Predators de Nimród Antal
(2010)
(2010)
Premier vrai film Predator depuis le 2 (il aura fallu vingt ans mine de rien) et ça se foire dans les grandes largeurs avec un résultat pas loin d’être aussi catastrophique que le AvP Requiem. C’est d’autant plus con que le concept est quand même assez cool il faut l’avouer : exit le Predator qui arrive sur Terre, ici ce sont des soldats humains de tous horizons capturés qui sont lâchés sur une planète avec des Predators, et qui vont servir de proies pour une grande chasse. C’est juste dommage que ce soit écrit n’importe comment et ce, dès le départ : les premières interactions entre les différents protagonistes qui se découvrent au fur et à mesure sont complètement ridicules, impossible d’y croire. Ça ne s’arrange malheureusement pas avec la suite : ce sont sensés être des personnages choisis pour leurs capacités guerrières, mais la plupart donnent le sentiment d’avoir été inventés sur un coin de nappe en cours de déjeuner tellement ce sont des clichés ambulants (Danny Trejo, le yakuza, etc…) et tout ce que ça veut développer en guise de twists est complètement raté (le perso de Fishburne, et la révélation autour de Topher Grace, sérieux qui peut écrire un truc pareil et se dire que ça va fonctionner dans un tel contexte ?).
Bref, ça n’est pas convaincant une seule seconde, et ce n’est pas l’enrobage qui améliore les choses : un réal choisi directement par Robert Rodriguez ne peut pas être un bon choix, et ça se vérifie ici avec un film assez moche, sombre pour rien, et jamais inspiré que ce soit dans l’action ou dans les moments plus posés, même le plan qui révèle qu’ils ne sont pas sur Terre est naze. Et puis bon, avec un concept pareil, on pourrait se dire que ça va être la fête sur l’iconisation du Predator, mais même pas, ça devient juste un adversaire parmi tant d’autres, même le 2 dont je ne suis pas fan arrivait à faire quelque chose de nettement mieux sur ce point. Idem pour tout ce qui touche au retour à l’état sauvage, c’est complètement loupé avec le personnage de Brody qui ne dégage rien, impossible de s’attacher à ce personnage constamment détestable. Un mauvais film, rien de plus, rien de moins.
Bref, ça n’est pas convaincant une seule seconde, et ce n’est pas l’enrobage qui améliore les choses : un réal choisi directement par Robert Rodriguez ne peut pas être un bon choix, et ça se vérifie ici avec un film assez moche, sombre pour rien, et jamais inspiré que ce soit dans l’action ou dans les moments plus posés, même le plan qui révèle qu’ils ne sont pas sur Terre est naze. Et puis bon, avec un concept pareil, on pourrait se dire que ça va être la fête sur l’iconisation du Predator, mais même pas, ça devient juste un adversaire parmi tant d’autres, même le 2 dont je ne suis pas fan arrivait à faire quelque chose de nettement mieux sur ce point. Idem pour tout ce qui touche au retour à l’état sauvage, c’est complètement loupé avec le personnage de Brody qui ne dégage rien, impossible de s’attacher à ce personnage constamment détestable. Un mauvais film, rien de plus, rien de moins.
2/10