Resident Evil 4 remake : DLC Separate WaysLa campagne d’Ada Wong, qui nous était servie avec le jeu de base sur PS2 en 2005, et ici proposée à 10€ en DLC. Scandale ? Clairement pas à mon sens, tellement la proposition atomise celle de l’époque. Entre 5 et 6h de jeu pour une campagne complète, qui se tient de bout en bout, contrairement à l’originale qui était une petite collection de courts scénarios dont on faisait le tour en 2h max.
Un complément indispensable à la campagne principale, jouissive à jouer, qui clarifie quelques zones d’ombre et nous sert la plupart des séquences que l’on croyait coupées du remake, de manière souvent un peu twistée (notamment une phase que j’ai trouvée brillamment amenée). Un fan de RE4 n’a pas à faire la fine bouche, pour 10€, c’est à prendre les yeux fermés et ça finit de faire de ce remake une des meilleures expériences de l’année.
Alan Wake 2Quel plaisir de replonger dans cet univers 13 ans après, même si Control est passé là entre temps pour faire le lien et nous donner des nouvelles de Bright Falls.
Peut-être bien le projet le plus abouti de Remedy, et ce malgré quelques problèmes de finition, d’ergonomie et d’équilibrage qui sont malheureusement une marque de fabrique des Finlandais. Mais comme Control, comme Alan Wake premier du nom, la proposition est tellement singulière que je ferme sans problème les yeux face aux problèmes relevés au contrôle technique. Plus que jamais, Remedy pousse les potards au max dans sa recherche d’œuvre totale. AW2 est œuvre qui se joue, qui se regarde, qui s’écoute, qui se lit, dans un melting pot étonnamment digeste qui s’amuse à brouiller les frontières entre les mediums, entre le réel et la fiction, autant dans la diégèse qu’en dehors. Vertige à tous les niveaux, et séquences culte en pagaille, dont une qui fera date, plus encore que le fameux labyrinthe de Control, déjà mémorable.
Objectivement imparfait, mais inoubliable malgré tout. GOTY ?
Edit : c'est le plus beau jeu de la PS5.