[Alegas] Mes Critiques en 2024

Vos critiques de longs-métrages

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Glaneurs et la glaneuse (Les) - 7/10

Messagepar Alegas » Lun 16 Sep 2024, 17:32

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Les glaneurs et la glaneuse de Agnès Varda
(2000)


Dans ma critique des Cent et une nuits de Simon Cinéma, j’évoquais l’idée que le style de Varda siérait sans doute plus au documentaire qu’au film de fiction, et je suis content d’avoir découvert ce film car ça confirme complètement ma pensée. Sur le papier, on se demande vraiment ce que ça va pouvoir raconter, Varda s’intéressant aux glaneurs, donc aux personnes qui, après la récolte des fruits et légumes, ramassent ou cueillent ce qui reste. Et pourtant, d’un tout petit sujet, Varda en tire une œuvre assez passionnante qui non seulement va jusqu’au bout de son sujet, en évoquant l’historique de la pratique, ou encore sa législation en France (j’ignorais complètement qu’il y avait un droit à la récupération de la nourriture, même sur des propriétés privées), mais qui va aussi en tirer tout un portrait saisissant de la société moderne et de ses contradictions.

Ce qui fascine, c’est le fait que Varda saisit la moindre opportunité pour faire un pas de côté et ainsi livrer des portraits sincères d’hommes et de femmes du quotidien, ça va être soit une famille qui chope des pommes de terre invendues pour manger plus à leur faim, des personnes qui récupèrent les encombrants dans la rue, souvent pour prendre le cuivre, d’autres qui le font pour en faire des œuvres d’art, ou encore un homme intriguant qui est prof la nuit pour les nécessiteux, et qui, le jour, prends les restes des légumes du marché pour manger au jour le jour. De tout ça, Varda tire un film qui donne l’impression d’aller dans tous les sens, mais qui, étrangement, reste toujours cohérent avec sa note d’intention. On la sent passionnée par son sujet et les personnes qu’elle rencontre, et il y a en plus un côté ludique qui se rajoute avec l’aspect technologique, puisque c’est apparemment le premier film que Varda tourne à la caméra numérique, ce qui lui permet de jouer avec l’idée d’une caméra que l’on peut sortir à n’importe quel moment, même futile (les camions sur la nationale), ou que l’on peut laisser filmer par erreur tout en incorporant la scène au montage final. Pour le coup, c’est une vraie surprise de la part d’une réalisatrice qui n’avait jamais réussi à me convaincre jusqu’ici.


7/10
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Sang froid - 3/10

Messagepar Alegas » Mar 17 Sep 2024, 00:42

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Cold pursuit (Sang froid) de Hans Petter Moland
(2019)


Déjà, petit hommage à la fabuleuse accroche journalistique des affiches françaises de l’époque, on a difficilement fait mieux :eheh: . Je ne sais plus qui m’avait conseillé ce film, prétextant que c’était très différent des actioners habituels de Liam Neeson, et que ça ne se prenait pas au sérieux. Alors oui, on est très loin du premier degré des productions dans lesquelles l’acteur s’engage depuis une quinzaine d’années, mais le fait de ne pas se prendre au sérieux ne veut pas dire non plus qu’il faut faire de la merde sous prétexte que c’est drôle. Pour le coup, il y a peu de choses que je trouve un tant soit peu réussies dans ce film, qui me donne l’impression qu’un mec a découvert Fargo et le cinéma des Coen en général, et s’est dit qu’il fallait absolument marier ce traitement avec le revenge movie, où Liam Neeson chercherait à tuer un baron de la drogue du Colorado après que son fils ait été assassiné par l’organisation.

Bon, en réalité c’est plus complexe que ça, car le film est un remake apparemment très fidèle d’un métrage norvégien du même réalisateur, mais alors soit le film d’origine n’est pas terrible non plus, soit il y a clairement un loupé dans la transposition américaine. D’ailleurs, l’accroche publicitaire évoquée plus haut est assez mensongère, car finalement Neeson tue bien quelques personnes, mais majoritairement en début du film. Ensuite, à partir du moment où les amérindiens entrent en jeu, ça devient plus une succession de règlements de compte entre deux organisations criminelles, avec Neeson au milieu qui tentent de comprendre ce qu’il se passe tout en profitant du chaos créé pour atteindre sa cible. Globalement, on peut le dire sans détour, c’est très mal écrit, et le film donne l’impression qu’il cherche à être plusieurs choses à la fois, en multipliant les ruptures de ton et en brouillant les limites entre les genres, mais au final on a un film qui fait du médiocre sur tout ce qu’il tente.

Ça souhaite être un drame à hauteur d’homme, sauf qu’il y a zéro émotion, et que l’impact de la mort du fils est traité par dessus la jambe (Neeson qui veut se suicider juste après alors qu’il a encore sa femme :lol: , cette dernière qui disparaît après trente minutes de film, j'espère que Laura Dern était bien payée pour le peu de scènes qu'elle a), ça souhaite être une comédie, sauf que c’est tellement too much que ça en devient rarement drôle, en plus d’être répétitif dans les gags (le coup de l’élévateur qui va lentement, on le ressort deux fois tout de même :roll: ), ça veut être un film de mafieux, mais aucun ne paraît être une réelle menace, enfin ça veut être un revenge movie, mais on a jamais la tension ou le crescendo que c’est supposé avoir en se rapprochant peu à peu du but. C’est mou, pas bien rythmé, il n’y a aucune scène qui ressort, et c’est joué soit comme si on en avait rien à faire, soit en tombant dans le surjeu total (le boss bad-guy, c’est une plaie… :evil: ). Je pourrais bien trouver quelques points positifs, entre le fait que ça se déroule dans un Colorado enneigé et où on joue avec l’environnement, quelques gags qui font sourire (le passage dans le taxi avec le hitman qui râle contre la musique) ou quelques éléments comme la romance gay qui sort de nulle part mais qui apporte un plus à des personnages qui se révèlent déterminants pour la suite, mais ça serait bien peu face à la montagne de défauts que le film se trimballe. C’est pas un film absolument détestable, car ça a le mérite de tenter des choses, mais c’est clairement raté vu les intentions, comme quoi le style des Coen est dur à émuler, et encore plus à égaler.


3/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Mark Chopper » Mar 17 Sep 2024, 08:06

prétextant que c’était très différent des actioners habituels de Liam Neeson


Tu as confondu avec les films de Robert Lorenz, ce n'est pas possible.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Scalp » Mar 17 Sep 2024, 08:31

Il avait des retours positifs celui-là, genre c'est bien, alors que non c'est bien de la merde.
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Félins (Les) - 6/10

Messagepar Alegas » Mar 17 Sep 2024, 18:29

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Les félins de René Clément
(1964)


C’est la troisième des collaborations Clément/Delon que je découvre, et sur celui-ci j’arrive sur un ressenti à peu près similaire à celui que j’avais eu en voyant Plein soleil, à savoir que c’est bourré de qualités, et que je peux comprendre totalement qu’on apprécie pleinement, mais que, de mon côté, ça ne me cause pas tant que ça, et pire, ça me perd en cours de route. Le film commence pourtant super bien avec Delon traqué sur la Côte d’Azur par des gangsters parce qu’il couchait avec la femme de leur chef, c’est rythmé, il y a des idées de mise en scène (le passage en POV avec Delon qui se fait mettre à terre), Clément maîtrise son scope, Delon est impliqué et joue de sa jeunesse et de sa beauté, et il y a même de la séquence spectaculaire avec une bagnole balancée au sommet d’une falaise.

Pourtant, le métrage fait un violent volte-face une fois que Jane Fonda et Lola Albright apparaissent, et le récit se dirige petit à petit vers le thriller psychologique et sensuel au sein d’une demeure qui va se révéler pleine de surprises. Ce tournant est bienvenu, mais j’ai souvent eu l’impression que Clément grillait ses cartouches trop rapidement : dès que la maison révèle son principal secret et que les intentions des personnages sont révélés, le film est nettement moins intéressant à suivre, d’autant qu’on se doute assez vite du dénouement. Manque de bol, à ce stade, il reste encore une moitié de film à faire. C’est d’autant plus dommage que Clément semble à l’aise quand il s’agit de conférer à un lieu une empreinte de mystère, en multipliant les jeux de reflets, en accentuant le côté labyrinthique des pièces et couloirs, et on sent la volonté de côtoyer le film fantastique, voire carrément la maison hantée, mais encore une fois ça se perd complètement une fois que le spectateur à toutes les cartes en mains. Reste donc la fin très noire, la sensualité de Delon et Fonda (quelle femme c’était sur cette décennie !), les expérimentations de Clément, la photographie de Decaë, qui viennent rattraper une seconde moitié de film un brin chiante et trop bavarde.


6/10
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Vacances à Paris - 4,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 19 Sep 2024, 17:46

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The perfect furlough (Vacances à Paris) de Blake Edwards
(1958)


Cinquième film de Blake Edwards, on est encore dans la période pré-Breakfast at Tiffany’s, et donc à l’époque où Edwards est encore un simple exécutant des studios qui enchaîne les comédies pas vraiment marquantes. Sans surprise donc, on a ici un film peu mémorable, qui tient un minimum sur deux éléments : Tony Curtis en lead, et le pitch qui est quand même bien rigolo. En gros, on a l’armée américaine qui doit envoyer un caporal en permission, ce dernier est bloqué depuis des mois dans une base au Pôle Nord, et en compensation l’idée est de lui faire passer la permission absolue : plusieurs jours à Paris en compagnie d’une sublime actrice hollywoodienne. Problème : le caporal est un chaud lapin reconnu et séduisant, ce qui va forcer l’armée à organiser toute une surveillance autour du bonhomme pour faire en sorte que la permission se passe sans aucun ébat sexuel. Un récit qui donne lieu à un bon paquet de situations fun, d’autant que le personnage de Tony Curtis ne manque pas d’idées pour esquiver les contraintes qui l’entourent.

Le souci, c’est que ça fait moyennement le taf en termes de comédie : c’est drôle mais jamais vraiment plus, on esquisse plusieurs fois des sourires sans jamais rire, on sent que Edwards est assez limité dans le traitement sexuel, le film aurait sans doute eu une toute autre gueule s’il avait été fait dix ans plus tard. Même dans les mécaniques d’humour, c’est assez prévisible et répétitif (le gradé chargé de surveiller Curtis et qui fait des gaffes en permanence), ça tire trop en longueur (Curtis qui récupère les tickets de loterie), j’ignore si cela vient du fait qu’Edwards est bridé ou s’il est en train de se faire la main, mais on est très loin de la maestria vaudevillesque qu’il y aura quelques années plus tard, alors qu’il y avait clairement moyen de mettre ça en oeuvre dans ce film (l’hôtel, avec ses nombreuses chambres et le fait qu’on change Curtis d’étage, aurait pu être un fabuleux terrain de jeu).

L’autre problème, c’est que le film se vend en grande partie sur le fait que ça se déroule quasi intégralement à Paris et que… ça se voit comme le nez au milieu de la figure que ça n’a pas été tourné là-bas. Dans la totalité du film, les plans du véritable Paris se comptent sur les doigts d’une main, le reste est de la reproduction en studio, mais autant c’est quelque chose qui peut avoir de la gueule quand c’est bien fait (An american in Paris et Irma la douce sont les deux principaux exemples qui me viennent en tête) autant là non seulement c’est cheap, mais en plus ça donne l’impression que c’est fait par un décorateur qui n’a jamais vu Paris autrement qu’en photo. Si on ajoute, comble du comble, le fait que la quasi totalité des acteurs jouant les français sont en réalité des américains qui savent parler français :evil: , on peut dire que tout cet aspect du métrage est complètement foiré. Enfin, côté écriture, c’est pas foufou, on voit tout venir à l’avance, et la love-story avec Janet Leigh n’est pas vraiment convaincante : sur un personnage avec un arc narratif similaire, Wilder faisait bien mieux avec A foreign affair. Un film qui confirme que le début de carrière d’Edwards n’est pas folichon.


4,5/10
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Opération diabolique (L') - 8/10

Messagepar Alegas » Ven 20 Sep 2024, 11:05

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Seconds (L'opération diabolique) de John Frankenheimer
(1966)


C’est un film que je gardais depuis longtemps sous le coude, persuadé qu’il avait tout pour me plaire, et ça n’a pas loupé : ça se range aisément parmi les meilleurs films de Frankenheimer. J’ai pu découvrir le métrage vierge de toutes informations concernant l’histoire et son déroulé, et très franchement c’est probablement le meilleur moyen de découvrir le film tant on épouse complètement le point de vue du personnage, quitte à être malmené en tant que spectateur, notamment sur le début du film où on a très peu d’infos et on suit un personnage qui suit des indices sans trop savoir où ça va le mener ni pourquoi il le fait. Concrètement, j’ai assez peu de réserves sur le film, même si j’avoue avoir été quelque peu dérouté par la façon dont Frankenheimer aborde son récit, et qu’il y a un ventre mou en milieu de film (quand le héros essaye de se faire à sa nouvelle vie) qui vient ternir le tableau global, mais ça s’oublie assez vite comparé à la qualité du reste, et je n’ai pas trop de doutes sur le fait que le film sera encore plus appréciable lors d’une revision.

Sans spoiler, le film est une analyse super intéressante du rêve américain, qui devient ici ni plus ni moins qu’un cauchemar éveillé. On vend la vie idéale, la plus belle des maisons, le boulot et la réputation de rêve, mais on se rend finalement compte que c’est quelque chose de tellement artificiel qu’on s’en lasse vite, et qu’on en vient à regretter le caractère réel de la vie précédente, quand bien même elle avait ses défauts. Le film est parsemé de passages dialogués passionnants, comme la scène du retour à la maison, ou encore tout le passage avec le boss de la compagnie qui persuade le héros que sa vie actuelle est plus merdique qu’il ne le pense, c’est clairement ce qui permet de vendre efficacement tout ce qui va se passer par la suite.

Mais la très grande qualité du métrage, celle qui permet au métrage de se transcender, c’est clairement la forme soignée de Frankenheimer. Ce dernier était déjà un réalisateur qui n’hésitait pas à employer des partis-pris radicaux dans ses films, mais là c’est carrément du niveau de l’expérimentation, avec un montage qui vient brouiller les pistes, des cadres et une photographie qui accentuent l’étrangeté et le côté clinique, quand ce n’est pas carrément des séquences entières qui viennent, questionner, à raison, le caractère réel de ce qu’on est en train de regarder. A l’arrivée, il y a une grande œuvre paranoïaque, à la fin d’une noirceur absolue, et brillamment accompagnée par un Jerry Goldsmith inspiré. Le film ne convaincra pas grand monde à sa sortie, mais heureusement, le temps a depuis fait son œuvre avec la réhabilitation qu’on connaît.


8/10
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Sous les toits de Paris - 4/10

Messagepar Alegas » Ven 20 Sep 2024, 22:44

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Sous les toits de Paris de René Clair
(1930)


La décennie 30’s a beau être l’une des plus réputées de René Clair, j’avoue que j’ai personnellement du mal à y trouver mon compte. A nous la liberté, que j’avais découvert l’année dernière, avait déjà été une semi-déception, mais là pour le coup c’est un film que je ne qualifierais même pas de moyen. Concrètement, on est devant une love story très classique entre un chanteur de rue et une jeune femme qu’il rencontre suite à un concours de circonstances, mais l’idylle va être quelque peu perturbée par des connaissances peu recommandables du chanteur. Chose très surprenante, il se passe en réalité très peu de choses durant la majorité du récit, et j’ai presque envie de dire que le plus intéressant se déroule durant les dernières minutes, avec l’apparition du triangle amoureux. Mais à ce stade, c’est à se demander pourquoi cet élément arrive aussi tard dans le film, d’autant que la fin est particulièrement précipitée avec les deux amis qui se pardonnent d’une minute à l’autre :? .

Le métrage a la particularité d’être le premier film parlant de Clair, et c’est quelque chose qui se voit de façon évidente, avec la mise en avant de chansons pour vendre le procédé sonore au public, mais aussi plusieurs séquences complètement muettes, révélatrices d’une période où tout ne pouvait pas être tourné avec le son, et où il fallait parfois faire des choix d’une séquence à l’autre. Sur la partie sonore, on peut difficilement dire que Clair tire son épingle du jeu, mais le film possède en revanche quelques plans remarquables, notamment un plan-séquence d’ouverture qui va des toits jusqu’au visage d’une femme dans la rue, le tout dans un décor recréé en studio et qui est plutôt bien foutu. Entre ça et la prestation de Préjean qui fait un peu du Gabin avant l’heure (remarque que je m’étais déjà faite lorsque je l’avais vu dans le Jenny de Marcel Carné), c’est malheureusement les choses choses positives que j’aurais à retenir de ce film qui m’a gentiment ennuyé alors qu’il dure en tout et pour tout 1H20. Je tenterais quand même Le million à l’occasion, mais de ce que j'ai vu, René Clair m’a l’air d’être un réal à la filmographie assez inégale.


4/10
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