[Scalp] Des bons films Inch Allah 2024

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3/10

Road House de Doug Liman - 2024

J'en attendais vraiment rien car faire un remake de Road House est vraiment une idée de merde et ça se confirme. Au jeu des comparaisons le film est perdant sur tous les points, alors que Doug Liman est clairement un meilleur technicien que le réal de l'original (car bon Bourne et Edge of Tomorrow ça reste des films vraiment carrés) ça se voit pas vraiment ici. On a donc la même histoire mais fait avec le talent de tous ces remake qui réussissent à complexifier pour rien des trucs tout simple, ici les enjeux simplistes de l''original sont remplacés par des trucs complètement balek (bordel ce bad guy de la honte, alors Ben Gazzara était écrit à la zob mais c'était Ben Gazzara avec ta tête d'enculé, ici on a un petit blondinet fils à papa complètement ridicule). Le film a quand même une bonne idée, y a pas le perso de Sam Elliott dans le film, ça évite la catastrophe de la comparaison. Alors on pourrait se dire que Gyllenhaal est bien, notamment car Liman essaye vraiment de le mettre en valeur, mais y a un vrai coté fake dans la coolatitude du personnage, là où Swayze l'était naturellement, alors ok la scène où il emmène les mecs qu'il a marave à l'hopital est marrante mais c'est clairement un des seuls bon moment du film. Le bar qui était si emblématique (y avait vraiment un truc qui se dégageait de ce lieu) est ici un truc quelconque dans un décors lambda, le groupe de blues est là mais c'est clairement moins bon, époque oblige on oublie aussi la nudité gratuite et la petite scène de cul si 80's. L'homme de main qui était un acteur inconnu mais qui savait en imposer est ici remplacé par un Connor McGregor en roue libre totale, sa prestation nique le film tellement il en fait des caisses, alors si on prend McGregor c'est justement car c'est un personnage over the top mais ici clairement il casse les couilles tout étant trop.
Reste les bagarres car bon on regarde la film pour ça, et si l'original pouvait être battu sur un point c'est bien sur ça, mais même pas, Liman a décidé de filmer au plus près des acteurs et des fois ça fonctionne mais le plus souvent c'est laid (d'ailleurs le film est vraiment moche de manière générale, j'ai pas check le budget mais la photo est horrible) et puis ce climax sur l'eau avec des bateaux qui volent, j'ai juste un truc à dire : Pourquoi ?
Et comme le dirait le plus grand philosophe de ce siècle, j'en attendais rien mais je suis quand même déçu.

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5/10

Vincent doit Mourir de Stéphan Castang - 2023

C'est un film de genre français, quand j'ai dis ça j'ai tout dis. Ca part d'une bonne idée de départ, c'est simple et efficace avec ce pauvre type qui se fait agresser de manière aléatoire par des gens qui pètent un câble en le regardant. Mais voilà passé l'efficacité de son intro on va se retrouver devant un film qui ne sait pas trop où il veut aller à l'image de son héros, un héros avec lequel j'ai beaucoup de mal. Alors en soi Karim Leklou est un acteur avec un vrai truc mais clairement son physique et sa gueule inexpressive, son coté droopy, son manque évident de charisme font que c'est dur de rester avec lui pendant tout le film et surement qu'ils se sont dit que ça donnait un coté taiseux au personnage alors que ça lui donne surtout un coté cassos.
Passé dont son intro, le film va se perdre petit à petit et des scènes qui pourraient être chocs sont très pauvre sur la forme et même finalement dans le fond, quand il se fait agresser par les gamins, il y avait clairement un truc à faire ici et là on sent vraiment le mec qui n'ose pas, il a une idée mais il y a va pas à fond, même chose pour la scène de la fosse septique qui se voudrait viscéral et qui est juste foirée. Le film va alors faire du surplace, l'intrigue ne se relance pas et l'idée de départ reste finalement une idée de départ qui sera pas vraiment développée, alors on a bien un personnage féminin (Vimala Pons convaincante) qui va arriver pour relancer un peu l'intrigue mais ça reste très convenue (voir mal écrit, on croit pas une seule seconde à leur histoire un peu chelou) et je dirais même assez paresseux, entre le retour du père et le final apocalyptique du pauvre on est vraiment devant une fin plus que décevante, jusque dans sa dernière minute qu'on a l'impression d'avoir vu 50 fois et c'est clairement une fin sans couille alors qu'on aurait vraiment avoir pu un truc un peu plus marquant. Après le coté la victime qui se voit accuser par tout le monde c'est pas con dans l'idée mais je trouve ici assez maladroit dans le traitement. Et l'impression général c'est que le film semble préférer son concept à ses personnages, sauf qu'un film sans personnage c'est pénible.
Et puis le film aurait pu être meilleur avec un peu de cinéma car ici sur la forme ça reste vraiment le minimum syndical, suffit pas de mettre un zic à la Carpenter pour avoir un film à la Carpenter, on sent le mec qui veut mettre une ambiance, mettre vouloir ça veut pas dire réussir.
Alors je vais pas être méchant car c'est bien que le cinéma français ose ce genre de film mais en l'état c'est pas vraiment meilleur que le film Netflix avec Sandra Bullock (j'ai zappé le titre), la moyenne car je suis de bonne humeur mais en vrai j'aurais clairement pu mettre 3 sans sourciller.

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8/10

Stand de Joslyn Rose Lyons - 2023

Les docs sur les sportifs c'est toujours casse gueule car bon on peut pas dire qu'ils aient tous un grand intérêt, entre les sportifs trop lisses comme Messi ou Federer, ceux faussement rebelle mais qui on rien à raconter comme Anelka, c'est finalement ceux sur des mecs un peu moins connus qui sont le plus sympa (celui de Peter Crouch était vraiment cool). Ici c'est donc Mahmoud Abdul-Rauf anciennement Chris Jackson, quand on suivait la NBA dans les 90's c'est pas un nom inconnu, déjà parce que le mec était super fort (Steph Curry avant Steph Curry comme ça a été dit plusieurs fois), ensuite parce qu'il avait une particularité, le mec avait le syndrome de la tourette, pas commun pour un sportif et puis évidemment sa conversion à l'Islam avec son changement de nom mais surtout donc le fait qu'il reste assis pendant l'hymne national, et les ricains avec leur hymne de merde ils cassent vraiment les couilles. Enfin avant d'en arrivé là, on retrace tout le parcours de ce joueur presque hors normes, ses années fac avec Shaq où c'était alors lui le mâle alpha (et entendre Shaq en dire du bien ça fait son effet car le mec quand il veut détruire un mec il le fait avec style), on a un passage assez surréaliste où il joue dans le Mississippi et où tout le public raciste s'en donne à coeur joie dans le plus grand des calmes, son arrivée en NBA et ses débuts décevants (enfin ça va quand on regarde les stats mais c'est à partir de sa 3ème saison qu'il va tout casser) et puis très vite la polémique. Une polémique qui va tout simplement shot down sa carrière, le mec pouvait vraiment aspirer à mieux et la NBA l'a foutu à la porte, et personne ne l'a soutenu et comme il dit avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui ça aurait vraiment différent. Et là on voit que tout le monde a fermé sa gueule, que Stern a pas fait son job et que le mec a été blacklisté et c'est allé tellement loin (après les évènements du 11/09) que le KKK a brulé sa maison. Mais le plus intéressant c'est vraiment de voir comment il parle de ça, il a aucune amertume ou rancoeur, il parle avec beaucoup de hauteur là dessus alors que clairement on lui a volé sa carrière.
Pour les autres intervenants on a donc Shaq, Ice Cube mais aussi Mahershala Ali qui a eu une carrière de basket à la fac.
Sur la forme c'est léché et y a des supers archives, non vraiment un excellent doc sur un mec qui le mérite.

[Mark Chopper]

Tu l'as vu où ?

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DL. J'ai encore le fichier si tu le veux file moi ton mail je ferais un upload ce soir

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4/10

Land of Bad de William Eubank - 2024

Mouais c'est pas foufou, j'étais pas en mode exigeant parce que réal inconnu, Russel Crowe en second rôle (et depuis un moment c'est clairement pas un gage de qualité) et un lead qui a moins de charisme que son ex et son frère.
Alors ici c'est une version low cost de Lone Ranger de Berg, sauf qu'au lieu d'avoir Marky Mark et Taylor Kitsch, on a les frères Hemsworth (mais pas celui qui sait jouer dans la famille) et Milo "j'ai jamais rien fait après Heroes". On va donc suivre une équipe de Black ops (ou truc dans le genre) et le gros Russell derrière son PC (et toutes les scènes dans les bureaux sont vraiment relou), la première demi heure est interminable, y a rien à se mettre sous la dent, les acteurs sont nuls, les persos sans intérêt, heureusement quand les premières douilles arrivent ça devient un peu meilleur, alors rien de fou mais au moins ça fait pas trop cheap quand ça mitraille. On a donc la mission qui part en couille et notre héros qui va se retrouver seul avec les gros méchants qui le traquent, bon c'est pas terrible comme course poursuite, et les pauses où Crowe et Hemsworth discute c'est osef au possible, y a bien que quand Milo fait son retour dans le film que c'est un peu cool. Si je vais pas être trop méchant c'est parce que par moment y a des petites idées (une caméra qui suit une chute, des mises à mort bien cool et cash, une vraie violence) et que quand ça passe en mode 100% action c'est presque sympa sauf que le film est finalement assez radin à ce niveau et on se fait quand même chier car évidemment ça dure 2h et que c'est dialogué avec les pieds. Bref c'est pas terrible, reste quelques chargeurs vidés, des explosions, des quelques headshot jouissifs, on peut pas dire que ça fait le taf.

[Scalp]

2/10

Rue des Dames de Hamé & Ekoué - 2023

C'est nul, alors j'ai tenté car c'est réalisé par les mecs de la Rumeur mais comme le dirait Rudy Gobert : Reste dans ton sport. Car voilà Ekoué est clairement top 10 all time des rappeurs fr (voir plus) mais alors réalisateur c'est pas son truc. Sur le papier pourquoi on a une sorte de chronique sociale avec une vie de quartier mais alors rapidement on en a strictement rien à foutre des personnages et leurs petits problèmes, pourtant Garance Marillier est bien comme souvent et Sandor Funtek est clairement un acteur qui est en train de monter et il déçoit pas (depuis sa prestation de Kool Shen, me rappelle plus si c'est dans le film ou la série par contre). Mais voilà ça pas grand chose à raconter, une femme enceinte avec son mec qui sort de prison et qui ont donc des problèmes d'argents, bon alors au moins le film ne tombe jamais dans le misérabilisme sauf que ça reste en surface et que ça flirte un peu avec le thriller mais jamais ça saute le pas du coup tout reste tiède et même carrément chiant.
Chiant car on en a rien à foutre des persos, chiant car c'est du vu et revu et que tout y est très cliché, chiant car ça manque de scènes marquantes (bon à la rigueur quand on a Funtek à l'écran le film gagne un peu en intérêt mais c'est surtout parce que avant c'est vraiment nase), chiant car les duo de réal est incapable de mettre de la vie dans ce quartier, y a pas d'idée, c'est vraiment faiblard sur la réal et on sent des mecs qui veulent par trop charger la mule et puis on sent le coté rappeur qui revendique pas le plus finement possible car le seul vrai enculé du film est un flic
La fin se voudrait surement émouvante, mais non c'est nul, ça fonctionne pas, y a rien qui fonctionne de toute façon, toute l'intrigue avec le footballeur on sent que c'est pour essayer de faire un truc qui colle avec ce qui se passe aujourd'hui mais c'est mal foutu.
Bref Ekoué retourne rapper et laisse le cinéma aux autres.

[Scalp]

0/10

La Prochaine fois je viserais le coeur de Cédric Anger - 2014

Y avait des indices sur la qualité du film, l'acteur, le réal (Un Tueur c'est une belle daube aussi), le sujet, mais non fallait que je tente. Alors les films de serial killer français ça vole jamais haut et là c'est vraiment mauvais. Alors on peut pas enlever une chose, le film a un parti pris, il choisit de rester entièrement sur Canet, pas de bol car c'est un mauvais acteur mais surtout le film se perd dans une caricature de portrait psychologique bien lourdingue avec un acteur qui en fait des tonnes et où on charge bien la mule (oh bein tient il est impuissant), on le voit se flageller, pleurer nu sur le carrelage de sa salle de bain, mater caché dans l'obscurité, alors qu'on aurait pu avoir une autopsie du mal on a la gueule de con de Canet qui a jamais été aussi inexpressif (et pourtant il a déjà mis la barre très haute en terme de non jeu et ici alors qu'il devrait être glaçant on passe surtout le film à se foutre de sa gueule), alors on pourrait dire que le réal n'essaye pas d'expliquer l'inexplicable sauf qu'à coté de ça il a finalement rien à raconter. Le problème c'est qu'en se concentrant uniquement sur le tueur, le film n'a aucun second rôle, aucune enquête et le suspens fonctionne jamais. On est donc juste devant un film avec Canet qui tire la gueule et qui balance des punchlines bien honteuse et qui veut expliquer la vie avec son frère (que ces passages sont lourds).
Le film pourrait avoir un coté ludique puisque le tueur étant un gendarme (alors eux ils sont vraiment cons à toute époques) et qu'il enquêtait sur lui, mais même ça le film en fait rien d'intéressant. On pourrait se dire que le coté froid est une qualité mais ça créé une telle distance qu'on en a rien à foutre de ce qu'on voit (y a une séquence de meurtre qui devrait être glaçante et qui au final se révèle juste ridicule, on sent que le mec a aucune idée pour mettre la tension dramatique nécessaire), ça m'a a un peu fait penser au déjà bien foireux The Killer inside Me. On se retrouve devant un film où le mec filme le vide, le néant, l'ennui, et on se fait chier la bite et évidemment ça dure 2h.
La musique en fait des caisses, la photo en fait des caisses, Canet en fait des caisses. Rien à sauver. J'ai vu des Faite entrer l'accusé bien plus sympa. Un film qui vise surtout à coté.

[Jed_Trigado]

Il y a le joli cul d'Ana Girardot, c'est mieux que rien.

[Scalp]

Et sa poitrine aussi.

[osorojo]

La Maison vaut le coup d'oeil (pervers) au passage pour apprécier sa plastique

[Scalp]

0/10

Le Salaire de la Peur de Julien Leclerq - 2024

Voilà, voilà, voilà, que dire. Alors pour s'attaquer au classique de Clouzot (ou Friedkin, mais lui je l'ai pas revu depuis 10 ans donc je vais pas comparer) faut soit avoir des grosses couilles, soit être complètement con, bon ici c'est clairement l'option 2.
Que Leclerq ait moins de talent que Clouzot c'est pas le scoop du siècle mais ici ce qui choque c'est clairement les choix narratifs, alors ça veut se démarquer de l'original mais ici ça se démarque pas, ça fait n'importe quoi. Le film réussit à complexifier une intrigue qui allait à l'essentiel (une fois l'intro passée), alors on multiplie les personnages (sans intérêt), on multiplie les interactions (non mais sérieux ces mecs à turbans complètement clichés), on multiplie même les péripéties (l'intro sert à rien, c'est l'intro d'un mec qui a pas confiance en sa capacité de raconter une histoire car il aurait pu nous faire comprendre tout ça pendant le voyage mais non on nous montre bien tout pour être sûr que Kévin puisse bien comprendre pendant qu'il mate ses vidéos tik tok) mais tout est foiré ou foireux.
La force de l'original était de nous tenir en haleine avec 3 fois rien, ici on a un gunfight complètement con (a quel moment c'est une bonne idée cette scène avec des camions remplit de nitro et comment des dizaines de mecs avec avantages de nombres et de positions ne puissent pas toucher une seule fois), un sniper aveugle, une traversée de champs de mine sans idée et ce qui était le passage fort du film avec Montand qui écrase son pote on a ici un truc tellement nul (et oh quelle surprise Sofiane est un traitre, Sofiane qui d'ailleurs s'appelle Gauthier dans le film, à quel moment il a une tête de Gauthier celui là).
Chez Clouzot on vivait avec les personnages, on avait des vrais dialogues intéressants, Charles Vanel était génial et sa relation avec Montand un truc absolument parfait (c'était le vrai coeur du film), ici on se bouffe une relation fraternelle conflictuelle complètement éculé et une relation amoureuse qui sert à rien.
Le casting à la base j'avais rien contre, Gastambide je déteste pas, Lenoir j'aime bien, Girardot finit encore topless ( elle doit avoir une clause dans son contrat qui dit qu'elle doit être à poil dans tous les films) et Sofiane peut être un bon acteur (à défaut d'être un bon rappeur) mais les personnages sont nazes et ils existent jamais au delà de l'archétype qu'ils sont censé être, le mec a vraiment pas compris ce qu'il remake en fait. Et puis cette fin sans aucune puissance émotionnelle, c'est fort de faire un truc aussi nul avec un tel matériaux de base. Quand on a un mort chez Clouzot c'est poignant, c'est fort, c'est du cinéma, ici c'est oh tient Sofiane a explosé, oh tient Gastambide se sacrifie, merde spoiler, désolé.
Et on arrive au dernier point, la réal, alors j'en attendais pas des masses parce que bon on parle de Clouzot et que faire mieux c'est compliqué mais là c'est chaud comme Leclerq ne fait rien, la tension omniprésente de l'original s'est fait la malle, le montage parfait fait place à un produit lambda qui pourrait très bien être un épisode de Joséphine Ange Gardien.
Ah oui et on apprend aussi avec ce film que Eric Serra est toujours vivant, et toujours aussi nul. Un film sans aucun intérêt. Vivement que Leclerq remake le Cercle Rouge avec Bilal Hassani. A la base je voulais pas mettre 0 mais il m'a énervé ce film.

[lvri]

Tu as été courageux de tenter ça...

Vivement que Leclerq remake le Cercle Rouge avec Bilal Hassani.

[Mark Chopper]

Tu as été courageux de tenter ça...

Je te trouve bien cynique. L'histoire est bonne à la base, alors pourquoi pas ?

C'est typiquement le genre de film qui nécessite deux ou trois suites pour pleinement développer son univers. Peut-être même un ou deux spin offs en séries télévisées que j'ai hâte de découvrir.

[Scalp]

C'est jouable les suites et spin off en plus.