[Pabelbaba] mes critiques en 2024

[Alegas]

Bon par contre faut proposer des tickets albaniens si on part dans cette direction.

[Jed_Trigado]

J'ai le coffret Wild Side.

Bon courage.

[Mark Chopper]

Bon par contre faut proposer des tickets albaniens si on part dans cette direction.

Je peux te proposer une production Kim Jong-il : Pulgasari

J'ai le coffret Wild Side.

Voilà, tu vas pouvoir faire du tri dans tes affaires. Marie Kondo sera fière de toi.

[pabelbaba]

Nan mais j'ai essayé le coffret, depuis il est dans un carton, sans avoir fini aucun des 4 films.

[pabelbaba]

Highlander : Endgame de Douglas Aarniokoski - 2000

Challenge Christophe Lambert

Il me fait de l’œil depuis longtemps celui-là. Je dois l'avouer, j'aimais bien la série, alors voir Totof, Adrian Paul et Donnie Yen dans le même film... ça me titillait l’hypothalamus.

Ceci dit, pas vu le 3, ni revu les 1 et 2 depuis belle lurette. Mébon, je crois que dans la bonne vieille tradition de la franchise, la cohérence avec les films précédents a été mise au placard et le placard a été défoncé à la hache et au lance-flamme. Ici il faut relier les histoires de Connor et Duncan MacLeod et ma foi... ben c'est pas complètement idiot. Pas un mot sur Ramirou, ni Zeist, on semble faire table rase du passé. L'important c'est plus le lore de la série et Adrian Paul se retrouve au centre de l'histoire, avec les éléments développés dans la série (persos qui reviennent et les veilleurs). Ce qui n'est pas pour me déplaire, puisqu'on revoit la trogne de Peter Wingfield!

En plus, quelques idées pas idiotes sont ajoutées, comme le sanctuaire ou le veilleur renégat, qui questionnent un peu le sens de la vie d'immortel.

Mais passé ces quelques éléments scénaristiques sympathiques, le reste est nanardesque au possible. On commence avec un générique de plus de deux minutes avec les noms qui apparaissent et disparaissent sur fond noir. La tristesse... On enchaîne avec Totof énigmatique qui a des répliques de merde, des flashbacks aussi moches que dans la série, des plans aériens sur l'Ecosse façon pub d'agence de voyage, une introduction des méchants d'une débilité inouïe et une histoire de vengeances croisées bien trop alambiquée pour ce qu'elle a à raconter. Miam. Sans parler du granméchan, incarné par Bruce Payne, spécialiste des séries B râtées ou Z, qui reste fidèle à lui-même.

Fort heureusement, les combats ressemblent à quelque chose, Donnie fait ses coups de pieds sautés signature, mais j'aurai du mal à me remettre de sa mort (rien pigé) et des faux raccords délirants du fight final. On passe d'un bâtiment ancien façon monastère à une usine en un saut et alors que les persos se battent dans des flaques d'eau dans un sous-sol, le plan suivant ils sont sur une passerelle métalique en hauteur... Généralement je ne fais pas gaffe à ça, mais là c'est complètement abusé. Comme la scène de sexe, labellisée Hollywood Night, qui sent bon les 90s. Ou la coiffure de Totof, qui sent bon le do it yourself.

Du coup, oui c'est objectivement nul, cependant j'y ai trouvé un peu de ce que j'étais venu chercher et m'attendant à tellement pire, ben je n'ai pas passé un si mauvais moment.

3,5/10

[Scalp]

Ah oui il y a Donnie dans celui là.

[pabelbaba]

D'ailleurs ce n'est pas plus mal qu'il ne soit qu'un homme de main, il évite d'être trop ridicule avec des dialogues en carton.

[osorojo]

Je l'avais vu au ciné, j'aurais mis 0 perso en sortie de salle -_-"
Je me rappelle encore du montage de la baston finale, honteuse, et je m'étais fait ch*er comme pas permis (bon le fait d'avoir payé ma place avait du jouer sur mon moral). En revanche, aucun souvenir de Donnie.
Faut arrêter le whisky devant tes totof hein, ça commence à se voir là.

[pabelbaba]

Nan mais c'est objectivement nul. Faut vraiment aimer la série et Donnie pour y trouver un peu son compte.

[ril]

C'est Endgame où une fausse bande annonce avait été faite avec des magiciens, des portails, bref rien de ce que l'on peut voir dans le film, juste pour avoir des investisseurs.

[pabelbaba]

En effet, il y a quelques trucs zinzins pas dans le film : le méchant coupé en deux qui se dédouble, l'épée qui lévite devant lui, le passage façon sliders, l'orbe.

[Alegas]

Du film, je ne me souviens que de l'enchaînement de mouvement présenté en début de récit et que Lambert va utiliser pour forcer son sacrifice. Il me semble que j'étais sorti de la salle plutôt content de ce que j'avais vu, même si je n'avais probablement rien compris à la mythologie.

[Alegas]

Ronin de John Frankenheimer - 1998

Encore un film que ma mémoire n'a pas franchement voulu conserver très longtemps, si ce n'est cette course poursuite BMW Vs Peugeot 406.

Pourtant, il a pas mal d'autres choses à proposer. En premier lieu, une mise en place de film de casse vraiment chouette, avec peu de dialogues, de bonnes tronches, quelques punchlines et Natascha McElhone qui s'en sort pas trop mal au milieu de cette testostérone. Cependant, si sur le papier le casting est plutôt sympa (avec trois méchants de James Bond!), de Niro ne fait pas d'étincelles et Reno montre largement ses limites.

Autre point faible : le scénario, bourré de "oh bah ça ça tombe bien! à partir de l'arrivée à Nice, donc assez rapidement. Sans parler des fusils de Tchékov laissés ça et là et qui n'en sont pas. Sérieux, elle sert à quoi l'intro avec de Niro qui planque son flingue et ouvre la porte de derrière dans le bar?

Le film se rattrape avec une réalisation au-dessus de la moyenne et en particulier avec cette poursuite dans Paris (qui vaut celle de GI Joe en terme de géographie ), mais aussi l'utilisation des décors français. On a finalement assez peu de Paris carte postale, les quais sont bien utilisés et l'intérieur du Zénith rend vraiment bien sur pellicule. Pareil pour Nice et Arles, étonnamment en hiver, qui offrent des rues étroites assez funs pour les prises de vue en bagnole.

Du coup, on a un heist movie pas mauvais, mais pas dingue non plus, avec de beaux morceaux de bravoure, mais un enrobage moyen, notamment dû à une fin à rallonge pas forcément nécessaire. Note rigolote, Amidou fait une apparition et rappelle que malgré un talent limité, il a côtoyé un paquet de réalisateurs de renom.

6/10

[Jed_Trigado]

Le film se rattrape avec une réalisation au-dessus de la moyenne et en particulier avec cette poursuite dans Paris (qui vaut celle de GI Joe en terme de géographie ), mais aussi l'utilisation des décors français. On a finalement assez peu de Paris carte postale, les quais sont bien utilisés et l'intérieur du Zénith rend vraiment bien sur pellicule. Pareil pour Nice et Arles, étonnamment en hiver, qui offrent des rues étroites assez funs pour les prises de vue en bagnole.

Même si c'était un peu la mode dans des prods us a l'époque de tourner dans le sud de la France (on avait Risque Maximum et Double Team quasiment a la même époque), Frankenheimer, je trouve que ça reste le cinéaste étranger qui a su le mieux filmer notre pays.

[Mark Chopper]

Je vois bien les défauts, mais ça reste un film très attachant.