[Alegas] Mes Critiques en 2024

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Tomboy - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 26 Sep 2024, 23:23

Image


Tomboy de Céline Sciamma
(2011)


Second long-métrage de Sciamma, et pour le coup il y a un vrai écart qualitatif avec son premier : du moins bon de sa filmo, on passe à l’un des meilleurs en ce qui me concerne, kif kif avec Portrait de la jeune fille en feu. Pourtant, à première vue, on ne peut pas spécialement dire que le film soit particulièrement attirant, mais contrairement à Naissance des pieuvres il y a ici une vraie force tirée d’une certaine simplicité : peu de personnages, l’action qui se déroule quasi intégralement entre les mêmes barres d’immeubles, et un récit qui va se focaliser sur une gamine qui, par un concours de circonstances et pour mieux se faire accepter par une bande, va faire croire qu’elle est un garçon dès qu’elle sort de chez elle.

Pour le coup, j’ai trouvé vraiment puissant le fait d’évoquer le travestissement, le changement de genre, et l’impact social que cela peut avoir, le tout à travers les yeux d’enfants d’une dizaine d’années. Cela permet d’aborder ces sujets sans la gravité et les conventions qu’il y aurait avec des adultes, et du coup de les traiter avec une simplicité qui permet de revenir à l’essence même de ces concepts. Que ce soit la façon dont la gamine va s’inventer un pénis lors d’une sortie en maillot de bain, le fait de s’afficher mi-nue pour pouvoir jouer au foot avec les gamins du quartier, l’attirance homosexuelle inavouée, la sœur qui accepte d’emblée la double identité sans même réfléchir, ou encore le rejet instinctif des autres lorsque la vérité éclate, autant de passages à priori simples mais rendus fascinants par le regard plein de justesse de Sciamma. Évidemment, la gamine et le reste du casting, tous déboardants d'authenticité, sont pour beaucoup dans la réussite du métrage, d’autant qu’on ne peut pas dire que ce soit un film de mise en scène, tant cette dernière s’efface derrière son sujet (ce qui convient très bien d’ailleurs). Un beau film donc, tout à fait recommandable, même pour ceux habituellement allergiques à ce type de productions françaises.


7/10
Critiques similaires
Film: Tomboy
Note: 9/10
Auteur: francesco34
Film: Tomboy
Note: 7/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Tomboy
Note: 8,5/10
Auteur: cinemarium
Film: Tomboy
Note: 7,5/10
Auteur: Dunandan
Film: Tomboy
Note: 6,5/10
Auteur: Jimmy Two Times

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Poséidon - 4,5/10

Messagepar Alegas » Ven 27 Sep 2024, 13:59

Image


Poseidon (Poséidon) de Wolfgang Petersen
(2006)


Je me souviens qu’à l’époque ce film avait eu un accueil catastrophique, avec des reviews qui le démontaient, et un box-office qui n’a pas suivi, au point que ça a enterré d'un coup la carrière américaine de Petersen. Du coup, je m’attendais à une grosse merde, et finalement c’est quand même assez honorable sur bien des aspects. Clairement, ce n’est pas un bon film, mais très franchement après avoir vu les derniers films d’Emmerich qui renient complètement leur esprit de film catastrophe, ça fait du bien de voir une bobine qui embrasse complètement ce côté là. C’est le remake d’un film que je n’ai pas vu (pas trop fan en plus des productions Irwin Allen) donc impossible pour moi de comparer, mais le postulat de base semble être le même : un énorme paquebot retourné en pleine mer par une lame de fond, des centaines de gens prisonniers à l’intérieur, et un petit groupe qui va chercher à s’enfuir du lieu et qu’on va évidemment suivre.

Côté script, on ne peut pas dire que ça révolutionne la roue, ça réutilise même un bon paquet de poncifs du genre, mais ça permet au métrage d’avoir une certaine efficacité, pas brillante certes, mais qui permet au moins au film de se laisser suivre avec des personnages qui ont un minimum de caractérisation et des arcs narratifs qui se tiennent (je pense notamment au perso de Dreyfuss, qui passe de suicidaire à personnage qui va faire le plus d’effort pour se sortir de cet enfer). Bon ça en fait parfois des tonnes sur quelques personnages, genre Kurt Russell qui a été pompier et maire de New York :eheh: , mais why not. Dommage en revanche que le casting ne suive pas : ça a beau être un gros budget, on a l’impression que tout est passé dans les décors (vraiment bien foutus pour le coup) et les effets visuels, et qu’il ne restait plus rien pour la distribution, au point qu’il a fallu prendre soit des has-been (j’aime bien Kurt Russell et Richard Dreyfuss, mais on ne peut pas dire qu’ils étaient des stars rayonnantes à l’époque), soit le fond du fond des belles gueules du milieu des années 2000 (franchement, Josh Lucas, Emily Rossum, Mike Vogel ou Freddy Rodriguez, c’est censé être vendeur ?! :lol: Il y a même Fergie qui tente une carrière ciné :eheh: ). Résultat : on a des personnages intéressants, mais souvent interprétés de façon très fade, et du coup c’est compliqué de s’attacher à qui que ce soit, c’est vraiment le gros défaut du film à mon sens.

Là où le métrage m’a surpris, c’est sur l’aspect assez cruel qu’il possède en tant que film catastrophe : le bodycount est élevé, et on a beaucoup de morts très variées : on se noie, on se fait écraser, empaler, brûler vif, exploser, électrocuter, ça fait plaisir de voir ce petit côté déviant qui a tendance à disparaître dans ce genre de film :mrgreen: , d’autant que ça touche parfois des personnages principaux et sympathiques, genre la scène de l’ascenseur où on force Dreyfuss à sacrifier le latino de Six Feet Under, je ne m’attendais vraiment pas à ça :shock: . A côté de ça, les péripéties sont assez classiques, rien de bien original, mais ça fonctionne un minimum. Par contre, sur la mise en scène, Petersen ne s’avère pas la personne la plus inspirée, ça fait le taf mais c’est tout, alors qu’il y avait moyen de s’amuser avec les grands décors que le film possède. Bref, il y a un film assez moyen à l’arrivée et je doute que je le reverrais, mais encore une fois je m’attendais tellement à une purge que j’ai été assez surpris au final, ça a fait le boulot pour une séance du dimanche soir.


4,5/10
Critiques similaires
Film: Poséidon
Note: 6/10
Auteur: Bik
Film: Poséidon
Note: 5,5/10
Auteur: francesco34
Film: Poséidon
Note: 1/10
Auteur: Jimmy Two Times

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar caducia » Ven 27 Sep 2024, 16:17

Tu as vu l’original ? C’est du 9/10.
Le remake de mémoire est en effet regardable sans plus.
Avatar de l’utilisateur
caducia
Hulk
Hulk
 
Messages: 15181
Inscription: Sam 09 Juin 2007, 12:57
Localisation: on the red carpet

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Ven 27 Sep 2024, 16:38

Je le dis dans ma critique que je n'ai pas vu l'original. :mrgreen:

Mais j'avoue ne pas être trop fan de la vague de films catastrophes 70's où on alignait les stars sous contrat juste pour avoir une grosse affiche. La tour infernale est souvent considéré comme l'un des meilleurs du genre et j'avais trouvé ça sympa sans plus.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar caducia » Ven 27 Sep 2024, 16:55

Ah sorry je n’avais pu bien lu.
Franchement si tu as l’occasion les personnages sont bien écrits et les décors impressionnants pour l’époque. :super:
La suite en revanche c’est plutôt comique.
Avatar de l’utilisateur
caducia
Hulk
Hulk
 
Messages: 15181
Inscription: Sam 09 Juin 2007, 12:57
Localisation: on the red carpet

Piège (Le) - Sanglante aventure - 7/10

Messagepar Alegas » Ven 27 Sep 2024, 21:31

Image


Pitfall (Le piège, ou Sanglante aventure) de André de Toth
(1948)


Second film de De Toth que je découvre, et c’est encore une bonne pioche avec ce film noir tout à fait recommandable. Ce n’était pourtant pas gagné car le film partait avec un gros malus avec la présence de Lizabeth Scott au casting, actrice que je trouve sacrément fade et très limitée en termes de jeu. Alors bon, c’est toujours pas ça avec elle, mais il y a déjà du mieux par rapport aux prestations peu glorieuses qu’elle pouvait avoir dans ses collaborations avec Burt Lancaster, notamment parce qu’elle incarne ici une femme fatale malgré elle, et qui ne cherche pas à jouer le jeu de la manipulation. Le script est assez classique à première vue avec un récit qui va graviter autour d’une belle jeune femme, ce qui va créer un quatuor amoureux avec un banquier, un détective privé, et un taulard, les trois étant amoureux de la demoiselle et vont, pour certains, créer des alliances entre eux afin de la posséder. Là où le récit tire son épingle du jeu, c’est le fait d’avoir une bonne partie du métrage à travers les yeux du banquier, qui est juste un homme lambda qui a tout dans la vie (un boulot qui paye bien, une femme aimante, un fils pas tête à claque) mais qui trouve son quotidien trop répétitif, et qui voit en Lizabeth Scott un moyen d’échapper à cette boucle sans fin, quand bien même il n’a aucune idée vers quoi aller avec cette aventure. Un point de vue qui permet une vraie identification pour le spectateur, et qui permet au passage de remettre en question l’american way of life : on a beau tout avoir, on souhaitera toujours plus.

ImageImageImage


Le film est plutôt soigné formellement, et même si ça s’efface souvent derrière l’histoire que ça raconte, De Toth a tout de même quelques élans visuels, que ce soit des choix de cadrage ou de photographie, qui permettent au film de se distinguer. En revanche, pour être plus marquant le métrage manque peut-être d’une ou deux scènes d’exception, il y a bien le passage où le héros attends dans le salon un potentiel tueur alors que femme et enfant sont à l’étage, mais ce n’est pas non plus une séquence qu’on retient particulièrement, et ça manque aussi peut-être d'un fin plus noire, car là ça rentre en deux minutes dans la bonne morale de l'époque. Ce que je retiendrais plus du film, c’est sans doute la prestation de Dick Powell, monolithique au premier abord mais finalement très subtil dès que les failles du personnage se révèlent. Et j’aime bien aussi la prestation de Raymond Burr en détective dont l’attirance pour une femme qui ne l’aime pas va le faire devenir une belle ordure. Pas un grand film du genre, mais une valeur sûre qui tient bien la route et qui est bouclée en moins d’une heure et demie.


7/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Aventure des Ewoks : La caravane du courage (L') - 1,5/10

Messagepar Alegas » Dim 29 Sep 2024, 16:54

Image


The ewok adventure (L'aventure des Ewoks : La caravane du courage) de John Korty
(1984)


Une partie de moi espérait retrouver un peu de magie à la vue de ce téléfilm qui, d’une certaine façon, a été le premier Star Wars que j’ai vu de ma vie. Mais non : c’est vraiment de la grosse merde :eheh: . J’ignore les raisons qui ont poussé Lucas à produire un spin-off sur les Ewoks, mais je doute qu’elles soient artistiques, et qu’elles soient plus motivées par la vente de peluches et autres produits dérivés en tous genres. De toute évidence, le mot d’ordre sur cette production était de faire ce qu’on pouvait avec peu, le budget a beau être de quatre millions, on a l’impression que ça a été fait avec moins d’un :eheh: .

Par où commencer ? Peut-être par l’histoire (écrite par Lucas himself, à mon avis il a passé à peine un après-midi dessus :mrgreen: ), qui cherche juste à capitaliser sur les Ewoks avec deux gamins perdus sur Endor et qui doivent retrouver leurs parents. Ce n’est pas mal écrit, c’est juste pas écrit : les relations entre personnages sont d’une simplicité navrante, la voix-off (de Dorothée sur la VF !! :eheh: ) raconte tout ce qui se passe à l’écran si jamais on a pas compris, et quand commence la quête ça devient de pire en pire avec des personnages random qui se rajoutent en deux secondes au groupe, sérieux l’ajout de l’Ewok bûcheron on a l’impression que c’est écrit à l’improviste le jour même du tournage. Faut dire aussi que le script peut difficilement décoller avec un casting aux fraises : les meilleurs acteurs sont sans conteste les Ewoks vu qu’ils ne font que mimer et baragouiner quelques mots d’anglais, le reste c’est chaud entre les deux gamins qui ont été pris juste pour leur trogne (le garçon est mauvais à un point indécent :shock: ) et les parents qui doivent composer avec des personnages dont la caractérisation tient en deux-trois mots.

Mais au fond, le pire dans toute cette histoire, c’est qu’on a jamais l’impression de voir un film issu de l’univers Star Wars, passés la présence des Ewoks et d’un blaster. On est plus dans de la fantasy inavouée, avec un méchant ogre géant, une sorte de fée clochette qui n’est là que pour faire des chatouilles et sauver la mise à la fin, des araignées géantes, une créature mi-sanglier mi-loup, et même de la magie qui sort de nulle part (même pour du Star Wars) avec cet étang où le gamin se retrouve enfermé juste en touchant l’eau :? . En fait, on a plus l’impression de voir un développement narratif fantasy sur lequel on a appliqué l’univers de Star Wars tant bien que mal, et vu qu’on est pas loin de l’époque où Lucas développera Willow, je pense que c’est clairement ça. Cerise sur le gâteau, comme je le disais plus haut le film pue la production sous-budgétée. Au mieux, il y a quelques matte-paintings pour de l’extension de décors, et une créature animée en stop-motion, mais tout le reste donne sérieusement le sentiment qu’il fallait faire avec les moyens du bord.

Les décors ? A part quelques plans de forêt de séquoias, on a jamais l’impression d’être sur Endor. Dans Return of the Jedi, on évoquait la lune forestière d’Endor, mais fuck it : ici il y a des plaines californiennes, des montagnes, et même un désert :eheh: . Et le village des Ewoks construits sur les troncs des arbres géants devient miraculeusement une simple hutte perdue à l’orée de la forêt :mrgreen: . Si on ajoute à cela le fait qu’il y a des passages entiers où l’on décèle au sol les traces de pneus des véhicules circulant dans le Skywalker Ranch, on a clairement la preuve que personne n’en avait rien à foutre :eheh: . Idem sur la production design : si vous aimiez Star Wars pour ses créatures, vous allez être servis, puisque hormis les bestioles mentionnées plus haut, on a aussi des chevaux, des poneys, des chèvres, des furets, et bien sûr tout ça sans aucune volonté de faire passer la pilule :lol: . Même les costumes des Ewoks puent du cul et sont mieux foutus dans le film d’origine. Au final, il y a vraiment l’impression de voir un film fait avec cent euros littéralement dans le jardin de George Lucas. Alors à la limite découvrir ça à la télé, pourquoi pas, mais vu que le film a eu une sortie ciné en Europe, je n’ose imaginer la gueule des spectateurs qui ont découvert ça sur grand écran en pensant voir la nouvelle production Lucas :eheh: .


1,5/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar pabelbaba » Lun 30 Sep 2024, 12:28

Les vidéos de Benzaïe me suffiront pour ce truc et sa suite.
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
Avatar de l’utilisateur
pabelbaba
Superman
Superman
 
Messages: 23736
Inscription: Mar 29 Mar 2011, 13:23

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Mar 01 Oct 2024, 10:23

BILAN SEPTEMBRE 2024


Films vus :

352 : Water for elephants, Francis Lawrence, 2011, TV VOST : 6/10
353 : Invincible, Ericson Core, 2006, TV VOST : 5/10
354 : Arabesque, Stanley Donen, 1966, TV VOST : 7/10
355 : The Monuments Men, George Clooney, 2014, TV VOST : 3,5/10
356 : Emilia Pérez, Jacques Audiard, 2024, Ciné VOST : 6/10
357 : Un beau matin, Mia Hansen-Løve, 2022, TV VF : 6/10
358 : Le Prénom, Matthieu Delaporte & Alexandre de La Patellière, 2012, TV VF : 6/10
359 : National treasure, Jon Turteltaub, 2004, TV VOST : 5/10
360 : The public enemy, William A Wellman, 1931, Truc VOST : 6/10
361 : The tall T, Budd Boetticher, 1957, Truc VOST : 7/10
362 : Beetlejuice, Tim Burton, 1988, Blu-Ray VOSTA : 6/10
363 : Cold pursuit, Hans Petter Moland, 2019, TV VOST : 3/10
364 : Naissance des pieuvres, Céline Sciamma, 2007, TV VF : 5,5/10
365 : Tomboy, Céline Sciamma, 2011, TV VF : 7/10
366 : The perfect furlough, Blake Edwards, 1958, Truc VOST : 4,5/10
367 : Sous les toits de Paris, René Clair, 1930, Ciné VF : 4/10
368 : Mr. & Mrs. Smith, Doug Liman, 2005, TV VOST : 3,5/10
369 : The ewok adventure, John Korty, 1984, TV VOST : 1,5/10
370 : National treasure : Book of secrets, Jon Turteltaub, 2007, TV VOST : 4,5/10
371 : Love and death, Woody Allen, 1975, TV VOST : 6/10
372 : Cool hand Luke, Stuart Rosenberg, 1967, TV VOST : 8,5/10
373 : The Mechanic, Michael Winner, 1972, TV VOST : 6/10
374 : Vampire's kiss, Robert Bierman, 1988, TV VOST : 5,5/10
375 : Fever pitch, Bobby & Peter Farrelly, 2005, TV VOST : 6/10
376 : Of human bondage, John Cromwell, 1934, Ciné VOST : 5/10
377 : Pitfall, André de Toth, 1948, Ciné VOST : 7/10
378 : The Missouri breaks, Arthur Penn, 1976, TV VOST : 4/10
379 : Gorky Park, Michael Apted, 1983, TV VOST : 5/10
380 : Les visiteurs du soir, Marcel Carné, 1942, DVD VF : 6/10
381 : Scarlet Street, Fritz Lang, 1945, Ciné VOST : 7,5/10
382 : Bande de filles, Céline Sciamma, 2014, TV VF : 6/10
383 : Ewoks : The battle for Endor, Ken & Jim Wheat, 1985, TV VOST : 0,5/10
384 : Ju-on, Takashi Shimizu, 2002, Truc VOST : 5,5/10
385 : Beetlejuice Beetlejuice, Tim Burton, 2024, Ciné VOST : 5/10
386 : Le tonnerre de Dieu, Denys de La Patellière, 1965, TV VF : 6/10
387 : The Russia house, Fred Schepisi, 1990, TV VOST : 6,5/10
388 : The chase, Arthur Ripley, 1946, Ciné VOST : 5,5/10
389 : The book thief, Brian Percival, 2013, TV VOST : 6,5/10
390 : Wallace & Gromit : The Curse of the Were-Rabbit, Nick Park & Steve Box, 2005, Blu-Ray VOST : 7,5/10
391 : Jennifer's body, Karyn Kusama, 2009, TV VOST : 2,5/10
392 : Xi yan, Ang Lee, 1993, Blu-Ray VOST : 6,5/10
393 : The Philadephia story, George Cukor, 1940, Ciné VOST : 4/10
394 : Les enfants du paradis, Marcel Carné, 1945, Blu-Ray VF : 9/10
395 : Speak no evil, James Watkins, 2024, Ciné VOST : 7/10
396 : Le silence de la mer, Jean-Pierre Melville, 1949, Ciné VF : 7/10


Découverte du mois :

Image


Autres découvertes marquantes :

Image
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Garçon d'honneur - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mar 01 Oct 2024, 15:55

Image


Xi yan (Garçon d'honneur) de Ang Lee
(1993)


Je n’ai pas réussi à mettre la main sur son tout premier film, donc je commence cette trilogie thématique par le second, et ma foi c’est plutôt étonnant. Je n’avais rien lu sur le film avant de le lancer, et du coup j’ai été quelque peu étonné de me retrouver devant un film à mi-chemin entre la comédie et le drame familial, qui se passe à New York mais dont la majorité des personnages vont parler en mandarin, et où aborde de façon très frontale la question de l’homosexualité au sein d’une famille taïwainaise. Aujourd’hui, ça paraît complètement normal, mais pour un film tourné au début des années 90, ça le rend carrément original. C’est d’autant plus appréciable que Ang Lee arrive à trouver un ton très juste à son film en termes d’écriture, tout fait très naturel, on est jamais dans le forcing niveau thématiques (alors qu’aujourd’hui, sur le même sujet on ferait probablement des tonnes, d’ailleurs il y a un remake en préparation, ça sera intéressant de noter les différences), tout ce qui touche à la culture taïwanaise est bien amenée au sein du récit, et en plus le film arrive à jouer l’émotion sur la fin avec tout ce qui tourne autour du paternel.

Autre point surprenant : le fait qu’on soit dans la comédie pure et dure pendant plus d’une heure, mais que tout change une fois la cérémonie de mariage passée, car à partir de là, sans spoiler, ce sont des relations de personnages qui changent du tout au tout et qui font que le film devient plus un drame qu’autre chose. Enfin, Ang Lee montre déjà une aisance particulière dans la direction d’acteurs : tout le monde est bon sans exception. Là où je suis moins convaincu, c’est sur la partie comédie où je trouve que le film est moins efficace : on sourit beaucoup, mais on rit peu, alors que le récit ne manque pas de cocasseries, entre le mensonge qui prend des proportions nawak et des passages comme l’invasion de la chambre nuptiale par les invités. Autre point un peu décevant, c’est le côté formel : certes, Ang Lee a rarement été un réalisateur avec une patte reconnaissable, surtout sur son début de carrière, mais là, hormis quelques effets de montage, j’ai trouvé ça presque trop simple, mais j’imagine que c’est dû aussi à un budget qui imposait d’aller vers le fonctionnel. Un joli film donc, dont la plus grande force est de ne jamais chercher la facilité dans le traitement de son sujet.


6,5/10
Critiques similaires
Film: Garçon d'honneur
Note: 7/10
Auteur: pabelbaba
Film: Garçon d'honneur
Note: 7,5/10
Auteur: Jed_Trigado

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49750
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Précédente

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 5 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO