[Scalp] Shit Movie 2023

[Alegas]

6/10

The Bounty de Roger Donaldson - 1984

Mes visions des 2 précédentes versions remontent trop pour jouer au jeu des comparaisons (enfin on est quand même obligé de comparer), mais la version avec Brando reste assez ultime dans ma mémoire. Cette version fait un peu office de curiosité car elle a un casting prestigieux, bon à l'époque à part Hopkins et Lawrence Olivier les autres c'est surtout des jeunes qui avaient pas (ou peu, Gibson était en train de devenir l'icone qu'il allait être pendant 10 ans) percé, ça fait donc drôle de voir Mel Gibson donner la réplique à Liam Neeson et Daniel Day Lewis (bon on a aussi Bernard Hill et un acteur fétiche de Guy Ritchie, j'ai la flemme de chercher son blaze).
C'est une production De Laurentiis donc on a tout l'argent à l'écran, avec Tahiti en décors évidemment paradisiaque (on évite pas le coté carte postale mais c'est pas gênant) et un Bounty qui a été reproduit à l'identiquen, mais malgré tout c'est moins ambitieux que la version de 62). La différence la plus évidente c'est le coté sensualité beaucoup plus explicite, dans les versions précédente c'était forcément plus soft et ici toutes les actrices sont seins nues et on a un long rituel. Mais là où le film arrive à s'imposer de lui même c'est avec sa version plus nuancé du Capitain Bligh, il est moins odieux que Charles Laughton et Trevor Howard et le film se présente comme un flashback où Bligh rend des comptes à l'amirauté sur la perte de son bateau et ça le rend presque sympathique, ou du moins il est pas détestable, de même Gibson est pas forcément un héros (mais là c'est plus parce qu'il est vraiment effacé) et ce serait plus fidèle à la réalité historique.
C'est une histoire en 3 temps, le passage du Cap Horn qui est efficace malgré les limites de mise en scène du fils de Donald, le passage à Tahiti et la mutinerie, alors si sur les 2 premiers Donaldson s'en sort bien (enfin dommage qu'on ait pas eu la version de David Lean prévu à la base), pour la mutinerie puis toute la dernière partie du métrage, c'est pas une grosse réussite. Et là on peut mettre ça sur les épaules de Gibson qui justement n'avait pas encore les épaules pour un tel rôle (il était clairement trop jeune), il est effacé là où Brando était magnétique, et il se fait manger par Hopkins qui clairement lui vole la vedette. Et du coup la mutinerie n'est pas vraiment bien traitée, c'est con.
A la BO il a y l'un des 2 compositeurs que j'exècre et qui est un malus à chaque fois pour moi, bon ici c'est pas Eric Serra, c'est donc Vangellis, et lui c'est ptet même encore pire, j'aime aucun de ses scores et ces 2 tocards je trouve qu'ils ont une capacité à toujours faire des zic à coté de la plaque, en plus d'être de la merde.
Une belle aventure maritime mais on peut regretter le choix de Donaldson qui même si il est pas spécialement mauvais, il n'a pas vraiment un style et il se contente juste d'illustrer et malheureusement le film n'a pas le souffle que pourrait avoir ce genre de film, du coup c'est clairement la moins bonne version des 3 mais ça reste tout à fait honorable.

[Scalp]

2/10

Bohoja de Jung Woo-sung - 2023

Un mec sort de 10 ans de prison et veut quitter le milieu pour avoir une vie normale mais ses anciens employeurs sont pas de cet avis, alors un pitch comme ça c'est du vu et revu mais c'est simple et ça peut être efficace donc c'est toujours le genre de film auquel j'ai envie de laisser une chance, en plus en lead c'est Jung Woo-sung (qui réalise aussi ici son premier film) alors c'est pas l'acteur coréen le plus bankable ou mémorable mais je garde une sympathie pour lui depuis Musa (surement un des films coréens les plus sous coté), donc why not.
Le film commence donc avec la sortie de prison du mec et là c'est parti pour 45 minutes d'intro où il se passe clairement rien, alors si ça prenait le temps pour nous faire apprécier ce personnage, le voir reconstruire sa nouvelle vie avec sa fille qui ne le connaît pas, mais non même pas, il observe sa famille de loin, va voir son ancien boss, ça traine, il se passe rien, on découvre aussi un duo de tueur, un des pires duo que j'ai vu à l'écran depuis un moment, on sent la volonté d'en faire des persos cools mais ils sont surtout horripilants à toujours jacasser pour rien, le tout avec le jeu outrancier coréen qui peut vite devenir un calvaire dans certains films.
Bon l'intro est chiante, mais allez la suite peut relever le niveau, et ben non en même temps je mets 2 donc forcément qu'il y a rien qui relève le niveau, on va donc avoir des scènes d'actions sans idée (bon à la rigueur y a une chute sans coupe sympa où je me suis dis il est cool le plan mais bon c'est la seule fois) avec le duo de tueurs qui va être séparé et un qui va se retrouver en otage avec notre héros, pendant que la gamine est kidnappée par la tueuse, et on fait pas grand chose de ce cas de figure pas si fréquent, quand au big boss et ses hommes de mains, ils sont juste là pour faire de la figuration, faut pas s'attendre à de l'action jubilatoire avec notre héros qui va tout défourailler. Et voilà le problème du film c'est qu'il nous donne jamais ce pour quoi on le regarde, il veut jouer sur un ton un peu plus sérieux/drama sauf que ça ne fonctionne pas car le réal a pas été foutu de nous faire aimer ses personnages du coup on subit le surplus de bon sentiment et drame alors qu'on veut juste voir du sang.
Et comme j'ai dis quand ça bastonne c'est pas fameux, entre une course poursuite sans intérêt visuel, une baston chorégraphié par Philipe Croizon et filmé par Gilbert Montagné et un final bien con, on peut dire plus le film avance plus il creuse sa tombe.
Des bonnes surprises made in Corée c'est devenu de plus en plus rare.

[lvri]

6/10

The Bounty de Roger Donaldson - 1984

Découvert il y a peu, et bien apprécié la séance. Je pense pas que je donnerais beaucoup plus en notation (peut-être 6.5-7 max). Hopkins s'impose vraiment face au reste du cast.
Assez d'accord avec toi pour le coup, sauf que, perso, j'aime bien Vangelis

[Scalp]

Vangellis c'est vraiment viscéral,.

[Scalp]

4,5/10

Boiler Room de Ben Younger - 2000

Je vais être un peu généreux avec ce petit thriller très prévisible qui est clairement une version teen de Wall Street (film ouvertement cité lors d'une scène sympa) avec une touche de Fight Club avec cette voix off un peu ironique, on peut y voir aussi un peu de Glengarry mais en nettement moins bien écrit (ben ouais y a pas Mamet au scénario, la différence de dialogue est abysale) et moins bien joué (je vais pas comparer les 2 castings ce serait pas sport). On sent qu'il y a une volonté faire une critique du monde sans pitié des jeunes loups de la finance, mais tout ça reste un peu lourd et prévisible. Si ça se suit sans déplaisir c'est grâce à ce casting d'alors jeunes acteurs : Giovanni Ribisi (qui joue pas un teubé ou un mec chelou pour une fois), Vin Diesel (presque slim et avec des cheveux), Ben Affleck en gourou (bon là il fait clairement Michael Douglas du pauvre), Scott Caan (éternel second rôle de cette époque), Jamie Kennedy (avec une moustache), Nia Long (qui a pas vieilli) ou encore ce gros nul de Tom Everett Scott (Le Loup de Paris à jamais dans mon coeur).
Si le film se suit c'est grâce à Ribisi qui sert de porte d'entrée mais alors l'ensemble est un peu bancal, le film ne sachant pas trop comment raconter son histoire du coup on a une love story fonctionnelle pas très bien écrite, une relation conflictuelle père/fils qui sert pas à grand chose, et le coté thriller fonctionne pas vraiment, sur le papier on aurait pu avoir un truc sympa mais ça prend l'eau de tous les cotés (quand tu fais intervenir le FBI, instaure un coté plus thriller parce que là c'est vraiment plan plan et facile) avec notamment des traders tous plus cons les uns que les autres.
Derrière la caméra on retrouve un peu un nobody, Ben Younger, 3 films en 25 ans, et rien de notable, et bon on peut pas parler d'une réalisation maitrisé, c'est pas moche mais c'est très quelconque et ça fait parti de ces films qui ont été matrixé par Fight Club, on sent la volonté de faire comme mais ça marche pas. Par contre il a des bons choix musicaux avec une chouette BO rap from NY de cette époque.
Bon c'est pas très réussi mais ça a le mérite de pas être chiant.

[Mark Chopper]

Ben Affleck en gourou (bon là il fait clairement Michael Douglas du pauvre)

J'ai plus songé à Baldwin dans Glengarry.

Je kiffe la scène où Diesel rejoue les dialogues de Michael Douglas ou vend des actions de merde à un dentiste.

[Scalp]

La meilleure scène du film.

[Scalp]

7,5/10

Jericho Ridge de Will Gilbey - 2022

Pour tomber sur ce genre de film, faut en manger des merdes, à savoir un premier film de genre à petit budget avec des acteurs peu/pas connus, les probabilités pour que ce soit naze sont quand ultra élevées. Ici on se retrouve devant un film incroyablement maitrisé, c'est une histoire simple et je le dirais jamais assez mais la simplicité peut être une vraie qualité quand c'est associé à une vraie rigueur narrative, surtout qu'ici on est dans un huis clos, le genre le plus casse gueule quand c'est mal écrit. Alors c'est un film anglais tourné au Kossovo, ouais direct ça fait peur mais on a un commissariat perdu au milieu de nul part mais ça se ressent jamais à l'écran et on dirait vraiment un film ricain qui se passe réellement dans létat de Washington. Et on est devant un film qui a clairement été écrit en fonction du budget, personne a eu les yeux plus gros que le ventre et tout a été fait pour l'efficacité.
Alors l'histoire c'est quoi c'est Nikki Amuka-Bird (c'est marrant elle est aussi dans mon film de l'année The Outfit) flic qui revient au taf avec un accident et elle a encore des séquelles avec un pied dans le plâtre et elle est venue sans son flingue et avec son ado à problème, et le commissariat s'est fait cambriolé la nuit d'avant, le décors est planté rapidement et on a tous les petits détails qui auront leur importance dans la suite du récit, elle se retrouve donc seule à gérer le truc avec un flingue sans balle (et j'aime bien tout ce qui tourne autour du gun, elle a pas les bonnes munitions par exemple c'est tout con mais ça apporte forcément un petit plus). Le réal mène bien sa barque, déjà il arrive à nous intéresser aux sorts des personnages, son héroine est rapidement attachante et même les adjoints qu'on voit pas des masses font le job efficacement, mais clairement Amuka-Bird porte le film sur ses épaules et elle campe une femme forte et résiliente qui se battra jusqu'au bout en évitant le piège de la transformer en personnage badass. Après la présentation nécessaire on entre dans la phase je refais Assaut de Carpenter, et clairement le mec s'en sort bien, comme dans le classique de Carpenter on se retrouve avec des assaillants quasi invisibles (pendant un moment on ne sait pas combien ils sont) et qu'on lui faire vivre l'enfer, la violence est frontale, quand quelqu'un meurt c'est pas fun et ça saigne méchamment (y en a qui se prend un combo main explosée et headshot), quand elle se fait mitrailler dans le commissariat, on est avec elle, on ressent sa peur et son envie de survivre, c'est vraiment efficace et les caméras du commissariat et des voitures de flics apportent un petit plus dans la réal immersive, on voit vraiment tout avec ses yeux. Et l'explication du pourquoi cet assaut, ben il est simple mais ça fonctionne (encore une fois ça tourne autour d'un flingue et c'est vraiment bien géré dans la narration).
Le réal est vraiment bon, car il faut être bon pour tenir 1h20 (alléluia c'est un film court) dans un espace clos sans ennuyer le spectateur et éviter une redondance dans l'action et les rebondissements, le tout sans artifice et facilité (tous le casting est très bien exploité), il sait où mettre sa caméra, il sait quand couper le plan, il sait faire monter la tension, clairement on dirait pas un premier film tant c'est maitrisé.
Un vrai bon thriller haletant qui va à l'essentiel et qui sent bon ces séries B qu'on a mangé gamin, un film qui rappelle que la simplicité sera toujours meilleure que les boursouflures de 2h50.

[osorojo]

Cool ça !

[Alegas]

5/10

The Mauritanian de Kevin Macdonald -2021

Macdonald est un cinéaste moyen, il fait donc des films moyens et ici son film tient surtout grâce à son duo d'acteurs, Tahar Rahim parfait dans un rôle éprouvant et Jodie Foster qui fait du Jodie Foster, en plus en second rôle on a Benedict Cumbertach (qui court toujours après un vrai rôle marquant au cinéma). Car ce qui à la base se voudrait surement engagé mais on se retrouve devant un film d'avocat ultra balisé et finalement le coté Guantanamo est plus accessoire qu'autre chose car le film ressemble plus à Hurricane Carter qu'à une charge contre les EU (on change le contexte et on a le même film que le Denzel mais en tout moins bien et surtout au niveau de l'émotion).
Et finalement on se retrouve devant un film ultra balisé, sans originalité mais surtout sans émotion, et là c'est le réal qui est fautif, il se foire sur sa construction, pour moi il ne rend pas le personnage assez attachant, et ce que l'on sait, les tortures, arrivent presque comme un cheveu sur la soupe, y a une sorte de mystère autour de ça (suspens en carton donc) et donc c'est le vrai climax du film mais ça fonctionne pas des masses, ça a pas la puissance voulue pourtant ça y va à fond sur le coté larmoyant et c'est con car quand Macdonald fait du cinéma c'est juste pour être larmoyant, le reste du film est très illustratif bon après l'histoire est assez forte d'elle même (le mec est resté emprisonné 14 ans quand même) et finalement c'est typiquement le genre de sujet, on lit la fiche wikipédia et ça évite de regarder le film, bon j'avais pas lu la fiche donc je me suis pas fais chier donc c'est déjà pas mal.
Et puis le film est terriblement manichéen (on élude un peu trop rapidement l'appel de Ben Laden, j'aurai bien aimé avoir un peu de doute là dessus, là on parle une fois et basta), ça va jamais plus loin que les méchants militaires contre les pauvres innocents de Guantanamo et un tel sujet méritait pas un truc aussi conventionnel et sans couille.

[Dunandan]

2/10

The Hunter de Daniel Nettheim - 2011

Alors c'est l'histoire de Willem Dafoe qui loue un Airbnb en Tasmanie, mais il se fait niquer, l'annonce était pas pas conforme, y a pas l'eau chaude, y a pas de WC, la baignoire a pas été lavé depuis 1812 et il doit supporter 2 gamins qui habitent à coté avec une mère un peu perché qui est là un jour sur 2. Bon heureusement il est pas là pour profiter de la chambre, il est là pour étudier le diable de Tasmanie, et du coup le film c'est Dafoe qui part faire une rando 5 minutes, puis rentre à l'hôtel, il part faire une rando 5 minutes, puis rentre à l'hôtel, part faire une rando 5 minutes (et tombe comme un con), puis rentre à l'hôtel et c'est ça pendant tout le film. Bon à un moment on lui dit qu'il y a un tigre de Tasmanie (animal disparu évidemment) ben du coup il part faire une rando 5 minutes, puis rentre à l'hôtel et envoie chier Sam Neil qui fait chier la meuf, à la fin y a un tueur qui débarque (Drazic de Hartley Coeur à vif), du coup ils partent 5 minutes faire une rando, puis Dafoe rentre à l'hôtel, tout seul (ben ouais faut se méfier des randonneurs), seul que l'hôtel est détruit du coup il part une rando 5 minutes, ah non ce coup ci il squatte pour attendre le tigre, qui va se pointer (un magnifique animal en CGI tout dégueulasse), il le bute et rentre à l'hôtel. Voilà j'ai raconté tout le film et j'exagère à peine. Quand je vois un tel titre et que ça dit que c'est un thriller, je m'attendais pas à un pub pour Salomon.
Reste Dafoe qui marche bien, des jolis paysages et c'est tout.

[Alegas]

5/10

Message from the King de Fabrice Du Welz - 2016

Bon moi le cinéma de Du Welz m'emmerde profondément, c'est des films chiants et même pire c'est chiant et prétentieux, du coup je préfère largement (enfin toute proportion gardée car ça reste pas ouf) les films de studio où il a pas trop son mot à dire.
Ici quand on voit l'affiche, Bosman avec une chaine de moto qui veut venger sa soeur direct on a envie de voir ça, sauf que le film ne donne finalement jamais ce pour quoi on le lance et on se retrouve avec un remake un peu foireux de Get Cater. C'est foireux car ça se traine vraiment, alors c'est pour donné un coté atmosphérique mais bon c'est clairement pas une grosse réussite et ça fait plus gadget qu'autre chose, surtout que Los Angeles est pas particulièrement bien filmée, je comprends pas l'usage du scope si c'est pour filmer aussi près des perso et ne pas faire de plans larges. Le film est sans surprise dans son déroulement et on sait donc où on va et malheureusement on est pas récompensé par des climax réussis, en plus faut se taper certains personnages vraiment ratés (Molina est horrible). Mais si ça se laisse suivre c'est clairement grâce à Chadwick Boseman qui trouvait ici pour moi son vrai premier rôle marquant (clairement il aurait pu avoir une belle carrière car il avait un truc), il porte le film sur ses épaules, impose un vrai charisme et en plus y a vraie une écriture efficace sur son personnage avec un mec qui va à l'essentiel et n'est pas là pour faire des chichis. Le casting de second rôle est correct mais on retient surtout Luke Evans qui est doucement mais surement en train de foirer sa carrière avec des choix vraiment pas ouf et ici on se dit que c'est quand même un sacré bon acteur et il est parfait dans un rôle d'enculé, loin de son personnage dans la merde de Peter Jackson.
Malheureusement le film est pas assez nerveux, c'est assez chiche en action, et ça j'aurai pu pardonner si l'action avait été bien foutue mais ici c'est vraiment catastrophique, la plupart du temps on comprend rien à ce qui se passe, qui tape sur qui et comment, au dire de Du Welz (qui a toujours des excuses), ça a été filmé en plan séquence et le studio lui a fait rajouter des inserts (mais lui il en a mis de partout) et ça donne des scènes entières avec juste des inserts, c'est tellement cut qu'on dirait du Megaton, c'est dire la catastrophe. C'est dommage car on est quand même dans une quête vengeresse où on a une vraie implication et on est vraiment tout le film avec Boseman et on veut le voir trouver la vérité et se venger et rien que pour ça je dois mettre la moyenne alors qu'on est clairement devant un film très mal réalisé.

[Jed_Trigado]

Trés bon souvenir de la projo au Comoedia en 35mm, il a été franc sur les problemes concernant la post prod lors de la session de Q&A.

[Scalp]

Ouais il avait une bonne excuse.

[Jed_Trigado]

Quand on t'impose un monteur calibré a l'échelle hollywoodienne qui commande des plans de coupe sur un plan séquence, je veux bien lui accorder le bénéfice du doute.