[Scalp] Des bons films Inch Allah 2024

[Scalp]

2/10

Ride Along de Tim Story - 2014

J'avais pas des attentes démesurées, c'est un buddy movie réalisé par un tâcheron avec Kevin Hart, mais le facteur Ice Cube me laissait un petit espoir. Evidemment on est en terrain connu, mais on est loin des films de Donner, Hill ou Black, alors le duo en soi est du classique et pourrait même être efficace : le flic solitaire badass joué par un Ice Cube forcément parfait et face à lui on trouve le nain (il est traité de nain pendant tout le film) un peu peureux et concon, et là c'est le drame, Kevin Hart est une putain de plaie et la renommée de cet acteur reste une hérésie, alors sa popularité est exclusivement US (en France tout le monde s'en branle de Kevin Hart).
Le script est accessoire et je vais pas attaquer le film là dessus, c'est loin d'être le truc le plus raté du film, ça peut même faire le taf car ça amène les situations nécessaires pour avoir de l'action et de l'humour, mais voilà le film se rate complètement sur les 2 points. Alors que l'action soit naze je suis pas vraiment surpris, c'est Tim Story quoi, mais un minimum d'idée aurait pas été de refus, c'est complètement foireux ici, et on peut sauver aucune scène, alors oui Ice Cube nous la joue badass à chaque fois mais ça suffit pas et quand ça sort les guns c'est vraiment pas glorieux. Du coup reste l'humour, et là c'est le drame, je misais là dessus, mais à part la différence entre les 2 personnages y a rien de drôle, les punchlines de Ice Cube sont nulles (même quand il cite son classique Today was a good day) mais alors l'humour de Kevin Hart, je cherche encore, que ce mec est une plaie, il est jamais drôle, il arrête pas de jacter, il est insupportable, à coté de lui Chris Tucker est drôle, c'est dire le niveau.
Un buddy movie avec de l'action à chier et de l'humour pas drôle, une réussite.

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6/10

Call of the Wild de Ken Annakin - 1972

Le classique de Jack London a forcément eu plusieurs adaptation (j'ai toujours pas vu le Wellman), alors celle là par rapport à la dernière y a 2 avantages : y a pas de CGI, c'est tout en dur et ça donne un coté plus viscéral et violent au film et il y a pas Omar Sy, pour le reste le film avec Ford se tient plus.
Le récit de London est évidemment du vécu, et cette ruée vers l'or du Klondike lui a fait écrire des sacrés récits où l'aventure humaine est toujours puissante. Ici c'est un récit original, car si aujourd'hui ça l'est moins, une histoire qui prend un animal en personnage principal c'est une approché osée, car ici c'est Buck qu'on suit, même si le film met en avant le perso de Charlton Heston (parfait comme souvent dans ce genre de rôle). Et cette aventure à base de traineau est vraiment prenante où notre héros doit composer avec l'hostilité de la nature mais aussi celle des hommes entre vieux escrocs sans pitié et mecs sans pitié avec les animaux, bon on a aussi Michelle Mercier pour un petit atout charme qui fonctionne, la galerie de personnages fait très 70's on est dans un univers remplit de connards décomplexés. Tous les passages avec les animaux sont vraiment bons et la violence est frontale et assez surprenante même, t'as une scène où Heston dit putain ce connard de chien a encore buté un autre chien, et balek on passe à la scène suivante. Et puis cette fin reste quand même assez puissante.
Les limites du film c'est les limites du mec derrière la caméra, alors Annakin on peut le trouver sur des films prestigieux comme Le Jour le plus Long ou la Bataille des Ardennes mais c'est pas des très bons films et que le mec est clairement pas un foudre de guerre, ici c'est vraiment pauvre et si ça fonctionne c'est plus par la puissance du récit de base et la Nature qui entoure tout mais techniquement c'est faiblard et ça manque d'ampleur, le film est ni en cinémascope ni en technicolor, presque une hérésie ça pour un film de cette époque. Par contre on a vraiment l'impression que les chiens ont morflés sur le tournage.
Le film manque de rigueur dans sa narration et dans sa mise en scène, mais le récit de base est tellement solide que c'est un film qui se voit avec plaisir.

[Scalp]

4/10

Blood for Dust de Rod Blackhurst - 2023

Typiquement le genre de film que j'aimerais défendre, du néo western, une sorte de croisement entre Sheridan et Zahler mais en version Wish. Comme Zahler ça prend son temps pour développer une intrigue prévisible, sauf que chez Zahler on est récompensé d'avoir attendu avec des climax ultra vénère et inoubliable (on peut pas oublier la tête écrabouillée de In Cell Block ou la recherche de clé de son Mel Gibson), et comme chez Sheridan on voit un amour de cette Amérique des oubliés, cette Amérique du centre et des grands espaces. Alors le film est prévisible, en soi c'est pas un problème, c'est un genre éculé, on sait où on va mais l'écriture est absolument pas rigoureuse et le casting ne sauve rien. Je sauve le lead : Scoot McNairy qui s'en sort vraiment bien, alors c'est du rôle cliché du mec lambda qui se retrouve embarqué dans quelque chose qui le dépasse complètement, malheureusement le reste du casting c'est au rabais : Dorff fait de la figuration (et heureusement), Josh Lucas pas mieux et puis on a Kit Harington et sa moustache, bon lui déjà dans GOT il était nul, et depuis on peut pas dire que sa carrière soit une grosse réussite, là on peut pas lui enlever qu'il essaye autre chose, mais voilà dans un personnage parfait pour un Ben Foster (entre autre) on a donc la moustache de José Bové, oser un look c'est bien, mais si on veut porter la moustache et être classe ou dangereux faut s'appeler Sam Elliott ou Josh Brolin, car ici on s'attend plus à le voir montrer sur son tracteur que sortir un magnum et défourailler tout le monde.
Bon sinon l'histoire c'est une sorte de variation de La Mule de Clint dans un univers redneck, ça met trop longtemps à démarrer : faut attendre plus de 30 minutes avant que ça se lance vraiment et la première demi heure on l'a subit quand même pas mal, et puis quand ça commence vraiment, on est donc jamais récompensé par une scène qui sort du lot, par une idée, par un dialogue, tout est y très propre. En soi y a rien de foncièrement mal fait d'ailleurs, mais tout est très convenu et ça manque de tension, ça manque de peps, ça manque de sang, ça manque d'une vraie vision, c'est dommage car le même film avec un autre acteur que Harington et un peu plus de mise en scène et ça donnait un film tout de suite plus correct, là clairement ça donne un film osef et c'est bien le plus triste car c'est même pas assez mauvais pour qu'on s'en souvienne.

[Mark Chopper]

J'ai failli le tenter à Reims Polar, mais impossible de me caler une séance. J'aime bien Scoot McNairy depuis Halt and Catch Fire.

[Scalp]

Il est vraiment pas mauvais.

[Scalp]

2/10

Omar m'a Tuer de Roschdy Zem - 2011

Ah les faits divers, on pense souvent que ça suffit pour faire un film, mais le résultat dans 90% (voir plus) des cas ça donne un film Wikipédia qui n'a absolument aucun point de vue, aucune idée, et se contente simplement d'illustrer un article, et ici c'est totalement ça. Sauf que là c'est encore pire car on est dans un cas de figure où on ne sait finalement pas grand chose sur cette affaire, enfin on a pas le coupable, on a pas le mobile, on a pas rien de concret à part cette écriture de sang qui a fait tant vendre. Et quand on sait pas on peut broder, on peut faire du cinéma comme pouvait le faire Fincher sur son Zodiac qui reste l'exemple ultime d'une affaire non résolue.
Enfin quand je dis pas de point de vue c'est un peu malhonnête, il y en a et il est complètement unilatéral, le film fait tout pour innocenter Omar Raddad, alors pourquoi pas mais on aurait pu avoir un peu de doute, voir l'argumentation de l'opposition, faire du cinéma quoi. Et là on se retrouve devant un film très manichéen avec un coté victimisation assez insupportable.
Alors j'aime beaucoup Sami Bouajila, y a pas grand chose à lui reprocher ici, il fait le taf avec le talent qu'on lui connait (dans un rôle vraiment nul tant le personnage est sans intérêt) mais alors le reste c'est vraiment pas convaincant, le mec qui joue Verges est tellement loin du vrai, et toute la storyline avec Podalydès on a juste l'impression qu'elle est là pour arriver à 1h30 de film tellement on a le strict minimum avec ce personnage, y avait un truc à faire avec ce personnage en quête de vérité mais non ça reste succinct. Zem tente de noyer le poisson avec une construction non linéaire (c'est bien la seule idée qu'il a de tout le film tant la forme est vraiment plate), histoire que son film ne fasse pas documentaire mais c'est raté et on se dit que pour avoir un truc intéressant vaut mieux regarder Christophe Hondelatte, en plus on a de la musique pour mettre un peu de suspens, ici y a même pas ça.
Un film complètement inutile qui a rien à raconter et qui pense qu'un fait divers est suffisant pour faire un film intéressant.

[Scalp]

2/10

Monkey Man de Dev Patel - 2024

Que c'est mauvais, vendu comme un film d'action généreux et vénère, il y a arnaque sur la marchandise. Faut attendre 40 minutes, 40 putain de minutes avant qu'on ait enfin une scène de baston, et c'est long 40 minutes avec un héros qui ressemble au plongeur du pakistanais du coin, car parmi les problèmes du film on a Dev Patel qui veut tout faire. Alors il s'essaye à la réal, why not, mais il se donne le premier rôle, alors c'est cool il fait ses cascades mais entre le perso mutique et son charisme c'est juste pas possible, je peux pas rester 2h avec ce personnage qui ne propose rien. L'histoire de vengeance pourrait être efficace (enfin faudrait réécrire beaucoup de choses quand même, toute la progression du héros pour arriver à sa vengeance, les bad guy, les combats, en fait faut tout refaire), mais 2h c'est beaucoup trop long et le film se perd avec ses références à la mythologie indienne (c'est chiant) et surtout le coté lutte des classes et critique de la société, alors je dirais pas que ça a pas sa place ici mais pas loin, on regarde pas le film pour ça et surtout c'est traité à la zob.
J'aime bien dire que c'est filmé sans idée car c'est souvent le cas, alors ici je peux pas dire ça, visuellement le film est pas dégueulasse, ça je peux lui enlever même si y a ptet un petit coté sur esthétisé, et puis il y a l'action, alors pour le coup c'est vraiment pas du John Wick tant dans les chorégraphies que dans la violence. Alors les chorégraphies je sais pas trop quoi en penser car c'est filmé un peu trop n'importe comment, c'est trop près (les plans en Pov quelle idée de merde), dès que ça cut on comprend pas l'enchainement, que le mec filme près pourquoi pas mais putain surcut pas tout ça, du coup on passe plus de temps à réfléchir à ce qu'on voit qu'à apprécier la séquence, par contre y a un truc que je vais pas enlever au film c'est le coté viscéral, y a des coups qui font vraiment mal, y a quelques plans bien vénères et hardcore, ça saigne bien, c'est bien cash (bon des fois le coté numérique nique le rendu par contre) et c'est dommage car la mise en scène gâche tout ça. Et puis sur 2h on était en droit d'attendre plus d'action car on se retrouve vraiment devant un film radin, on a une séquence de 5 grosses minutes en milieu de métrage et faut attendre le dernier quart d'heure pour revoir du bourre pif et clairement le climax final est loin d'être satisfaisant (bon le fait qu'on s'en branle du perso aide pas), la baston de nombre montre bien les limites du mec, on le sent un peu perdu. Alors je veux pas être méchant car on est quand même devant un film avec une proposition (de merde) et un mec qui essaye (mal) mais le résultat est tout aussi à chier qu'un film sans idée au final. Dans un genre similaire vaut mieux voir Farang, c'est plus court, l'intro nous fait aimer le personnage et surtout l'action est bien mieux filmée, Gens trouve le bon milieu entre violence frontale, plan séquence et cut, tout ce que ne fait pas le paki.
C'était donc nul, en même temps pouvais t'on attendre autre chose d'une production Jordan Peel.

[Scalp]

5.5/10

12 Mighty Orphans de Ty Roberts - 2021

Rien de neuf sous le soleil des films sportifs si ce n'est le savoir faire des américains dans ce genre. Savoir faire toujours au service d'une histoire vraie, ils aiment bien ça les ricains, et on en a à la pelle, ici c'est donc une équipe de foot US issue d'un orphelinat dans l'Amérique de la Grande Dépression. Rien de bien original avec cette équipe d'underdog qui devra se battre contre tous pour gagner le respect. Rien d'original donc, le contexte USA des 30's apporte un petit plus et ces gamins sont détestés de tous à cause de leur statut d'orphelins. On va donc suivre Luke Wilson (étonnement bon) en vétéran de la Grande guerre qui joue ici un coach humaniste, il est un peu la force tranquille, quand il parle on l'écoute et il est immédiatement attachant, il va être secondé par un Martin Sheen parfait en docteur alcoolique. Un Martin Sheen qui retrouvait près de 40 ans après Apocalypse Now pour la première fois le grand Robert Duvall pour une scène en commun (bon Duvall ici son rôle fait plus office de caméo, on croise aussi Treat Williams).
L'histoire c'est donc une équipe d'orphelins dont la seule particularité est d'avoir seulement 12 joueurs, et 12 joueurs pour une équipe de foot US on est un peu dans la merde, la film ne propose rien d'original, on a les rebondissements attendus (blessures, conflits internes, méchants surveillants (bon lui c'est clairement un perso qui sert à rien dans le déroulement). Les matchs font le taf, bon le coté old school apporte même un petit plus par rapport aux nombreux films et ils sont sympa à suivre. Comme toujours la qualité de ce genre de films c'est l'approche sans aucun cynisme et les valeurs qui sont véhiculées. Si on aime le genre ça fait le taf.

[Alegas]

7.5/10

Vermines de Sébastien Vanicek - 2023

Alors je vais dire un truc qui veut pas dire grand chose : meilleur film de genre horrifique ever du cinéma français, ça veut pas dire grand chose car y a pas de concurrence (et qu'on me parle pas de Grave ou de l'autre merde de la meuf) mais ça enlève pas les qualités du film.
Le film a d'emblé une grosse qualité, il croit en son histoire et ses personnages, si le film est si plaisant c'est parce que la galerie de personnage tient la route (avec des vrais arcs narratifs), dans ce genre de film c'est loin d'être gagné, et le plus souvent clairement on s'en fout, ici on a une intro de bien 30 minutes et on se fait pas chier, y a de la vie, des interactions et tout le monde joue bien (chouette casting, j'y reviens plus tard). On est ici sur un genre casse gueule, le film de monstres, je me souviens même pas le dernier qui était sympa tant on bouffe de la merde dans la genre et c'est tout simplement le premier film de monstres français qui est cool (Le Pacte des Loups compte pas), c'est même le meilleur film d'araignées ever (bon y a pas une grosse concurrence, Arachnophobie c'est un peu nase). On est donc devant un film d'araignée qui va montrer crescendo avec une idée toute simple, à chaque fois qu'une araignée pond, elles deviennent plus grosse, bon je suis pas une gonzesse donc les araignées ça me fait pas peur et donc le film m'a pas fait peur mais faut reconnaître que le mec sait s'y prendre pour jouer avec nous en évitant le piège du jumpscare. Autre bonne idée scénaristique c'est d'enfermer tout le monde dans cette tour d'immeuble qui devient un personnage à part entière, le mec justifie très bien le fait de rester dans le même lieu, un lieu qui a de la gueule et qui est bien mis en valeur. Quand le film se lance vraiment ça devient ultra tendu et on a de la mise en scène !!! j'ai tellement plus l'habitude, c'est tendu, la scène de la salle de bain fonctionne à fond alors que c'est tout con, j'aime bien aussi le passage où on a le black qui cherche l'araignée dans sa chambre (y a vraiment des supers idées) et puis on a tout le passage du couloir qui doit être traversé, c'est super tendu, la réal assure, on est à fond avec les personnages, le jeu avec l'obscurité est d'une grande maitrise, bon si j'ai quelques réserves c'est un peu sur la fin, toute la partie flic je suis pas fan, c'est un peu concon et ça aurait mérité un autre traitement ou bien clairement une autre fin car les flics teubés ont pas leur place ici (par contre j'aime bien la toute fin, pour une fois on a pas une fin ouverte et c'est même une fin optimiste pour un film d'horreur). Le film se permet même d'avoir quelques répliques drôles qui fonctionnent sans que ce soit hors propos. C'est quand même bluffant de voir un premier film aussi bluffant sur la forme car on est pas devant un film qui fait du champs contre champs.
Et donc si le film fonctionne c'est grâce à son casting, Théo Christine découvert dans le biopic de NTM et revu dans BRI est clairement un jeune acteur à suivre, il a ce truc en plus qu'on peu de jeunes, un putain de charisme (c'est pas Chalamet quoi), Jérôme Niel c'est un comique du net et c'est la belle surprise du film tant il est bon, Finnegan Oldfield a pas encore la filmo à la hauteur de son talent et il joue enfin dans un bon film, et Sofia Lesaffre qu'on a vu sur dans la série Netflix de Leclerq est très bien aussi.
Pour ne rien gâcher on a une BO qui fait plus que le taf et sait rajoute de la tension sans en faire trop.
Non vraiment une belle réussite qui donne un peu d'espoir dans l'avenir du cinéma de genre français (enfin malheureusement le réal part aux USA et va faire comme tout le monde, son film de merde ricain).

[Scalp]

6/10

City Hunter de Yûichi Satô - 2024

Premier constat c'est une bonne adaptation, le film a compris l'essence du manga et du personnage, il adapte la première histoire de Hojo avec la mort de son partenaire et l'arrivée de sa soeur. Si j'aime City Hunter c'est pas pour ses scénarios, mais plus les idées à la con qui parcourent le manga et là on a donc une histoire qui se suit mais bon c'est pas foufou, et on attend donc surtout les conneries de Ryo (à noter que les sous titres sont vraiment relou car ça traduit tous les noms des personnages par les noms français de l'époque, un peu con) et c'est là que le film est trop sage. Alors on est en 2024 donc mettre en scène la teub de Ryo j'imagine que c'est compliqué mais bon sa bite est un personnage à part entière !!!! bon heureusement son coté je saute sur tout ce qui bouge est bien là. L'acteur Ryohei Suzuki a pas le physique du personnage (un peu trop petit et frèle, Ryo étant plus grand que le japonais moyen et il est mastoque) mais il signe une prestation très convaincante, il arrive à passer avec conviction de gros queutard lubrique à mec indestructible expert du tir et le mélange action/humour est la réussite du film même si j'aurais aimé un peu plus d'humour graveleux, ça se censure un peu ici et c'est dommage mais y a quelques répliques qui m'ont vraiment faire rire comme dans le manga.
Ca fait plaisir de se promener dans le Shinjuku de Hojo, et le coté sérieux fonctionne, bon le script est un peu osef mais ça se suit quand même sans ennui. Après reste la réalisation de l'action et là c'est un peu trop fonctionnelle, y a pas réellement la scène qui marque, alors on a un fight contre une meuf et un sniper qui est sympa, on a un climax contre une quinzaine de mecs mais la réal est jamais mémorable et quand ça se termine on se dit que ça manque d'un vrai gros climax qui pète des culs. En l'état on peut quand même mettre en avant la qualité d'adaptation, on est clairement devant City Hunter et pas une pale copie.

[osorojo]

Ce serait une mauvaise idée de découvrir Nicky Larson avec ce film j'imagine ? (je demande parce que j'ai mis ça dans ma watchlist sur Netflix alors que j'ai jamais rien lu / maté de l'oeuvre d'origine bizarrement (2-3 épisodes vite teuf quand j'étais gamin), alors que j'ai les 3 premiers mangas sur mes étagères)

[Mark Chopper]

Ryohei Suzuki a pas le physique du personnage (un peu trop petit et frèle

1,86 m. Pour un japonais, c'est un basketteur.

Je ne l'ai pas revu dans un film récemment, mais dans Tokyo Tribe, il n'était pas frêle

[Scalp]

Ce serait une mauvaise idée de découvrir Nicky Larson avec ce film j'imagine ? (je demande parce que j'ai mis ça dans ma watchlist sur Netflix alors que j'ai jamais rien lu / maté de l'oeuvre d'origine bizarrement (2-3 épisodes vite teuf quand j'étais gamin), alors que j'ai les 3 premiers mangas sur mes étagères)

Lis le manga !

[Scalp]

Ryohei Suzuki a pas le physique du personnage (un peu trop petit et frèle

1,86 m. Pour un japonais, c'est un basketteur.

Je ne l'ai pas revu dans un film récemment, mais dans Tokyo Tribe, il n'était pas frêle

Putain, il parait tellement plus petit.

[Mark Chopper]

Il ferait un bon Sakuragi.