[Caducia] Critiques en 2024

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[Caducia] Critiques en 2024

Messagepar caducia » Sam 27 Jan 2024, 19:32

Allez on essaye de trouver du temps et se remotiver pour critiquer par ici.
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Captives - 7/10

Messagepar caducia » Sam 27 Jan 2024, 19:54

Captives

De Arnaud des Pallières
cast :Mélanie Thierry, Josiane Balasko, Marina Foïs
Genre : drame
Durée : 01h50min
2024

7/10


Image


Synopsis

Paris, 1894. Qui est Fanni qui prétend s’être laissée enfermer volontairement à l’Hôpital de la Salpêtrière ?
Cherchant sa mère parmi la multitude des femmes convaincues de « folie », Fanni découvre une réalité de l’asile toute autre que ce qu’elle imaginait, ainsi que l’amitié inattendue de compagnes d’infortune.
Le dernier grand bal de la Salpêtrière se prépare. Politiques, artistes, mondains s’y presseront. Dernier espoir d’échapper au piège qui se referme…


Film historique qui est un peu le redite du "bal des folles" sous un angle différent et avec des personnages différents mais le même univers.
Il est peu courant dans le cinéma français de voir autant de gueules cassées féminines évoluer en même temps, étant donné que dans les castings ce genre de profils ne font pas carrière dans les premiers rôles, car peu bankables.
Dans "captives" toutes les actrices sont sans maquillage ou du moins avec un makeup imperceptible. Ainsi, même des canons de beauté (Carole Bouquet par exemple) se présentent à l'écran sans fard visible.
On retrouve quelques têtes connues dont beaucoup que je n'avais pas vu en salles dans un rôle intéressant (mis à part Marina Fois).
Josiane Balasko qui est encore moins à son avantage que d'habitude, ça fait plaisir de la revoir dans un projet dramatique plutôt que dans des navets de comédies françaises. Une directrice dans la même veine que folcoche. Contrairement aux films d'asiles masculins où il y a beaucoup d'affrontements physiques, le souffrance physiologique existe mais le personnel médical s'attache à détruire leurs sujets psychologiquement. Au final, il ne faut pas s'attendre de la violence physique pure, mais plus de la manipulation, des mensonges insidieux qui peuvent être tous aussi efficaces.

Mélanie Thierry porte le projet sur ses épaules, assumant elle aussi les plans peu flatteurs et les plans qui s'appesantissent sur les visages meurtris. Elle apporte beaucoup de grâce et d'empathie à l'héroïne, les raisons de la présence en unité psychiatrique sont nobles et constitue le moteur scénaristique.

Enfin, la fabuleuse Yolande Moreau qui là aussi est plus vraie que nature et cueille les spectateurs avec la métamorphose de son personnage, qui ne peut laisser personne insensible.

Un récit qui n'en fait pas trop dans le sadisme gratuit dans le même esprit que "The Magdalene Sisters", un bon équilibre narratif entre des séquences dures et des moments plus poétiques, l'attachement aux protagonistes est réel.
Meme si de nos jours, les abus des personnes en institution sont en diminution, cela reste d'actualité.
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Drive-away dolls - 6/10

Messagepar caducia » Jeu 14 Mar 2024, 20:54

Drive-Away Dolls

Ethan Coen
cast :Margaret Qualley, Geraldine Viswanathan, Joey Slotnick
Genre : coméidie
Durée : 01h24min
2024

6/10


Image


Synopsis

Jamie et son amie Marian, sont à la recherche d'un nouveau départ, elles se lancent dans un road trip mais les choses tournent mal lorsqu'elles croisent en chemin un groupe de criminels bras cassés.


Petite déception avec ce road movie plutôt court qui permet de passer un bon moment en compagnie des 2 héroïnes, avec un ton léger et décalé qui fait du bien mais qui sera vite oublié.
Margaret Qualley complètement à contre emploi en lesbienne assumée qui reste quand même crédible avec son accent texan et une attitude coolissime Son acolyte plus réservée va se laisser dévergonder dans ses mésaventures, pleines de rebondissements.

Ethan Coen tente de choquer avec certains accessoires, certains personnages tout en préservant de la légèreté, je pense donc que "Drive-Away Dolls" ne se contentera de choquer que les anciennes générations qui n'ont pas l'esprit ouvert sur le monde contemporain. On est loin de l'humour noir de Fargo, les héroïnes sont mignonnes mais pas attachantes pour deux sous. Il est clair que la sensualité/sexualité est au centre du récit mais mis à part une scène assez dénudée, le reste se limite à teaser le spectateur et reste gentillet. Ce voyage initiatique se déroulant en Floride, on aurait pu imaginer que E Coen utilise ces décors ou cette nature spécifique pour insérer des animaux indigènes farfelus ou des paysages art déco afin d'apporter encore plus de farfelu à l'affaire, mais rien ne transparait à l'écran, aucun élément de la sun belt n'est exploité.

Concernant les rôles secondaires, les grosses têtes d'affiches se limitent à des caméos (il y a un peu tromperie sur la marchandise), par contre Beanie Feldstein vaut le détour.

Un résultat décéptif qui permet de mettre en avant des personnages lesbiens en tant qu 'héroïnes principales sans qu'elle soient stigmatisées par les autres protagonistes. Néanmoins, peut-être qu'un développement dans la durée sur leurs passés auraient permis d'initier une empathie envers elles qui ici frôle le néant.
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Civil war - 6/10

Messagepar caducia » Ven 19 Avr 2024, 20:57

Civil War

Alex Garland
cast : Kirsten Dunst , Wagner Moura
Genre : coméidie
Durée : 109min
2024

6/10


Image


Synopsis

Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.

Le seul point réussi de "civil war" c'est son coté immersif, au cœur des scènes d'action qui restent imprévisibles. Même si le déroulé global est facile à deviner lors de la rencontre des deux personnages féminins et d'une réplique prémonitoire.

Pas convainque par l'ensemble de la mise en scène ou le montage, qui laisse la part belle a des séquences anodines sur la longueur mais qui n'apportent rien au récit ou la construction des héros.
Garland se joue des sons en appliquant des musiques décalées sur des images de violences insupportables, peut-être pour souligner que les journalistes sont devenus imperméables à ces agissements et passent à autre chose de plus réjouissant dans leur tête.

Le coté malsain de "Night Call" règne où la presse est officiellement contre les conflits mais ça fait quand même leur beurre, la recherche du meilleur scoop leur fait prendre des risques insensés alors que Garland souligne à plusieurs reprises que tu peux malgré tout vivre en ermite sans te mêler des guerres civiles sans avoir d'impact sur son quotidien.
On est loin du puissant "salvador" où l'émotion était porté par une puissante narrative et émotionnelle; plutôt que ce road movie macabre.

Les journalistes sont sans relief, sans personnalité affirmée, leur passé est au mieux survolé, motivés par leur passion, plutôt taiseux. Difficile d'éprouver de l'empathie pour cette troupe. Stephen McKinley Henderson sur lequel je n'avais pas parié un kopeck se révèle le plus attachant.
j'ai trouvé Kirsten Dunst transparente au possible.

Image

Dommage que Garland n'explique pas de façon clair les camps qui s'opposent, démontrant que ce n'est même pas clair dans l'esprit des combattants. Choisir encore artificiellement les Etats-unis au cœur du récit pour s'assurer un bon score au box office et ressortir les bannières étoilées alors que tant de conflits contemporains coexistent, je trouve cette dystopie en décalage avec l'actualité et les aspects politiques grossièrement abordés.

Un cahier des charges tout juste rempli qui aurait mérité un supplément d'ame pour faire honneur aux reporters de guerre.
Critiques similaires
Film: Civil war
Note: 3/10
Auteur: Scalp

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LaRoy - 6/10

Messagepar caducia » Lun 22 Avr 2024, 20:36

LaRoy

De Shane Atkinson
cast :John Magaro, Steve Zahn, Dylan Baker
Genre : policier
Durée : 01h52min
2024

6/10


Image


Synopsis

Quand Ray découvre que sa femme le trompe, il décide de mettre fin à ses jours. Il se gare sur le parking d’un motel. Mais au moment de passer à l’acte, un inconnu fait irruption dans sa voiture, pensant avoir affaire au tueur qu’il a engagé.


Un film policier qui mélange aussi beaucoup d'éléments comiques, qui peut faire penser au style des frères Coen.

Coté casting mis à part Steve Zahn et Steve Zahn, les autres comédiens me sont inconnus, ce qui n'est pas plus mal, comme ça on ne mise pas forcément sur le bon cheval du coupable et ça préserve bien le suspense et les rebondissements. Rien n'est cousu de fil blanc dans LaRoy, sauf Steve Zahn qui endosse un peu toujours le même rôle, mais j'apprécie beaucoup, même si la subtilité n'est pas toujours au rendez-vous.
L'ambiance et le script m'ont aussi fait penser à "love and death" démontrant que les apparences sont trompeuses ou encore "Red Rocket" dans ses protagonistes paumés.

Image


Un enchainement de rencontres improbables entre gens lambda bas du front pathétiques , des policiers bras cassés blagueurs, tout cela sur une ambiance et quelques costumes western, ça fait gentiment le job sans être un chef d'œuvre.
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Furiosa : Une saga Mad Max - 8/10

Messagepar caducia » Ven 31 Mai 2024, 20:46

Furiosa

De George Miller
cast : Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth, Tom Burke
Genre : action, SF
Durée : 02h22min
2024

8/10


Image


Synopsis

Dans un monde en déclin, la jeune Furiosa est arrachée à la Terre Verte et capturée par une horde de motards dirigée par le redoutable Dementus. Alors qu’elle tente de survivre à la Désolation, à Immortan Joe et de retrouver le chemin de chez elle, Furiosa n’a qu’une seule obsession : la vengeance.


Tout comme son prédécesseur, Furiosa reprend des codes baroques et extravagants, du grand spectacle visuel garanti qui n'est pas forcément au gout de tout le monde. On ne peut pas le nier, il y a quand même beaucoup d'imagination au niveau de l'exécutions des scènes d'action, des accessoires employés, tout en restant homogène et fidèle à l'univers originel, en rajoutant quelques freaks et gueules cassées à droite à gauche.

Image


Malgré la durée respectable du film, on ne s'ennuie pas et les enjeux sont clairement définis, pour moi l'équilibre est parfait. Malgré l'heure d'attente avant de rentrer dans l'action pure et dure, le background de furiosa est capital et bien amené.
Miller reprend globalement la même mise en scène et colorimétrie que Mad Max, qui visuellement est une réussite et unique en son genre.

Chris Hemsworth incarne le clown de service et malgré une prestation mauvaise avec aucune subtilité, ça ne plombe pas le métrage qui a d'autres qualités qui font oublier cette piètre interprétation.
La galerie de personnages est riche, même si la plupart ne fait que passer et montrer leurs sales têtes de consanguins. On découvre un peu plus la cité et ses tribus mais il reste encore beaucoup à découvrir.

Image


Furiosa, même si c'est une icone féminine et féministe est complètement asexuée ici. Enfant ce n'est qu'un bel objet qu'on marchande pour une destinée plutôt glauque puis adolescente et adulte, elle perd ses attributs féminins pour devenir une arme de guerre ayant la vengeance dans ses veines. Anya Taylor-Joy en bonne actrice caméléon assure et reste sobre. En espérant qu'elle ne cède pas à filmer 15 suites de furiosa...
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Blue & Compagnie - 6,5/10

Messagepar caducia » Mar 04 Juin 2024, 20:56

Blue & Compagnie

De John Krasinski
cast :Cailey Fleming, Ryan Reynolds, John Krasinski
Genre : comédie
Durée : 01h44min
2024

6.5/10


Image


Synopsis

Bea, une jeune fille, découvre un jour qu'elle peut voir les amis imaginaires de tout le monde. Commence alors une aventure magique pour reconnecter chaque enfant à son ami imaginaire oublié.

Image


Petit film sympathique plutôt destiné à un jeune public mais qui reste mignon si vous êtes adulte (pas trop gnan gnan).
Le mélange entre monstres animés et images réelle fonctionne bien au niveau de la mise en scène, même si le design des bestioles reste inégal.

Le sujet de fond est assez grave, le deuil et la maladie mais je ne suis pas sure que les plus jeunes vont capter les sous entendus car n'est frontal, tout est suggéré quant aux aspects dramatiques de l'histoire. Une axe narratif plutôt positif à l'image du réalisateur et du personnage qu'il incarne également dans le film.

Cailey Fleming que je n'avais pas reconnue mais qui a joué dans walking dead est plutôt convainquante, jouant mieux que Ryan Reynolds sur l'aspect dramatique et psychologie.
Reynolds reste dans son registre classique plutôt monotone mais arrive à étonner au niveau du jeu physique.

Globalement le script est fluide sans trop de longueurs, un moment de grâce avec la scène danse avec Fiona Shaw. Le cadre New Yorkais donne clairement envie de s'y téléporter, même si joue clairement sur des clichés touristiques avec un petit coté rétro sympathique.
Coté humour, il est bien présent et les gags sont honnêtes sans être à se plier en deux. Le personnage de Blue fait forcément penser à Sulli de "monstres et Cie" avec un physique de colosse et une mentalité sensible et douce.

Un résultat attendrissant, policé dans l'ensemble qui permet de s'évader, de se couper du monde. qui assure visuellement.
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Bad Boys : Ride or die - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 09 Juin 2024, 19:28

Bad Boys Ride or Die

De Adil El Arbi, Bilall Fallah
cast : Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens
Genre : comédie, action
Durée : 01h55min
2024

6.5/10


Image



Synopsis

Cet été, la franchise Bad Boys est de retour avec son mélange iconique d'action explosive et d'humour irrévérencieux. Mais cette fois-ci, les meilleurs flics de Miami deviennent les hommes les plus recherchés d'Amérique.

Image


Je pensais aller voir encore une suite en mode brainless, sans attente particulière.
Suite directe de Bad Boys for Life, les 2 réalisateurs reprennent les commandes et aussi de nombreux éléments cléfs de la franchise: un humour assez présent (ce qui devient rare dans les action movies de nos jours), les décors de Floride avec palmiers, néons et filles en maillot de bain et de l'action à revendre.

Globalement, ça ressemble beaucoup à Bad Boys for Life avec une structure narrative identique, mais c'est mieux maitrisé et un humour moins lourd. On monte en puissance par contre coté action pour se rapproche de "fast and furious "et des cieux, tout en gardant un certain "réalisme" surtout niveau apesanteur. Et une mort digne d'un "die hard".
Des séquences d'action plutôt bien chorégraphiées, lisibles, variées (voire jouissives dans leur excès et ces décors bien trouvés). Le scénario est sans fioriture, même si on arrive à deviner les traitres bien en amont, ça reste plaisant à suivre. Pas mal de seconds couteaux connus qui ne tombent pas dans le surjeu.
Malgré un certain coté familial à cette sage, cet épisode est étonnement généreux et bodycount et hémoglobine.

Le seul bémol, dans ce copié/collé de déjà vu c'est qu'on perd notre attachement aux duo de flics, le coté émotionnel est artificiel car Lowrey et Burnett passent leurs temps à s'engueuler / se taquiner ou à se sauver les miches. Le tandem bascule souvent dans l'excès et les mimiques peu subtiles mais assurent le spectacle niveau cascades.

Une bonne surprise divertissante sur le moment, qui se regardera à nouveau dans quelques temps sans déplaisir.
Critiques similaires
Film: Bad Boys : Ride or die
Note: 6/10
Auteur: Scalp

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Re: [Caducia] Critiques en 2024

Messagepar pabelbaba » Dim 09 Juin 2024, 19:52

T'avais bien aimé le précédent?
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Caducia] Critiques en 2024

Messagepar caducia » Lun 10 Juin 2024, 06:43

Pour le précédent, il y a ma critique dans la base.
J'avais trouvé ça correct sans plus ( de mémoire l'humour était plus en dessous de la ceinture) et la méchante était nullissime.
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Re: [Caducia] Critiques en 2024

Messagepar pabelbaba » Lun 10 Juin 2024, 08:01

Ok, merci! :super:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Alien : Romulus - 7/10

Messagepar caducia » Mar 20 Aoû 2024, 20:19

Alien: Romulus

De Fede Alvarez
cast : Cailee Spaeny, David Jonsson, Archie Renaux
Genre : sf
Durée : 01h59min
2024

710


Image



Synopsis

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers…


Une bonne surprise étant donné que je n'attendais pas grand chose de cet nième épisode de la saga.
Un casting jeune avec pour la plupart des inconnus, dont l'héroïne déjà vu dans Priscilla et Civil war, je ne l'avais pas reconnue. Une jeune recrue prometteuse qui assure dans ce 1er rôle.
La force des 2 premiers Alien résidait dans la brochette de personnages charismatiques de l'équipage, de leurs backgrounds, leurs relations permettant un certain attachement et de préserver le suspense un maximum tout en découvrant les recoins du vaisseau.
Production contemporaine oblique, le déroulé des présentations est raccourci et le suspense vis à vis de la nature de l'alien écourté, mais le public comprend vite les liens au sein de la fine équipe qui va s'aventurer dans une station inconnue.
Alvarez trouve un bon équilibre en reprenant de façon fidèle les décors anxiogènes, les luminosités et les armes de m'époque, tout en y apportant des éléments nouveaux et originaux qui ne détonnent pas pour autant. (petit bémol pour la fin, un peu too much, limite de mauvais gout).
Le personnage d'Andy est le plus intéressant car sans lui l'équipage ne peut pas grand chose, il est le pivot de l'histoire et sert à faire basculer la narration selon son état psychique ou de programmation.

Des effets spéciaux impressionnants, de haute qualité qui mixe les effets à l'ancienne et de CGIs numériques.

Quelques bémols, les seules punchlines sont des resucées, l'humour est quasi absent.
Pour moi, le fin gâche un peu tout : un mélange de ce qui a préexisté et une reprise ultra classique des confrontations finales de la saga qui laisse le spectateur perplexe.
Critiques similaires
Film: Alien : Romulus
Note: 3/10
Auteur: Scalp

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Barbares (Les) - 4/10

Messagepar caducia » Sam 14 Sep 2024, 17:09

Les Barbares

De Julie Delpy
cast : Julie Delpy, Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte
Genre : comédie
Durée : 01h41min
2024

4/10


Image



Synopsis

A Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle - l’institutrice donneuse de leçons, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil. Alors, au bout du compte, c’est qui les barbares ?


Si vous avez vu la bande annonce du film, vous avez vu toutes "les meilleures blagues" du film.
Julie Delpy met du cœur dans ce film, ancré dans un village de Bretagne de son enfance, mélangeant histoire personnelle et témoignages de proches. On retrouve de façon assez lointaine des inspirations de "qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?", mais l'ambiance générale est vraiment inoffensive avec une vision plutôt binaire du mondial actuel.
C'est grâce aux personnages les plus caricaturaux ( Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte) qu'on arrive à esquisser quelques sourires grâce à des situations cocasses ou des répliques avec un racisme assez tiré par les cheveux.

Un résultat plutôt bienveillant, pas très subtils qui manque de mordant et de rebondissements.
Une mise en scène basique, des décors assez limités (peut-être volontairement), même si l'objectif du film n'est pas de nous faire voyager, Paimpont ne donne pas trop envie...
Julie Delpy incarne l'un des rôles principaux en institutrice optimiste et débrouillarde qui inspire la sympathie, mais ça suffit pas. Un brin de folie supplémentaire n'aurait pas été de refus.
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Emilia Pérez - 6,5/10

Messagepar caducia » Sam 21 Sep 2024, 08:43

Emilia Perez

De Jacques Audiard
cast : Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón
Genre : drame
Durée : 02h10min
2024

6.5/10


Image



Synopsis

Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.

Meme si je n'ai pas été 100% embarquée par Emilia Perez, il faut avouer qu'il y a de l'originalité et un certain culot qui est vraiment improbable sur le papier.
Karla Sofía Gascón est une vraie révélation, donnant de sa personne et donnant une certaine crédibilité au chef de cartel reconverti en femme humaniste.
L'intrigue repose surtout sur le secret sur le passé et l'identité actuelle de l'ex-mafieux.
L'avocate ( Zoe Saldana) fait le lien entre le présent et le passé d'E Perez à ses risques et périls. Saldana assure elle aussi ainsi que dans les parties musicales et se libère du maquillage de ses dernières grosses productions , et ça lui va bien.

Je suis moins fan de ces moments chantés, chorégrahiés, ostentatoires pour "faire passer un message" qui sont des slogans recyclés, peu innovateurs, mais celà apporte un certain caractère et orginalité au film.
Selena Gomez campe un personnage plus en retrait, pour moi elle ne méritait pas tellement un prix à Cannes, mais ça se discute.
Un trio de femmes fortes qui sont complémentaires dans leurs combats. Des portraits dépeints de façon excessive ou lourdingue parfois mais les enjeux de l'intrigue permettront au public de s'accrocher à l'un entre eux jusqu'au dénouement.

Bilan mitigé par excès de mélodrame, touches de mauvais gout pour un résultat inégal mais qui vaut le coup d'oeil.
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Emmanuelle (2024) - 2,5/10

Messagepar caducia » Dim 22 Sep 2024, 07:46

Emmanuelle

De Audrey Diwan
cast : Noémie Merlant, Will Sharpe
Genre : érotique ??
Durée : 01h47min
2024

2.5/10


Image



Synopsis

Emmanuelle est en quête d’un plaisir perdu. Elle s’envole seule à Hong Kong, pour un voyage professionnel. Dans cette ville-monde sensuelle, elle multiplie les expériences et fait la rencontre de Kei, un homme qui ne cesse de lui échapper.


Un film qui ne sert vraiment à rien. N'ayant pas vu l'original, je ne peux pas comparer mais je pense que c'était forcément mieux vu le nombre d'entrées et plus sulfureux.
Ici, mis à part 2 scènes un peu plus olé olé c'est d'une platitude extreme en termes de narration et de sexy. Noémie Merlant que j'aime bien par ailleurs, qui démontre encore que se dénuder ne la dérange pas, nous offre une prestation catastrophique sans ame ni émotion, qui a un regard vide, évoluant dans un palace de luxe et prisonnière de celui-ci. Peut-etre qu'Audrey Diwan a voulu vendre un certain charme à la française digne d'un glaçon.
Noémie Merlant n'est pas non plus la meilleure personne à caster pour Emmanuelle, mignonne mais qui manque de piquant.

Quelques tetes connues au niveau des seconds couteaux: Will Sharpe, Naomi Watts, Jamie Campbell Bower qui sont dignes de figurants (mis à part Will Sharpe qui est un peu plus présent et magnétique que les autres).

Ils ont du signer une gros chèque et une clause de non nudité car ne comptez pas sur eux pour donner de leur personne.


Image

Niveau réalisation, celà peut ressembler à une pub de parfum avec un cadre principal un hotel de luxe qui fait écho à la froideur de son héroine principale. C'est plutôt esthétique mais on ressent un sentiment d'étouffement global. La ville de Hong Kong n'est quasi là que sur le papier, pas du tout exploitée.
Coté sexytude, Emmanuelle choisit des amants plutot moches et volages et cette histoire doit nous démontrer qu'il y a une évolution mais je ne l'ai pas vue.
On touche plus au voyeurisme, au jeu du chat et de la souris sur un rythme lancinant avec des scènes étranges de bouquets qui se fanent ou de petits fours qui se jettent, surement un évocation de la jeunesse qui se meurre au fil des ans.

Un résultat peu inspiré, sans intéret léthargique.
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