Bouncer T12 de Boucq, sobrement intitulé
Hécatombe.
Boucq nous sort un récit d'un bloc de près de 140 pages, à nouveau sans Jodo.
Ben c'est du lourd, dans tous les sens du terme. Encore une histoire de trésor et de faux-semblant, mais Boucq arrive quand même à sortir de sa poche des twists qui tiennent la route alors que ce genre de scénario a été vu, revu et rererererevu. Il y a bien quelques petites facilités à droite à gauche, mais c'est acceptable. En revanche, le titre annonce la couleur, il ne faut pas s'attacher aux persos. Ca charcle bien et c'est crade. Même sans Jodo, les persos prennent cher.
Côté dessin... ben c'est Boucq... ça envoie du couscous boulettes avec supplément merguez et poulet. Même si on a moins de planches spectaculaires qu'à l'accoutumée compte-tenu des nombreuses scènes de palabre, il s'en sort toujours et sa facilité transparaît des cases. D'autant que cette belle édition noir et blanc grand format lui rend bien hommage.
C'est assez dingue de se dire que la série ne s’essouffle toujours pas.