de les voir s'exhiber aussi gratuitement. Même au bout d'un moment, ça m'a clairement saoulé.

@Mark : Quaid c'est carton rouge, mais c'est raccord avec le reste comme tu dis, film enragé sans recul. C'est assumé en tant que tel de la part de Coralie Fargeat, c'est pour ça que j'ai rien contre le résultat finalement, et si ce film peut lui être cathartique et l'engage à passer à autre chose, tant mieux parce que j'avais bien aimé son premier film et j'en serai pour le prochain....... sauf s'il dure 3h18