*2024* Classement annuel des BKRiens

[francesco34]

Music by John Williams (Disney+): 8.5/10

je sais pas si on note ce genre de docs ici, mais c'est très réussi, ça couvre vraiment bien toute sa carrière, son côté touche-à-tout, et pas mal de choses que le grand public ignore probablement, à moins de s'être déjà intéressé de près au Monsieur.

[osorojo]

Speak no evil : 3/10
J'ai failli arrêter le film quand il font demi-tour pour le putain de lapin.

Et j'ai lu pas mal d'avis disant qu'on voit rien venir (pas forcément ici), ben je vois pas comment le film pouvait finir autrement en fait (enfin je fais allusion à la violence du dernier acte, tout y mène... après effectivement, je ne m'attendais pas à ce que les gentils la mettent à McAvoy en 5 minutes chrono sans une goutte de transpi). Dès leur rencontre en Italie, on capte que le perso de McAvoy est pas vraiment fréquentable. Il y a un truc pas très bien écrit à ce niveau, genre le piège se referme pas vraiment en silence. Et puis le dernier acte, niveau crédibilité c'est 0. C'est quoi là, la revanche du végétarien ? J'sais pas, tout le film le mec surdomine, et il se loupe comme un idiot à la fin alors que tout le monde est attaché dans son étable. Sans moi. A la limite, si la tonalité n'avait pas été si sérieuse, il aurait été possible de tourner cette dernière ligne droite en pure slasher inversé, en mode rien à battre les niceguys se déchaînent, mais non, là c'est traité avec autant de sérieux que le reste.

Reste James McAvoy qui a sacrément pris en masse et livre une perf dingue, mais bon, il se débat un peu dans le vide pour moi.

[lvri]

Le Robot Sauvage : 7.5/10

Vraiment chouette, touchant et efficace.

[Mr Jack]

The Substance : 8/10

C'est Barbie punk à la sauce Cronenberg. Avec ça on a tout et rien dit. Le film va diviser, c'est certain. J'ai eu la bonne intuition de ne pas aller le voir au ciné, sinon je serais sorti, j'en suis quasi certain. C'est triste mais j'ai évité le trauma. C'est tellement radical, ça va tellement loin qu'à la fin c'est insoutenable. Mais...parce qu'il y a un mais. Contrairement à toi Oso j'ai pas du tout trouvé le film symbolique, au contraire il est frontal et extremiste. Fargeat ne se cache vraiment pas, tant dans ses influences que dans ses insinuations. On sait qui sont ces avatars, et on va assumer la radicalité jusqu'au bout. La réal a un truc à dire, elle a un message à faire passer et elle le crie, elle le hurle, elle le crache, littéralement. Ce parti pris là je le trouve vraiment admirable. C'est un regard 100% féminin. C'est une femme qui prend la parole et qui dit oui, c'est insoutenable. Ce que je montre est aussi insoutenable que ce que je dénonce. Elle nous défie de ne pas détourner le regard. J'intellectualise même pas, puisque tout est là, tout est étalé littéralement devant nos yeux. La mise en scène est totalement au service du propos, et pour moi c'est la marque d'un très bon film. Par contre il faut vraiment, à mon avis, y aller en sachant qu'on va souffrir. Sur Allociné c'est indiqué -12. C'est impensable de laisser un.e gamin.e de 12-13 ans voir ce film. Clairement, pour moi c'est -16 minimum. Faut avoir l'estomac bien accroché parce qu'on a tous les codes du body horror, du gore et du film radical (on peut penser à l'esprit visuel et punk d'un Gaspar Noé ou la radicalité de principe à la Haneke, mais sans la prétention). Le film est fait avec une vraie sincérité, ça déborde d'envie. Mais c'est jamais glauque à la Aronofsky ou prétentieux à la Refn. Pour moi, c'est donc une grosse claque qui fait du bien. Et un film de son époque, qui va assurément marquer l'année ciné.

[ril]

Que -12
C'est assez viscéral, je peux voir des films gore sans sourciller tant que c'est grotestesque mais là j'ai détourné plusieurs fois le regard.

[Mark Chopper]

C'est Barbie punk à la sauce Cronenberg

Tu sais couper l'envie de découvrir un film avec une simple formule publicitaire.

[Scalp]

Speak no evil : 3/10
J'ai failli arrêter le film quand il font demi-tour pour le putain de lapin.

Et j'ai lu pas mal d'avis disant qu'on voit rien venir (pas forcément ici), ben je vois pas comment le film pouvait finir autrement en fait (enfin je fais allusion à la violence du dernier acte, tout y mène... après effectivement, je ne m'attendais pas à ce que les gentils la mettent à McAvoy en 5 minutes chrono sans une goutte de transpi). Dès leur rencontre en Italie, on capte que le perso de McAvoy est pas vraiment fréquentable. Il y a un truc pas très bien écrit à ce niveau, genre le piège se referme pas vraiment en silence. Et puis le dernier acte, niveau crédibilité c'est 0. C'est quoi là, la revanche du végétarien ? J'sais pas, tout le film le mec surdomine, et il se loupe comme un idiot à la fin alors que tout le monde est attaché dans son étable. Sans moi. A la limite, si la tonalité n'avait pas été si sérieuse, il aurait été possible de tourner cette dernière ligne droite en pure slasher inversé, en mode rien à battre les niceguys se déchaînent, mais non, là c'est traité avec autant de sérieux que le reste.

Reste James McAvoy qui a sacrément pris en masse et livre une perf dingue, mais bon, il se débat un peu dans le vide pour moi.

J'ai été bien gentil avec mon 5 mais oui c'est écrit n'importe comment (limite rarement vu un film de genre aussi mal écrit qui en plus livre même pas la marchandise) le doudou j'ai littéralement crié devant mon écran, rien que pour ça ils méritaient de tous crever.

[osorojo]

@MrJack : Mais depuis quand le symbolisme est incompatible avec frontal et extrémisme. Oui, oui, le film est frontal et extrême (ok allez, je l'accorde extrême dans sa manière d'enfoncer des portes désormais ouvertes tout de même). Merci pour l'explication mais c'est justement ce qui m'a saoulé dans ce film ce manque de recul.
Cet articleest intéressant et m'a plutôt conforté dans mon appréciation : il faut bien tout prendre au premier degré, pour argent comptant. Encore un film qui se prend au sérieux et pas qu'un peu. Alors je précise que je n'ai rien contre le film, même effet que pour Titane de mon côté, c'est super qu'il existe, en plus c'est réalisé par une femme et perso je veux plus de femmes derrière la caméra, c'est juste qu'à nouveau je trouve que Fargeat embrasse bien trop frontalement le mâle gaze pour soi disant nous faire la leçon au lieu d'en proposer une alternative. Et puis on le sait tous que l'homme est un gros porc puissance mille. D'ailleurs j'ai fini le film en me flagellant dans ma salle de bain pour expier mes péchés et ceux de mes ancêtres. Vraiment, le perso de Denis Quaid, j'en ai pas parlé, mais les gros plans pour transformer ses lèvres en trou de balle quand il parle pour nous faire comprendre qu'il dit de la merde, magnifique.

Speak no evil : 3/10
J'ai failli arrêter le film quand il font demi-tour pour le putain de lapin.

Et j'ai lu pas mal d'avis disant qu'on voit rien venir (pas forcément ici), ben je vois pas comment le film pouvait finir autrement en fait (enfin je fais allusion à la violence du dernier acte, tout y mène... après effectivement, je ne m'attendais pas à ce que les gentils la mettent à McAvoy en 5 minutes chrono sans une goutte de transpi). Dès leur rencontre en Italie, on capte que le perso de McAvoy est pas vraiment fréquentable. Il y a un truc pas très bien écrit à ce niveau, genre le piège se referme pas vraiment en silence. Et puis le dernier acte, niveau crédibilité c'est 0. C'est quoi là, la revanche du végétarien ? J'sais pas, tout le film le mec surdomine, et il se loupe comme un idiot à la fin alors que tout le monde est attaché dans son étable. Sans moi. A la limite, si la tonalité n'avait pas été si sérieuse, il aurait été possible de tourner cette dernière ligne droite en pure slasher inversé, en mode rien à battre les niceguys se déchaînent, mais non, là c'est traité avec autant de sérieux que le reste.

Reste James McAvoy qui a sacrément pris en masse et livre une perf dingue, mais bon, il se débat un peu dans le vide pour moi.

J'ai été bien gentil avec mon 5 mais oui c'est écrit n'importe comment (limite rarement vu un film de genre aussi mal écrit qui en plus livre même pas la marchandise) le doudou j'ai littéralement crié devant mon écran, rien que pour ça ils méritaient de tous crever.

J'ai mis sur pause au moment du doudou en me disant "ils se foutent de ma gueule là". J'ai lu ta critique après et ça m'a fait marrer mais oue j'ai été surpris par ta note tant le final est foiré à mon sens.

[Scalp]

McAvoy m'a sauvé le film mais oui aujourd'hui je mettrai 4.

[Mr Jack]

C'est Barbie punk à la sauce Cronenberg

Tu sais couper l'envie de découvrir un film avec une simple formule publicitaire.

Je t'en prie.

@MrJack : Mais depuis quand le symbolisme est incompatible avec frontal et extrémisme. Oui, oui, le film est frontal et extrême (ok allez, je l'accorde extrême dans sa manière d'enfoncer des portes désormais ouvertes tout de même). Merci pour l'explication mais c'est justement ce qui m'a saoulé dans ce film ce manque de recul.
Cet articleest intéressant et m'a plutôt conforté dans mon appréciation : il faut bien tout prendre au premier degré, pour argent comptant. Encore un film qui se prend au sérieux et pas qu'un peu. Alors je précise que je n'ai rien contre le film, même effet que pour Titane de mon côté, c'est super qu'il existe, en plus c'est réalisé par une femme et perso je veux plus de femmes derrière la caméra, c'est juste qu'à nouveau je trouve que Fargeat embrasse bien trop frontalement le mâle gaze pour soi disant nous faire la leçon au lieu d'en proposer une alternative. Et puis on le sait tous que l'homme est un gros porc puissance mille. D'ailleurs j'ai fini le film en me flagellant dans ma salle de bain pour expier mes péchés et ceux de mes ancêtres. Vraiment, le perso de Denis Quaid, j'en ai pas parlé, mais les gros plans pour transformer ses lèvres en trou de balle quand il parle pour nous faire comprendre qu'il dit de la merde, magnifique.

Pourquoi Fargeat devrait-elle avoir du recul dans ce qu'elle dit ? Je l'ai entendu en itw dire que tout partait d'un sentiment assez violent de prise de conscience personnel qu'en tant que femme, en passant la quarantaine, elle ne servirait plus à rien. Pour moi elle utilise le cinéma pour ce qu'il est, elle utilise l'art pour exprimer un sentiment profond, et elle met sa mise en scène, sa grammaire, ses influences, et son bagage politique totalement au service de son propos, de ce qu'elle a à dire sur le monde dans lequel elle vit. Je l'ai dit dans mon avis, rien de ce qu'elle montre n'est subtil, on sait très bien qui est qui, comment elle voit les hommes, mais je pense que ce qu'elle a à dire reste bon à entendre. On a fait les mêmes reproches à Barbie, de faire du féminisme de base, ouais, c'est vrai, mais ça reste important à dire, à entendre. Le film est "gratuit" frontal mais il n'est jamais vain. Dire qu'elle fait la leçon, c'est un procès d'intention. Je pense que son geste est bien trop généreux et sincère pour être cynique.

[osorojo]

Bon ok, j'en ai assez dit sur ce truc, je passe à autre chose. Si même en précisant (parce que je savais très bien ou tu voulais en venir, et je me rappelle très bien ta prise de position sur Barbie) que je trouve salutaire que le film existe et que je lui souhaite le meilleur, tu me reproches clairement de faire un procès d'intention, je préfère m'en tenir là.

[Scalp]

Les reproches de Barbie c'est surtout que c'est de la merde (et pas drôle alors que c'est une comédie).

[osorojo]

Ah ben oui, et ici aussi quand je dis que j'aurais aimé plus subtil, je ne fais qu'exprimer mon avis de spectateur, je dis pas qu'elle aurait du faire ci ou ça, juste ce que moi j'aurais préféré.

Mais apparemment quand tu émets des réserves sur des films qui portent les couleurs du féminisme, t'es juste un connard de nemesis à la cause.

[Val]

Les films auxquels il manque une note pour rentrer dans le classement :

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

Le film arrive lundi sur Ciné+OCS, ne le loupez pas.

[caducia]

Caducia avait mis 6.75, c'est certainement la bonne note.
Mon 8 correspond à une satisfaction de visionnage après une année bien fade de mon côté.

j'ai globalement bien aimé, j'aurai pu mettre plus mais je trouve la fin too much.

Anora 5/10
grosse déception