Je me suis forcé pour aller au bout...
Je garde un bon souvenir de
La Végétarienne, mais là... Ennui, incompréhension et souffrance ont été de la partie.
Je pense que ma méconnaissance de l'histoire coréenne est en cause, mais pas seulement.
C'est lent, mais lent (150 pages où l'héroïne, ralentie par le mauvais temps, se rend chez une amie hospitalisée en avion, puis en bus, puis à pied pour donner à boire et à manger à un oiseau en cage. Aucune description de branche d'arbre ne nous est épargné, c'est passionnant
).
Et viennent se mêler à cette intrigue palpitante des réflexions sur des crimes de guerre - réflexions sans doute louables mais, comme je l'ai dit, je me suis senti largué faute de connaissances historiques requises.
Et la prose pseudo-poétique m'a achevé (rien de pire qu'un romancier qui se prend pour un poète).
Je voulais aimer, donc déception.
Je tenterai quand même
Celui qui revient lorsqu'il sera réimprimé.