The final conflict (La Malédiction finale) de Graham Baker
(1981)
(1981)
Le second film n'était déjà pas terrible du tout, mais ce troisième opus arrive à faire encore pire dans le grand n’importe quoi. Pourtant, la promesse du métrage est plus qu’alléchante : puisqu’on arrive enfin au moment où Damien embrasse pleinement sa position d’Antéchrist, alors qu’il est PDG d’une des plus grandes sociétés du monde (du coup faut peut-être se méfier d’Elon Musk et Jeff Bezos ), et qu’il est interprété ni plus ni moins que par Sam Neill. Pour le coup, ce choix de casting (choix apparemment porté par James Mason qui l’avait repéré) est LA grande qualité du projet. Qu’importe qu’on apprécie le film ou non, Neill incarne parfaitement la figure du mal absolu, il a la gueule parfaite pour ça, il est fait pour jouer un rôle pareil. Malheureusement, les éloges que je peux faire sur le film vont s’arrêter là, car dès le début le récit répète les défauts du précédent film (encore une fois, on va avoir une suite de morts concernant les moindres personnes qui chercheraient à se mettre en travers de Damien), et on ne peut pas dire que les nouveaux éléments soient particulièrement bien gérés.
Ceci dit, contrairement au second film, ce troisième opus flirte très souvent du côté du nanar très drôle (on a quand même le réal du Beowulf version Lambert à la barre, ce n’est pas rien ), notamment avec cette bande d’assassins qui cherchent à tuer Damien avec les fameuses dagues vues précédemment, et qui s’avèrent tous plus nuls les uns que les autres, se faisant généralement piéger comme des gros débiles, ou attaquant Damien dans les pires moments possibles (tiens, et si on cherchait à le tuer alors qu’il est entouré d’une vingtaine de chiens qu’il peut contrôler ? ). Autre élément qui vient rajouter un côté bis décalé, tout ce qui concerne le potentiel retour du Christ, et dont l’apothéose se trouve dans un final visuellement de très mauvais goût. Globalement, le film n’a pas grand chose à raconter : dès qu’on s’éloigne des assassins, on a le droit à des storylines qui durent pour pas grand chose, le meilleur exemple étant la première mort à l’écran, avec cet ambassadeur qui a mille possibilités de se suicider, mais qui va mettre dix minutes à trouver le moyen le plus capillotracté pour le faire. Enfin, tout ce qui touche à la love-story entre Damien et la journaliste est plutôt loupé, on sent qu’il y a une envie d’humaniser encore Damien, mais à ce stade c’est vraiment inutile. Un film objectivement plus nul que le précédent, mais à choisir je préfèrerais quand même revoir celui-ci, tant il m’a procuré quelques bonnes barres de rire.
Ceci dit, contrairement au second film, ce troisième opus flirte très souvent du côté du nanar très drôle (on a quand même le réal du Beowulf version Lambert à la barre, ce n’est pas rien ), notamment avec cette bande d’assassins qui cherchent à tuer Damien avec les fameuses dagues vues précédemment, et qui s’avèrent tous plus nuls les uns que les autres, se faisant généralement piéger comme des gros débiles, ou attaquant Damien dans les pires moments possibles (tiens, et si on cherchait à le tuer alors qu’il est entouré d’une vingtaine de chiens qu’il peut contrôler ? ). Autre élément qui vient rajouter un côté bis décalé, tout ce qui concerne le potentiel retour du Christ, et dont l’apothéose se trouve dans un final visuellement de très mauvais goût. Globalement, le film n’a pas grand chose à raconter : dès qu’on s’éloigne des assassins, on a le droit à des storylines qui durent pour pas grand chose, le meilleur exemple étant la première mort à l’écran, avec cet ambassadeur qui a mille possibilités de se suicider, mais qui va mettre dix minutes à trouver le moyen le plus capillotracté pour le faire. Enfin, tout ce qui touche à la love-story entre Damien et la journaliste est plutôt loupé, on sent qu’il y a une envie d’humaniser encore Damien, mais à ce stade c’est vraiment inutile. Un film objectivement plus nul que le précédent, mais à choisir je préfèrerais quand même revoir celui-ci, tant il m’a procuré quelques bonnes barres de rire.
2,5/10