[Alegas] Mes Critiques en 2024

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Chasse à l'homme (1941) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Dim 21 Avr 2024, 18:58

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Man hunt (Chasse à l'homme) de Fritz Lang
(1941)


Assez déçu pour le coup, le pitch laissait présager un film assez énorme où le talent de Lang pouvait s’exprimer, mais j’ai la sensation que tout l’aspect propagandiste vient prendre le pas sur le côté fun que pourrait avoir le récit, ce qui est bien dommage. C’est donc le premier film de Lang où ce dernier évoquera de plein front le nazisme avec lequel il a un historique (pour rappel, la légende veut que Goebbels lui ait offert le poste de directeur de la cinématographie du Troisième Reich), et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on sent qu’il se lâche sur la représentation de ces bad guys à l’écran. Le film commence sur les chapeaux de roues, avec ce qui restera malheureusement la meilleure séquence du métrage : un chasseur anglais arrive à s’approcher près d’une résidence d’Hitler, et à le mettre en joue juste pour le fun, histoire de pouvoir dire qu’il aurait pu le tuer s’il en avait envie. Manque de bol, le mec se fait capturer, les nazis sont persuadés que c’est un assassin et cherche à lui faire signer des aveux pour justifier une entrée en guerre (l’action se passe quelques jours avant l’invasion de la Pologne), mais il va réussir à s’évader, et donc la majorité du récit est une traque où le chasseur devient proie, et où un gradé nazi plus que persistant va aller jusqu’à le suivre en Angleterre pour avoir les aveux qu’il souhaite plus que tout.

Sur le papier, c’est une proposition carrément excitante, mais à l’écran c’est malheureusement bien moins convaincant : il n’y a pas grand chose à redire sur le film au début, mais dès qu’on est à Londres on a vraiment la sensation que le métrage essaye d’être plusieurs choses à la fois. C’est vraiment le personnage de Joan Bennett qui change considérablement le ton du récit : d’une traque très premier degré, on arrive à quelque chose qui se veut à la fois très sérieux, mais aussi qui penche du côté de la comédie, dans des passages vraiment pas dingos (le retour à la maison du héros, et dans l'appartement de Bennett, alourdissent l’ensemble, ça ne sonne pas naturel, tout fait trop forcé :? ). Si on ajoute à cela un final qui ne sait pas quand s’arrêter (le climax anti-spectaculaire marche pas trop mal, mais tout le reste sent bon la propagande sans nuances avec ce montage et la voix-off qui en rajoute :evil: ), Man hunt a vraiment les atours d’un film au potentiel en partie loupé, alors qu’il y avait moyen d’avoir probablement quelque chose de formidable dans un autre contexte de production. Heureusement, le film possède des qualités indéniables, et là pour le coup je pense particulièrement à la mise en scène et aux décors, particulièrement sur la partie londonienne. La photo est classieuse, Londres est reproduite de façon presque expressionniste (cette scène d’adieu sur le pont, enveloppé dans le brouillard :love: ), c’est un vrai régal pour les yeux, et là encore c’est dommage qu’un tel visuel ne soit pas au service d’un script plus convaincant. Une déception relative donc, mais une déception tout de même.


5,5/10
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City on fire - 8/10

Messagepar Alegas » Lun 22 Avr 2024, 20:15

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Lóng hǔ fēng yún (City on fire) de Ringo Lam
(1987)


Bon, c’est pas vraiment une surprise que j’apprécie celui-là, il a tout de même une réputation qui parle pour lui, mais j’avoue que je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi bon, et c’est pour le moment le Ringo Lam que je préfère. Ce qui m’impressionne le plus, c’est à quel point City on fire est un véritable tournant dans le cinéma HK : il arrive peu de temps après l’explosion de John Woo sur Le syndicat du crime, il offre une vision plus gritty du polar de l’époque, et c’est aussi, quinze ans avant l’heure, un avant-goût du futur Infernal affairs sur bien des points. Comme ce dernier, on a une histoire de flic infiltré qui va aller très (trop) loin, et autant ce n’est pas ce qu’il y a de plus original au premier abord, autant le traitement du sujet par Lam fait toute la différence : ici, le flic infiltré est quelqu’un qui doit aussi gérer une vie personnelle, qui doit faire des sacrifices pour son travail qui lui demande un investissement de plus en plus fort, et le mec fout sa vie en l’air au point qu’il n’arrive plus, sur la fin du récit, à déterminer où s’arrête le bien et où commence le mal.

Cette zone grise, trouble, et ce réalisme, qui tranche avec le manichéisme de John Woo (que je ne critique pas, ça fait partie de son style après tout) fait donc toute la différence, et en ce sens on a un peu l’impression de voir un mix entre le cinéma de Melville (même si c’est moins présent que chez Woo, il y est aussi question de code d’honneur, même parmi les malfrats) et celui de Friedkin (pour la forme et l’envie de réalisme), le tout à la sauce HK, un mélange qui marche super bien. L’introduction du film pose le ton, avec un homme froidement assassiné en plein marché : ça saigne de partout, les coups de couteaux font mal, on meurt après un bon moment d’agonie, bref ça ne rigole pas, et tout le film va être dans le même style avec une approche sans concession, que ce soit lors d’une scène de torture (faite par des flics sur celui infiltré), lors d’une super scène de filature où on ressort aussi essoufflé que le héros, ou enfin lors des braquages qui ont une violence sèche et qui arrive sans prévenir (que ce soit le headshot du flic au début ou la fusillade de la fin, c’est marquant).

La conclusion est dans la même optique avec un final bien dark et qui, c’est connu, a très probablement marqué un certain Quentin Tarantino alors qu’il n’avait pas encore fait Reservoir Dogs. Finalement, le seul gros reproche que j’aurais à faire au film serait toute la partie entre Chow Yun-fat qui arrive à se faire une place au sein du gang et le braquage : on sent que cette portion du métrage est rushée dans son déroulement, et l’amitié entre le héros et Danny Lee, censée être absolue et indiscutable (le mec prend quand même une balle et tue un de ses collègues pour lui) a du mal à convaincre vu qu’il y a trop peu de temps pour la faire exister. Un défaut qui empêche le film d’être rangé dans la catégorie ultime, mais en l’état c’est tout de même un sacré polar bien marquant, et qui donne furieusement envie de voir les autres opus On fire.


8/10
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Mais qui a tué Harry ? - 3,5/10

Messagepar Alegas » Sam 27 Avr 2024, 19:18

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The trouble with Harry (Mais qui a tué Harry ?) de Alfred Hitchcock
(1955)


Je tombe de haut sur celui-ci, car autant je peux m’attendre à des mauvais Hitchcock à ses débuts, ou sur sa fin de carrière moins inspirée, autant découvrir un film pareil alors qu’il était au sommet de sa gloire et de son talent, ça surprend. De toute évidence, c’est un petit film récréatif que Hitchcock tourne entre deux gros projets, et qui est adapté d’une nouvelle qu’il appréciait, le truc c’est qu’autant on imagine aisément le concept sur un moyen-métrage, autant sur un long c’est compliqué et dès que la première demi-heure est passée on sent que le film mouline jusqu’à sa conclusion. Concrètement, ça raconte les conséquences de la découverte d’un corps au sein d’une petite bourgade américaine, sauf que tout le monde se fout complètement du meurtre en lui-même, et certains sont même prêt à aller l’enterrer dans un coin, ce qui crée des situations complètement décalées.

Le souci, c’est que c’est vraiment juste ça sur plus d’une heure et demie, et autant le début est assez rigolo quand on ne sait pas à quoi s’attendre (c’était mon cas) autant par la suite c’est vraiment répétitif et pénible, avec notamment des gags qui reviennent plusieurs fois alors qu’ils sont bien lourdingues de base. De cette bobine, je ne sauve réellement que deux choses : la première apparition à l’écran de Shirley Maclaine, et la photo qui met très bien en valeur la saison automnale de l’Est américain (ce qui renforce encore plus le décalage avec ce que le film raconte). Le reste est, avouons-le, assez indigne de la part d’Hitchcock, surtout à ce moment de sa carrière. Un film déjà grandement oublié pour ma part, et je comprends mieux pourquoi il est finalement peu cité.


3,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Sam 11 Mai 2024, 16:14

BILAN AVRIL 2024


Films vus :

139 : Speed 2 : Cruise control, Jan de Bont, 1997, TV VOST : 2/10
140 : L’œil qui traîne, Stéphane Brizé, 1996, TV VF : 7/10
141 : I giorni dell'ira, Tonino Valerii, 1967, DVD VOST : 7/10
142 : The spider within : A spider-verse story, Jarelle Dampier, 2023, TV VO : 6/10
143 : Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, Ariane Louis-Seize, 2023, Ciné VF : 7,5/10
144 : Man hunt, Fritz Lang, 1941, Ciné VOST : 5,5/10
145 : It's such a beautiful day, Don Hertzfeldt, 2012, Truc VO : 6/10
146 : Lóng hǔ fēng yún, Ringo Lam, 1987, Truc VOST : 8/10
147 : Paris béguin, Augusto Genina, 1931, Truc VF : 2,5/10
148 : The Omen, Richard Donner, 1976, TV VOST : 7/10
149 : The dead don't hurt, Viggo Mortensen, 2024, Ciné VOST : 7/10
150 : Suspense., Phillips Smalley & Lois Weber, 1913, TV VO : 8/10
151 : Parabola, Mary Ellen Bute & Ted Nemeth, 1937, TV VO : 4,5/10
152 : Drive-away dolls, Ethan Coen, 2024, Ciné VOST : 5,5/10
153 : The trouble with Harry, Alfred Hitchcock, 1955, TV VOST : 3,5/10
154 : Ministry of fear, Fritz Lang, 1944, DVD VOST : 6,5/10
155 : Paris, Texas, Wim Wenders, 1984, TV VOST : 5,5/10
156 : Office space, Mike Judge, 1999, TV VOST : 6,5/10
157 : The Hitcher, Robert Harmon, 1986, Ciné VOST : 8/10
158 : Sideways, Alexander Payne, 2004, TV VOST : 8/10
159 : The Mummy returns, Stephen Sommers, 2001, Blu-Ray VOST : 5/10
160 : The first omen, Arkasha Stevenson, 2024, Ciné VOST : 6,5/10
161 : Family plot, Alfred Hitchcock, 1976, TV VOST : 4/10
162 : The Abyss, James Cameron, 1989, UHD VOST : 8,5/10
163 : Qiū jú dǎ guānsī, Zhang Yimou, 1992, DVD VOST : 7,5/10
164 : Monkey man, Dev Patel, 2024, Ciné VOST : 6/10
165 : Darkman, Sam Raimi, 1990, Blu-Ray VOST : 7/10
166 : The princess diaries, Garry Marshall, 2001, TV VOST : 4/10
167 : Firebase, Neill Blomkamp, 2017, TV VOST : 6,5/10
168 : Civil war, Alex Garland, 2024, Ciné VOST : 7/10
169 : Cooking with Bill, Neill Blomkamp, 2017, TV VOST : 6/10
170 : Annie Hall, Woody Allen, 1977, TV VOST : 6,5/10
171 : Dōng xié xī dú, Wong Kar-wai, 1994, Ciné VOST : 4/10
172 : Moonstruck, Norman Jewison, 1987, TV VOST : 6,5/10
173 : Été 96, Mathilde Bédouet, 2023, TV VF : 7,5/10
174 : Stuck on you, Bobby & Peter Farrelly, 2003, Truc VOST : 6/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Mai 2024, 10:58

RRR, S. S. Rajamouli, 2022, TV VOST : 7/10


Ah il est passé à la télé ? C'est cool.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Jeu 16 Mai 2024, 11:16

Vu sur le Netflix italien, ça a du bon les voyages à l'étranger. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Mai 2024, 14:45

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Jeu 16 Mai 2024, 19:11

Ma scène préférée du film. :love:
Autant je ne suis pas trop convaincu par la seconde moitié quand le récit se concentre plus sur l'un des deux, et que ça part dans un gros délire symbolique un peu poussif, autant toute la première partie est vraiment géniale.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Mai 2024, 19:32

Faut mater Eega maintenant.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Jeu 16 Mai 2024, 20:08

Il est dans ma watchlist depuis longtemps celui-là, je me souviens qu'une critique sur le forum de Mad Movies m'avait donné grave envie. Mais je n'ai jamais réussi à le trouver en download avec vost.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Mark Chopper » Jeu 16 Mai 2024, 20:35

Je n'ai qu'un lien nitroflare sur worldscinema.org
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Sam 01 Juin 2024, 20:33

BILAN MAI 2024


Films vus :

175 : Jabberwocky, Terry Gilliam, 1977, Truc VOST : 7/10
176 : Hellraiser : Bloodline, Kevin Yagher, 1996, Truc VOST : 3,5/10
177 : Ambush, John Frankenheimer, 2001, Truc VO : 7/10
178 : Chosen, Ang Lee, 2001, Truc VO : 6,5/10
179 : Guillaumet, les ailes du courage, Jean-Jacques Annaud, 1995, Truc VF : 5,5/10
180 : Analyze this, Harold Ramis, 1999, Truc VOST : 7/10
181 : Viens chez moi, j'habite chez une copine, Patrice Leconte, 1981, Truc VF : 6/10
182 : RRR, S. S. Rajamouli, 2022, TV VOST : 7/10
183 : The follow, Wong Kar-wai, 2001, Truc VO : 7,5/10
184 : Star, Guy Ritchie, 2001, Truc VO : 5,5/10
185 : Analyze that, Harold Ramis, 2002, Truc VOST : 3/10
186 : Veneciafrenia, Álex de la Iglesia, 2022, Truc VOST : 3/10
187 : À l'intérieur, Alexandre Bustillo & Julien Maury, 2007, Truc VF : 6/10
188 : The man who laughs, Paul Leni, 1928, Truc VO : 6,5/10
189 : Les corps impatients, Xavier Giannoli, 2003, Truc VF : 4,5/10
190 : Day of the outlaw, André de Toth, 1959, Truc VOST : 8/10
191 : Lumière et compagnie, Sarah Moon, 1995, Truc VF : 5,5/10
192 : The Bravados, Henry King, 1958, TV VOST : 8/10
193 : Kingdom of the planet of the apes, Wes Ball, 2024, Ciné VOST : 7/10
194 : Cars 3, Brian Fee, 2017, TV VO : 6/10
195 : La vingt-cinquième heure, Henri Verneuil, 1967, TV VOST : 6,5/10
196 : Courage under fire, Edward Zwick, 1996, TV VOST : 5,5/10
197 : Volver, Pedro Almodóvar, 2006, TV VOST : 6/10
198 : Spoorloos, George Sluizer, 1988, Truc VOST : 6,5/10
199 : Wings, William A. Wellman, 1927, Truc VO : 6,5/10
200 : Le péril jeune, Cédric Klapisch, 1994, TV VF : 6/10
201 : Des morceaux de moi, Nolwenn Lemesle, 2012, Truc VF : 2,5/10
202 : Furiosa : A Mad Max Saga, George Miller, 2024, Ciné VOST : 8,5/10
203 : Hable con ella, Pedro Almodóvar, 2002, TV VOST : 6,5/10
204 : Much ado about nothing, Kenneth Branagh, 1993, TV VOST : 6,5/10
205 : Midnight cowboy, John Schlesinger, 1969, TV VOST : 6/10
206 : The shrouds, David Cronenberg, 2024, Ciné VOST : 5,5/10
207 : Hannah and her sisters, Woody Allen, 1986, TV VOST : 6/10
208 : The greatest night in pop, Bao Nguyen, 2024, TV VOST : 7,5/10
209 : Miracle on 34th street, George Seaton, 1947, TV VOST : 6/10
210 : Une affaire de principe, Antoine Raimbault, 2024, Ciné VF : 6/10
211 : Reversal of fortune, Barbet Schroeder, 1990, TV VOST : 7/10
212 : The fall guy, David Leitch, 2024, Ciné VOST : 5/10
213 : The sorcerer's apprentice, Jon Turteltaub, 2010, TV VOST : 2/10


Découverte du mois :

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Lun 08 Juil 2024, 16:49

BILAN JUIN 2024


Films vus :

214 : The Predator, Shane Black, 2018, TV VOST : 2/10
215 : Nogent, Eldorado du dimanche, Marcel Carné, 1929, Truc VF : 7/10
216 : Carnet de naufrage, Claudine Bourbigot, 2004, Truc VF : 6,5/10
217 : Flying padre, Stanley Kubrick, 1951, Truc VOST : 4,5/10
218 : Day of the fight, Stanley Kubrick, 1951, Truc VO : 5,5/10
219 : Les Misérables, Claude Lelouch, 1995, TV VF : 6/10
220 : Le deuxième acte, Quentin Dupieux, 2024, Ciné VF : 5/10
221 : Frozen II, Chris Buck & Jennifer Lee, 2019, TV VOST : 3,5/10
222 : Cinderella, Kenneth Branagh, 2015, TV VOST : 2,5/10
223 : Saving Private Ryan, Steven Spielberg, 1998, Ciné VOST : 10/10
224 : Désiré, Albert Dupontel, 1993, DVD VF : 6,5/10
225 : 7 men from now, Budd Boetticher, 1956, Truc VOST : 7/10
226 : Miracle of flight, Terry Gilliam, 1975, Ciné VO : 7/10
227 : Sauvages, Claude Barras, 2024, Ciné VF : 5/10
228 : Memoir of a snail, Adam Elliot, 2024, Ciné VOST : 8,5/10
229 : Snoopy presents : Welcome home, Franklin, Raymond S. Persi, 2024, Ciné VOST : 6/10
230 : Coraline, Henry Selick, 2009, Ciné VOST 3D : 7,5/10
231 : You ought to be in pictures, Friz Freleng, 1940, Ciné VO : 8/10
232 : A wild hare, Tex Avery, 1940, Ciné VO : 7/10
233 : Solid serenade, William Hanna & Joseph Barbera, 1946, Ciné VO : 7/10
234 : Little rural riding hood, Tex Avery, 1949, Ciné VO : 8/10
235 : Duck amuck, Chuck Jones, 1953, Ciné VO : 7,5/10
236 : One froggy evening, Chuck Jones, 1955, Ciné VO : 7/10
237 : Dexter Laboratory's : Changes, Genndy Tartakovsky, 1995, Ciné VO : 7/10
238 : Steven universe, Phil Rynda, 2013, Ciné VO : 7,5/10
239 : The all-nimal, Nick Edwards, 2023, Ciné VO : 7/10
240 : Flow, Gints Zilbalodis, 2024, Ciné VO : 7/10
241 : Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson, 2009, Ciné VOST : 9/10
242 : Pendant ce temps sur Terre, Jérémy Clapin, 2024, Ciné VF : 6/10
243 : Wolfwalkers, Tomm Moore & Ross Stewart, 2020, Ciné VF : 9/10
244 : Madogiwa no Totto-chan, Shinnosuke Yakuwa, 2023, Ciné VOST : 6/10
245 : Angelo dans la forêt mystérieuse, Vincent Paronnaud & Alexis Ducord, 2024, Ciné VF : 5,5/10
246 : Le parti des choses : Bardot et Godard, Jacques Rozier, 1964, Truc VF : 5/10
247 : Lava, James Ford Murphy, 2014, Blu-Ray VOST : 7/10
248 : Inside out, Pete Docter, 2015, Blu-Ray VOST : 7,5/10
249 : Riley's first date ?, Josh Cooley, 2015, Blu-Ray VOST : 7/10
250 : Godzilla x Kong : The new empire, Adam Wingard, 2024, Truc VOST : 1/10
251 : Bakemono no ko, Mamoru Hosoda, 2015, Blu-Ray VOST : 7,5/10
252 : Coyote ugly, David McNally, 2000, TV VOST : 3/10
253 : Anyone but you, Will Gluck, 2023, Truc VOST : 6/10
254 : Kanashimi no Beradonna, Eiichi Yamamoto, 1973, Ciné VOST : 6/10
255 : Inside out 2, Kelsey Mann, 2024, Ciné VOST : 6,5/10
256 : Furiosa : A Mad Max Saga, George Miller, 2024, Ciné VOST : 8,5/10
257 : The black hole, Gary Nelson, 1979, TV VOST : 3/10
258 : Avatar : The way of water, James Cameron, 2022, UHD VOST : 8,5/10
259 : The Bikeriders, Jeff Nichols, 2024, Ciné VOST : 7/10
260 : Singin' in the rain, Stanley Donen & Gene Kelly, 1952, Ciné VOST : 10/10
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Avatar : La voie de l'eau - 8,5/10

Messagepar Alegas » Lun 15 Juil 2024, 11:05

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Avatar : The way of water (Avatar : La voie de l'eau) de James Cameron
(2022)


Première revision à la maison, et je suis assez surpris de constater qu’autant la découverte en salles est l’occasion de s’en mettre plein la vue avec l’effet wow, autant le revisionnage chez soi est, dans mon cas, l’occasion de porter un jugement plus analytique sur le film. Plus qu’au cinéma donc, cette revision aura vraiment été une sorte de redécouverte des thématiques de cette suite, que je trouve particulièrement riche en termes d’écriture. Pourtant, on peut dire que les attentes étaient particulièrement hautes : Cameron nous aura finalement fait plus attendre entre Avatar et ses suites qu’il ne l’avait fait entre Titanic et Avatar, au point que le moindre report devenait un running-gag, et puis surtout, après un tel carton, comment donner une suite qui puissent assurer la continuité d’une saga déjà planifiée par son créateur, alors même que le premier opus se suffisait amplement à lui-même ? La réponse de Cameron à cette question est pour le moins déstabilisante, au point qu’elle aura braqué bon nombre de spectateurs qui se sont contentés de penser que c’était un simili remake du premier film en milieu aquatique, pendant que d’autres ont simplement répété les critiques d’époque du premier Avatar (le fameux “il n’y a pas de scénario”), mais nul doute qu’avec les temps et avec les suites à venir, ce second opus sera revu à la hausse dans les années à venir, car il est réellement d’une richesse incroyable.

La première bonne idée de Cameron, c’est de placer l’action de son film bien après les événements du premier, et donc recréer un nouveau contexte : Jake Sully est désormais un Na’vi à part entière, père d’une famille nombreuse, le retour des humains se fait avec un nouvel objectif (plus question de récolter seulement un minerai, Pandora doit devenir la solution de secours d’une Terre qui se meurt), et on a le retour de Quarritch sous la forme d’un Avatar. Autant d’éléments qui vont venir donner un récit plus dense que celui du film original, sans pour autant sacrifier une clarté narrative dans laquelle Cameron excelle. Avatar premier du non était un grand spectacle certes, mais comme n’importe quel film de Cameron, c’était avant tout un film de personnages, cette suite l’est encore plus, au point que les relations entre eux deviennent réellement le cœur du récit, notamment les relations filiales. Jake qui cristallise tous ses espoirs dans son ainé Neteyam, Jake qui rejette Lo’ak qui est pourtant le fils qui lui ressemble le plus, Neytiri gênée par Spider, son fils de substitution, simplement parce qu’il n’est pas de la même espèce qu’elle, Quarritch qui a du mal à gérer son statut de père face au même Spider alors qu’il est un clone, et plus de la même espèce de surcroît, Kiri qui souffre du fait de ne pas avoir d’explications autour de sa conception mystérieuse, bref la totalité du film tourne autour de ces sujets de l’ordre de l’intimiste, et autant le film est un grand blockbuster avec les moyens que cela implique, autant Cameron livre avant tout un film sur la famille, dans lequel il y a des éléments d’action et d’aventure, plutôt que l’inverse.

Et c’est dingue de voir à quel niveau de complexité Cameron gère la totalité de ces éléments au sein d’un récit particulièrement fluide : le film est un aller-retour constant entre plusieurs groupes d’individus, avec des enjeux globaux et intimes différents, avec des arcs narratifs qui font sens (Lo’ak qui doit apprendre à faire son chemin hors de sa famille, comme Jake a dû le faire hors de l’armée, d'ailleurs l'attaque du requin c'est littéralement l'attaque du félin dans le premier, Kiri qui doit comprendre d’où elle vient pour savoir où elle va, Quarritch qui doit accepter et gérer sa nouvelle condition, lui qui est devenu tout ce qu’il haïssait, et qui doit refaire tout le chemin effectué par Jake Sully dans le premier film, Spider qui doit faire son choix entre humains et Na’vis alors qu’il n’est accepté réellement dans aucun des deux camps, Jake qui doit apprendre à gérer sa famille alors qu’il la gère comme un général d’armée, etc…), les groupes se séparent et se reforment toujours dans une logique thématique (rien qu’à la fin, le montage alterné entre les différents enfants qui sauvent leurs parents, c’est fort), bref pour un film qui n’est pas censé avoir de script, c’est hallucinant de complexité pour peu qu’on aille chercher un minimum en profondeur. Au final, sur le plan de l’écriture, ma seule déception relative viendrait du traitement des tribus Na’vis, qui est équivalent à celui du premier film, mais quand je lis que Cameron a l’intention de développer ça sur le troisième film, je me dis que ça fait d’autant plus sens avec le pétage de plombs de Neytiri à la fin de ce second opus (elle rentre littéralement dans une folie meurtrière au point de quasiment sacrifier un enfant), et que la nuance va sûrement découler de là par la suite.

Techniquement, cette suite passe un nouveau cap, et autant d’un point de vue purement visuel c’était prévisible, autant je suis vraiment impressionné par le bond en avant qui a été fait du côté de la performance capture, où les moindres détails du jeu d’acteur est retransmis fidèlement sur les personnages (l’occasion pour Saldana de rappeler quelle super actrice elle peut être). C’est quelque chose qui se voit d’autant plus qu’on a pendant une bonne partie du métrage des enfants à l’écran, avec tout ce que cela implique en termes de jeu, et on peut difficilement qualifier le résultat d’inauthentique. Côté mise en scène, c’est toujours dingue de constater à quel point Cameron opte pour les choix les plus lisibles possibles : impossible d’être perdu dans la compréhension de l’action, des enjeux, des emplacements des personnages, et c’est quelque chose qui se ressent particulièrement dans le climax final généreux à souhait (il doit faire dans les 45 minutes et est un vrai rollercoaster d'action et d'émotion) et qui est d’ores et déjà, à mon sens, l’un des sommets formels de son auteur. Cette suite n’est pas l’équivalent de T2, ça n’atomise pas non plus le film précédent, mais il y a une constance qualitative assez remarquable et des promesses narratives qui donnent sérieusement envie de voir au plus vite ce qui va venir. Bref, vivement Avatar 3.


8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar elpingos » Mar 16 Juil 2024, 10:50

:super:
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