*2024* Classement annuel des BKRiens

[Criminale]

La Zone d’intérêt : 6,5/10

Il m’a fallu attendre les 5 dernières minutes pour enfin ressentir ce qu’il se passe juste à côté de cette maison.
C’est beau et soigné mais y’a pas grand chose de marquant pendant 90% du film je trouve.

[Alegas]

Argylle : 2/10

Ça fait mal au cœur de voir Vaughn tomber aussi bas. J'étais pourtant client du préquel Kingsman alors qu'il se faisait défoncer partout, mais là c'est impossible à défendre.
Très mal écrit, affreusement moche (et ça a coûté 200 millions ?!), même pas impressionnant niveau réal, chaque concept de séquence tombe à l'eau généralement à cause du traitement visuel (la scène de patinage, sur le papier, why not, mais à l'écran ça ne marche pas), et le moindre acteur essaye de dépasser l'autre dans un concours de surjeu.
Ça restera probablement dans ma shortlist des pires films de l'année.

[ril]

Iron Claw : 6.5/10
Même avis qu'Alegas.
La 2eme partie est trop rushée pour ressentir une émotion, dommage.

[Dionycos]

Sans jamais nous connaître : 7/10

J'aurais aimé mettre plus tellement j'ai été touché par cette histoire de deuil d'orphelin. Chaque scène avec les parents me touche en plein cœur.
Je ne peux malheureusement pas en dire de même de la romance gay, pourtant premier argument de la promo du film, qui tranche un peu trop avec le reste (la narration suit un schéma redondant "scène avec les parents/scène avec Paul Mescal" qui ne s'enchaine pas toujours bien), avec un dénouement à la fois attendu et forcé.
J'en garde quand même beaucoup de positif, et j'apprécie les multiples lectures qu'on peut avoir de tout ça.

[Mark Chopper]

de la romance gay

Alors ça, ce n'est ni dans le livre, ni dans la première adaptation ciné.

[Dionycos]

OK, donc ça explique pas mal cette sensation de truc en trop. J'exagère bien sûr, l'homosexualité du perso reste un sujet présent tout le long, y compris avec les parents où c'est bien intégré aux échanges, mais le développement de l'histoire avec Mescal est moins naturelle.

[Alegas]

de la romance gay

Alors ça, ce n'est ni dans le livre, ni dans la première adaptation ciné.

Pourtant à voir la BA j'ai l'impression que c'est le cœur du film.

[Mark Chopper]

C'est bien pour ça que je n'avais pas compris au départ que c'était une nouvelle adaptation

Sans spoiler, le cœur du film, c'est le deuil d'un orphelin. En fait, ça me rappelle un peu une storyline de Il était temps de Curtis.

[logan]

C'est la même chose dans "sans te connaitre" avec la "romance gay" greffé et je met romance gay entre paranthése car pas du tout le sujet pour moi au final sans trop en dire.

[Dionycos]

On est d'accord, même là ce n'est pas le sujet. Mais je parle de romance gay pour rester à la surface des choses, et pour rappeler que la promo du film tourne quasi que là dessus.
Sacré escro le distrib français pour le coup. Leur bande annonce, campagne d'affichage + sortie le 14 fevrier. Ils ont tout fait pour nous vendre un Call me by your name.

[Alegas]

Daaaaaali ! : 7/10

[francesco34]

Je vais finir par me demander pourquoi j'ai fait un tel rejet de ce film!

[Mark Chopper]

Parce que c'est le film d'un tocard ?

[Kakemono]

Le cercle des neiges : 7,5/10
Je vais faire un peu redite, mais on a ici une adaptation haletante et touchante de ce drame.

Daaaaaalí! : 6,5/10
Du Dupieux pur jus, surréaliste jusqu'au bout.

Argylle : 2,5/10
Un film d'action / espionnage bas de gamme, dont les rares bonnes idées tombent à l'eau tellement tout est mal exécuté et cousu de fil blanc.

[Dionycos]

Ferrari : 6/10

Casting américain qui "talk lak tis", accent rital ridicule dans la bouche d'Adam Driver, Penélope Cruz et Shailene Woodley, académisme plombant, des maladresses qui frisent l'amateurisme (ces transitions de l'enfer entre certaines scène), emphase sur la vie perso et les coucheries d'Enzo Ferrari, la première heure m'a laissé sur la ligne de départ.
Puis peu à peu, un beau récit émerge autour du deuil et l'instinct de mort, qui transpire dans tous les aspects de la grande course finale, ahurissante de danger. Je comprends pas comment un truc pareil a pu exister. Dans un sens, le projet global me rappelle pas mal First Man de Chazelle. L'angle choisi est assez similaire.