[Pabelbaba] Mes critiques en 2023

[osorojo]

Pitain je suis dans le même cas que ton premier paragraphe.
Je le reverrais bien aussi pour voir si je suis devenu aussi aigri que toi
Et bien entendu la révélation de ton 3ème paragraphe, dont je n'ai aucun souvenir, n'y est pour rien.

[pabelbaba]

Arrête, c'est pas de l'aigreur, c'est juste que ça me parle moins. Et puis maintenant on est peut être un peu trop habitué au numéro de Bill Murray.

[Mark Chopper]

C'était vraiment une redite pour Murray après le Coppola Jr.

(Tu m'as remis le full frontal en mémoire... Toute une époque révolue.)

[pabelbaba]

C'était vraiment une redite pour Murray après le Coppola Jr.

Sans parler de La Vie Aquatique, même si la partition diffère un peu.

[pabelbaba]

Revu le Robin des Bois de Disney en présence du fiston et c'est franchement chouette. On parle de l'effet salle, mais avoir un gamin mort de rire à côté de soi, ça suffit largement à faire la séance.

J'ai profité du BR pour découvrir la fin alternative avec Robin blessé et le Roi Richard qui déboule pour empêcher le Roi Jean de l'achever et ça aurait eu clairement plus de gueule. Dans la version définitive la fin est quand même méchamment expédiée. D'ailleurs j'avais oublié que le générique d'intro était si vide et juste constitué de diverses animations de personnages présentes dans le film sur un fond gris bien tristounet. Ca sent très fort les économies de tous les côtés.

[pabelbaba]

Les Maîtres du Temps de René Laloux - 1982

Laloux, Wul, Moebius et Manchette sont dans le même bateau, qui pourrait imaginer qu'ils tomberaient à l'eau?

Je ne l'avais jamais vu, mais forcément ça me titillait. Je savais que l'animation n'était pas top, mais là c'est vraiment le minimum du minimum. Les plans fixes sont légions, il est rare que plusieurs choses bougent en même temps, on s’appesantit trop sur certaines séquences et les visages varient méchamment d'une scène à l'autre. Parfois on sent que le perso féminin a été dessiné par Moebius, mais à certains moments on dirait plutôt du Druillet. Et puis cette scène de baignade où les animateurs ont dû tout donner alors qu'elle a un intérêt proche du néant, c'est assez étonnant. Sans parler des couleurs, franchement moches, avec des aplats peu travaillés.

Sympa, non?

Côté dramaturgie, cette course contre la montre pour sauver un gamin n'est pas franchement échevelée. Malgré des scènes chocs, difficile de prendre les dangers au sérieux tellement le rythme ne ressemble à rien en raison des soucis techniques, mais aussi parce que les péripéties des "sauveurs" ne cassent pas trois pattes à un canard. Cependant, le film arrive à susciter un peu d'intérêt de part son esthétique à part, ses moments autres, son twist dont je n'ai pas bien pigé le pourquoi et parce que Moebius transpire un peu de-ci, de-là, malgré tout.

Du coup ça donne un film zarbi et mal fagoté, mais que j'ai du mal ne pas aimer un peu.

5/10

[pabelbaba]

Une Nuit à l'Assemblée Nationale de Jean-Pierre Mocky - 1988

Je ne vais pas cacher que l'actualité m'a un peu poussé à le regarder, d'autant que le souvenir de Y a-t-il un français dans la salle? laissait présager une satire politique un peu autre.

Justement, c'est un peu le souci d'être vraiment "autre"!

Comme pour son Y a-t-il..., Mocky part de faits divers politiques plus ou moins avérés avec des personnages inventés, mais qui en rappellent de vrais. Ici ce sera le trafic de décorations. Il est vrai que le thème en lui-même est ridicule, mais Mocky en rajoute des louchées entières. Alors Poiret royaliste... why not. Jacqueline Maillan en Arlette Laguiller... moui... bon... mais Michel Blanc, élu nudiste, dont on voit la kikoute 20% du temps, c'était pas forcément une idée lumineuse. Sans parler de la kyrielle de micro-rôles sans intérêt dont les répliques sont au mieux absurdes, il est très difficile de s'accrocher à l'histoire. D'autant que les seconds rôles font plus que piquer. Darry Cowl, Jean Benguigui, Isabelle Mergault... on touche le fond et on creuse encore.

En plus de cela, on a des séquences d'humour grotesque qui sortent de nulle part et préfigurent les écueils sur lesquels Mocky ira s'empaler à la fin de sa carrière. Le gars de la DST qui perd ses membres : pas compris. Roland Blanche qui baise dans un glaçon géant : pas mieux. Les gars qui grillent sur la barrière du camp nudiste électrifiée : mon dieu... Ca tire le film vers la pantalonnade de luxe et lui fait perdre tout mordant. Déjà que le reste n'était pas folichon, mais avec ces conneries les derniers espoirs s'envolent.

Finalement on est bien plus proche du Bénévole que de Y a-t-il....

1/10

[Jed_Trigado]

Ca donne envie, surtout Michel Blanc en nudiste, je savais pas qu'il avait joué pour Mocky.

[pabelbaba]

Ca ne m'étonne pas plus que ça que Michel Blanc ne s'étende pas sur ce film.

On le voit tellement à poil qu'on en oublie sa coiffure.

[Alegas]

On le voit beaucoup De Niro ou il est juste sur l'affiche pour vendre le film ?

[pabelbaba]

[pabelbaba]

Pas pu atteindre les 100 films cette année... La faute à la fatigue et au hockey. On va tâcher de redresser la barre en 2024, sachant que l'an passé c'est HK qui m'a apporté le plus de bonnes surprises avec Holy Flame, Limbo et EEATO.