[Auteur] Stephen King et ses oeuvres

[ril]

Je tente à chaque fois dès qu'il sort un livre, la plupart du temps je suis décu à part pour 22/11/63, l'Outsider, l'Institut, Billy Summers,et Holly .

Par contre j'ai essayé Fairy Tales, 150 pages lues assez rapidement et là cela fait 6 mois que j'essaye de le finir, je retente de temps en temps, je lis un chapitre et j'arrête.

[Scalp]

Jessie

Premier constat après la lecture, le film de Flanagan est fidèle, pour le coup c'est une bonne adaptation (mais un mauvais film). Je savais donc a quoi m'attendre en lisant le roman, et je dois dire que je suis quand même convaincu par la capacité de King a tenir son huis clos. Alors oui on a des artifices narratifs avec ces voix intérieur mais ça va c'est pas trop relou, et ce que je trouvais pas vraiment bien amené dans le film (le viol) est ici bien mieux amené, bon c'est très malaisant à lire alors que dans le film c'est osef mais si c'est malaisant c'est que ça fonctionne. On a donc une très longue psychanalyse de cette femme qui n'a rien d'autre a faire que réfléchir à sa vie passée. Il y a forcément des longueurs, et c'est le défaut du livre, mais on reste prit par son parcours et sa soif de s'en sortir. Et puis arrive les 100 dernières pages et pour moi ça passe pas, du moment qu'elle s'est libérée, tout ce qui suit est pas loin d'être sans intérêt et j'ai vraiment subis la fin du livre. Je reste donc très mitigé, d'un côté y a un vrai savoir faire pour faire 350 pages avec une femme menottée a un lit mais de l'autre y a un côté, encore une fois avec King, je me regarde écrire qui nuise a l'efficacité du roman.

[Scalp]

Blaze

Un Stephen King de début de carrière qui s'éloigne du fantastique (même si le héros parle à son pote mort), on pense a une sorte de croisement entre Steinbeck et Richard Stark. On suit un colosse simple d'esprit qui suite à la mort de son pote veut quand même kidnapper un bébé mais dire qu'il ne pense pas à tout est un euphémisme. Le tour de force du roman est donc de nous faire apprécier un kidnappeur de bébé, on retrouve le King à l'aise dans les chroniques adolescentes. Ainsi tous les flashback sur le vie de Blaze sont largement les meilleurs passages du roman, le reste est finalement sans surprise car Blaze est un mort en sursis.
Roman court pour King et ça fait du bien de pas le voir faire des tartines pour rien.

[Scalp]

Cujo

J'ai la même sensation que pour Jessie, King sait écrire à partir de rien mais alors il a une tendance à broder sur des trucs inutiles assez chiante. Ici dès qu'on avec Cujo c'est génial, j'aurais même voulu en avoir plus notamment quand on est dans les pensées du chien malheureusement à chaque fois qu'on a un pic de tension ça débande car King retourne avec les persos pas forcément utile. Alors je comprends pourquoi il fait ça et pour le mari de Donna ça peut s'avérer utile (mais alors c'est vraiment vraiment trop détaillé toute la partie sur son boulot j'en avais tellement rien à foutre) mais clairement la femme du garagiste et son fils ça apporte strictement rien à l'histoire, et encore une fois on a une impression de remplissage. C'est con car il y a vraiment des passages mortels mais ça fait 100 pages de trop.

[Scalp]

Désolation

Il fait plaisir celui-là, j'y retrouve pas les défauts récurrents des King, on a pas des pages par dizaines sur des actions sans intérêt pour l'histoire, ici on est sur un vrai récit efficace de bout en bout, chaque qu'on a une digression elle a un vrai but et c'est pas King qui se regarde écrire.
Le début du roman est proche de la perfection avec ce flic fou qui martyrise des automobilistes sur une route déserte, ce début m'a vachement fait penser a Surveillance de la fille Lynch, c'est malsain et sans pitié (ça bute une gamine quoi). Et puis l'histoire va se mettre en place avec un groupe de personnes dont le but sera tout simplement survivre. La galerie de personnages est bonne même si on a encore un vieux écrivain (meilleur perso d'ailleurs). Quand le livre passe en mode survival c'est vraiment prenant et puis quand on a nos explications ça se tient et on peut penser a The Thing donc on est pas mal niveau référence. La fin ne vient pas gâcher la bonne impression générale. Un très bon cru de King.

[ril]

Tu as les Régulateurs écrit par Richard Bachman qui présente les mêmes personnages dans un monde parallèle et une situation différente.

[Scalp]

Oui j'ai vu, je l'ai rajouté sur ma liste.

[Mark Chopper]

Laisse passer du temps quand même.

[Scalp]

Yes j'en ai encore une dizaine en stock la

[Scalp]

Cellulaire

Déception, déception car j'y ai cru, le début est vraiment bon, c'est un des romans où King commence le plus rapidement son intrigue, ici c'est immédiat. Il y a pas de présentation des personnages et ça se fera au fur et à mesure dans l'action. J'ai bien aimé le premier trio de personnages, il y a une belle alchimie qui se crée entre eux et la description de monde qui part en couille est bien. Mais car malheureusement il y a un mais, quand il va falloir avancer King va se perdre avec des idées a la con. Alors oui on a vu tellement de trucs de zombies qu'il faut essayer de se démarquer mais cette idée de télépathie esr une idée de merde et ça plombe toute la seconde partie du roman et puis c'est finalement un peu radin en vrai péripéties avec des "zombies" et la fin est nulle.
King est fort pour s'approprier un genre et y apporter sa touche, j'ai pas trouvé ça ici et dans les œuvres de zombies il signe un truc très dispensable.

[ril]

Continue sur cette merde en matant le film.

[Scalp]

Cusack c'est un bon indice sur la qualité d'un film. Par contre tu avais mis 9 a celui-là de roman

[ril]

Putain autant ! !
Je me souviens de l'avoir lu à sa sortie.
Depuis j'ai vu le film et retenté la lecture sans grande conviction.
J'ai mis 9 aussi à tom gordon
Il faudrait que je remette à jours les notes sur certains livres.

[Scalp]

Gordon si on rentre dedans ça doit être super bien, ça me choque pas, mais alors Cellulaire c'est vraiment pas terrible pis cette fin. Enfin ça rend curieux pour le film de voir ce qu'ils ont fait pour la télépathie et les rêves, y a un gros potentiel nanard.

[ril]

C'est un gros nanard fauché avec des sfx dégueulasse.