par Jed_Trigado » Lun 13 Mai 2024, 20:27
Je me suis refait l'intégrale des Sopranos, ça faisait depuis quinze ans que je ne l'avais plus revue. Je la voyais comme une série parfaite de bout en bout même si son final m'avait gêné. Ca fonctionne de ouf sur trois saisons, on pourra hair Janice et Livia, mais c'est bien mal ignorer les conflits entre générations le temps passant (la frangine casse-couilles et les parents vieillissants je connais).
C'est a partir de la quatre qu'il y a des sorties de routes comme le traitement de Furio qui est expédié sans raison et c'est pire avec la 5 où certes Tony a toujours eu des contradictions profondes (tout l'arc autour de Steve Buscemi ou son spleen autour d'Annabella Sciorra), mais ou ses échanges avec le dr Melfi sont de moins en moins présents. A l'inverse, j'ai redécouvert le perso de Johnny Sack, un mec plus ou moins sous-exposé dans le récit et qui a été un authenthique allié pour Tony malgré les coups de salaud qu'il s'est pris.
Et du coup, j'ai enfin découvert le film préquel Many Saints of Newark, j'ai bien fait car les liens se sont faits immédiatement, entre les ressemblances physiques des acteurs et leurs homologues plus âgés, il y a énorméments de clins d'oeils (et ce parfois le temps d'une ligne de dialogue), mais ça s'arrête là, on a clairement l'impression de voir un centric épisode qui ne justifie jamais son staut d'oeuvre de cinéma, quinze ans après la conclusion de la série, au contraire il aurait gagné a l'avoir été a ce moment surtout quand on se rappelle de ce que j'appelle les opus "lynchiens" (le final complètement taré de la saison 2 et l'ép 5.11, des purs bijous de folie), montrer enfin les patriarches Johnny Soprano et Dickie Moltisanti qu'on avait toujours évoqué pendant de simples dialogues le temps d'un double, voire triple épisode, c'était faisable.
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris