[Scalp] Shit Movie 2023

[Scalp]

8/10

Rough Riders de John Milius - 1997

"There ain't a Spanish bullet made that can kill me!"

Triste de se dire que Milius a plus rien tourné depuis ce film, soit plus de 25 ans alors que c'est un réalisateur à part dans la paysage hollywoodien.
Episode de l'histoire des USA qui m'était quasiment inconnu à savoir, la bataille à Cuba contre les Espagnols. Et ici on va suivre les Rough Riders ( un régiment de volontaires pas le groupe de DMX ) emmené par Théodore Roosevelt himself, tout au long de la filmo de Milius on a pu s'apercevoir de toute l'admiration qu'il a pour ce personnage et c'était clairement l'homme désigné pour ce film.
Alors oui c'est un film pro ricain et ici c'est sans équivoque, Milius dresse même le portrait de l'armée parfaite où tous les hommes sont valeureux et ont l'esprit de camaraderie en toutes circonstances, ici on meurt pour son pays mais aussi pour ses pote à coté de soit, il pousse même le vice à anéantir toute considération sociale et de grade, c'est à dire qu'une fois l'uniforme endossé il n'y a plus de voleurs, indiens, noir ou riche aristocrate, juste des hommes prêts à se battre pour celui à coté de lui, et les officiers donnent l'exemple en fonçant dans le tas, ça dénote un peu avec les autres films de guerre où on voit les officiers en retrait donner des directives, ici les officiers foncent dans le tas l'arme à la main. On peut trouver ça naïf mais bon Milius est pas fan de John Ford pour rien.

Malgré sa grosse durée, 3h, le film est passionnant de bout en bout, l'intro nous montre la grosse dizaine de personnages qu'on va suivre et on s'attache facilement à eux, bon certains ont plus la classe que d'autre ( Sam Eliott et sa moustache quoi ), chaque perso à une raison de s'engager ( se cacher des autorités, le besoin de reconnaissance, l'envie de se battre, l'argent, défendre son pays ) et on va suivre l'entrainement de ce régiment de Rought Riders ( entrainement avec un indien silencieux qui pète la classe ) puis l'énorme bataille qui suivra d'abord en pleine jungle puis l'assaut d'une colline.
Pendant plus d'une heure on apprend donc à connaitre les nombreux personnages et dès les premiers coups de feux et premières pertes ça fonctionne vraiment, même si certains persos ont eu très peu de dialogue, Milius réussit à toujours les rendre attachants.
Bien entendu le film véhicule des vraies valeurs guerrières via tout un tas de dialogues : "He who has no stomach for this fight, let him depart." ou citations de guerriers célèbre ( Gengis Khan, Hardin ou les conquistadors ) et puis bien entendu dès que Milius peut parler d'armes à feu, il le fait, dès qu'il peut détailler son fonctionnement il le fait et quand il s'agit de la mettre en valeur il a pas son pareil.
Après un très début très far west, le film se transforme en véritable film de guerre, autant au début on est en plein dans le western avec toute la galerie de perso que ça implique, la seconde partie c'est le Vietnam ou la WW2, avec combat en milieu hostile, endroit stratégique à débusquer, canardage de l'artillerie, la guerre quoi.

La réal fait dans l'efficace, ici pas d'esbroufe visuelle, l'assaut final est un moment épique qui fout la honte à des trucs qui coute 50 fois plus ( a peu près tous les blockbuster de l'année quoi ), ça tire dans tout les sens, ça explose, le nombre de figurant est conséquent, les actions héroïque sont parfaitement filmées ( Roosevelt sur la fin qui bute de l'espagnol au colt ), certains travelling sont vraiment excellents. Le plan large est de rigueur avec pas mal de grue pour bien se rendre compte du coté épique de l'ensemble et on regrette le format du film ( 4/3 ), ça aurait tellement plus d'ampleur en scope dans ces magnifiques décors, mais bon ça a quand même de la gueule.

Le casting est imposant, Tom Berenger en Roosevelt livre une prestation surprenante, bien loin de ce qu'il fait habituellement, l'accent, la gestuelle, il a tout bossé et il campe un Roosevelt très réussit et l'évolution de son personnage d'abord hésitant en chef de troupe ( mais toujours proche de ses hommes ) à complétement déterminé et menant l'assaut avec force est réussit ( après est ce proche de la réalité c'est autre chose ), Sam Eliott c'est comme d'hab c'est le gars badass à qui on la fait pas, dès son premier plan il en impose et quand il parle on ferme sa gueule, ensuite c'est que des acteurs de devoir mais putain tout le monde fait le taf admirablement à commencer par Brad Johnson que j'avais déjà trouvé très bon dans Flight on Intruder et qui ici confirme tout le bien que je pense de lui, alors son perso est un peu cliché, le brigand un peu grande gueule et c'est le personnage qui évoluera le plus au fil de l'histoire. Gary Busey en général en chef un peu cinglé est très bien aussi, Chris Noth fait oublier la série pourri dans laquelle il jouait, Geoffrey Lewis se rappelle au bon vieux temps où il jouait dans des westerns et il bute de l'espagnol avec son double canon, y a même ce bon vieux Titus Welliver, bon je vais pas citer tout le monde mais je terminerais juste par Francesco Quinn ( fils de ), tout comme Johnson je comprend pas pourquoi il a fait une meilleure carrière, il a hérité du charisme naturel de son père.
La BO est pile poil ce qu'il faut, d'ailleurs au début quand j'ai vu Bernstein me suis dit tient il a fait des BO longtemps mais en fait c'est pas LE Bernstein.
Un film qui donne une furieuse envie de buter de l'Espagnol, j'appelle ça une réussite.

[Jed_Trigado]

Et ici on va suivre les Rough Riders ( un régiment de volontaires pas le groupe de DMX )

[Alegas]

C'est une mini-série, donc pas référencable.

[Eikichi Onizuka]

5,5/10

Wall-E de Andrew Stanton -2008

Quand c'est sorti c'était le chef d'oeuvre de Pixar, j'avais été bien déçu, j'ai attendu longtemps avant de le revoir et c'est toujours une déception. Au delà du message écologique tout sauf subtil, ça encore je peux passer au dessus même si le coté Disney veut nous apprendre la vie peut être saoulant. Le souci que j'ai avec le film c'est qu'il est vraiment divisé en 2 parties bien distinctes, une première tout bonnement excellente, quasi muette (c'est fou comment tout fonctionne dans ce début de film et puis c'est toujours agréable un animé sans star qui est là pour faire le doublage), franchement le début du métrage touche au sublime, la suite n'en est donc que plus décevante car dès que les humains arrivent j'ai trouvé ça vraiment pénible à suivre, c'est long, chiant et tout ce qui était drôle, touchant et pertinent devient fatiguant et lourd. C'est con car avec une seconde partie de film différente, ou au moins un peu moins balourde on aurait pu avoir le meilleur film du studio (pour moi c'est Vice Versa). Car une fois de plus l'animation est de toute beauté (bon sauf les humains, particulièrement moches), c'est fluide, les couleurs sont à tomber, la zic fait admirablement le taf.
Pendant 30 minutes on est devant un chef d'oeuvre, puis devant ce que le studio a fait de pire (Rebelle ou la merde avec des elfes bleus) c'est con, bon la balance est pas bien positive mais ce petit robot est tout mimi alors je vais quand même mettre la moyenne.

[Mark Chopper]

on aurait pu avoir le meilleur film du studio (pour moi c'est Vice Versa)

Evidemment. De là à faire une suite par contre...

[Scalp]

Avec plein de nouvelles émotions, trop bien.

[lvri]

Meuh non !! Wall-E c'est top !!

[Scalp]

3/10

Pain Hustlers de David Yates - 2023

Evidemment on pense au Loup de Wall Street, et de manière générale au Rise and Fall de Scorsese (ou à la rigueur on peut y voir aussi du Erin Brokovich), sauf que c'est réalisé par David Yates (tous les Harry Potter nuls c'est lui) et que rapidement, voir immédiatement on se rend compte que ça sera pas bien. Alors le coté histoire vraie ça sert à rien mais bon ça fait toujours bien de le dire en début de métrage, mais surtout dès l'intro en mode cynique avec ce faux reportage on sait que c'est une idée à la con, c'est une idée à la con car quand tu commences par la fin faut une base solide pour tenir tout le film et là ça tient pas. On sait donc tout à l'avance et y a rien qui fait qui peut réellement nous intéresser à ces personnages ou cette histoire.
Alors le film a pour lui Emily Blunt et Chris Evans qui y croient et parviennent à donner vie à leurs personnages (on sent que Evans veut vraiment désormais toujours casser son image de Captain America et là il en fait des tonnes dans son rôle de mec cynique et c'est à peu près le seul élément comique du film qui fonctionne un peu) sauf que le film ne sait jamais où il va, c'est jamais réellement drôle, c'est jamais un thriller et tout se révèle beaucoup trop simpliste et gentillet. Mais le plus gros problème du film ça reste la bienveillance qu'il a avec ses personnages, on dirait que le film fait tout pour les pardonner ou les rendre sympathique, limite on nous force à avoir de l'empathie pour eux. On dirait vraiment un manque de courage des auteurs qui n'osent pas y aller frontalement.
Pourtant y avait de quoi faire avec les entreprises pharmaceutiques (le sujet est devenue à la mode car y a 2 séries similaires sorties cette année) qui vendent des produits dont elles connaissent parfaitement les effets secondaires dévastateurs, mais là tout se révèle bien sage et forcément on doit comparer au film de Scorsese et la comparaison fait vraiment mal, en même temps ça permet de se rendre compte ce qui différencie un tocard d'un vrai réalisateur, quand le sujet est pas forcément bandant (car le Loup de Wall Street sur le papier ça fait pas envie) faut dynamiter tout ça pour rendre ça passionnant, ici passer l'intro qui laisse un léger espoir on se rend compte que ça va être dur de tenir 2h et on a vraiment hâte que ça se termine tant tout est téléphoné et déjà vu.
Le film avait un potentiel avec un tel sujet, mais c'est consensuel au possible et j'ai rarement vu Andy Garcia aussi nul (et pourtant il a des sacrés casseroles dans sa carrière), enfin de David Yates est ce vraiment une surprise que ce soit nul.

[Alegas]

3/10

The Misfits de John Huston - 1961

John Huston était un réalisateur prolifique et clairement touche à tout, on trouve vraiment de tout dans sa filmographie et plusieurs vrais classiques (pas du classique de 2022 qu'on a déjà oublié) mais voilà il a aussi des trucs plus que mineurs, alors ici pour moi si le film est resté c'est pour une seule raison c'est le dernier film de Clark Gable et Marilyn Monroe (et même Montgomery Clift décèdera peu de temps après finalement) et du coup ça donne une résonance crépusculaire au film qu'il n'a pas forcément.
C'est très dur de s'intéresser à cette histoire et ces personnages, on va suivre 4 personnages un peu (beaucoup) perdus : une belle divorcée, un vieux cowboy solitaire, un veuf ancien pilote d'avion et un mec qui gagne sa vie en faisant des rodéos et tout ce petit monde va cohabiter dans une histoire jamais intéressante. C'est pas intéressant car les personnages sont jamais attachants et jamais on a envie d'en savoir plus sur eux ou de comprendre pourquoi ils sont devenus comme ça, et puis j'ai du mal avec Monroe qui est aussi jolie que mauvaise actrice, après elle fait bien la cruche sauf qu'on sait jamais si c'est voulue, si elle joue mal ou si on lui a dit de jouer comme ça car y a plusieurs moments on a vraiment l'impression qu'elle est à moitié teubé. C'est vraiment long de se farcir les aventures de 3 pochtrons nostalgique (et lubrique) d'une époque révolue et d'une cruche (ça aurait fait un meilleur titre d'ailleurs) et tout le film est finalement condensé dans sa dernière scène, une courte séquence qui résume tout le film et qui aurait fait un bon court métrage, car là 2h pour arriver à cette conclusion c'est dur. On a donc l'incompréhension éternelle entre les hommes et les femmes, la solitude, ces 3 hommes sans perspective dans une Amérique où ils sont devenus des reliquats.
Pour en arriver là on s'est fait chier pendant 2 longues heures où tout s'éternise, y a vraiment des séquences qui auraient pu être drastiquement raccourcies, enfin on aurait toujours eu Monroe qui joue mal, enfin c'est pas la seule, j'ai toujours eu du mal avec Clark Gable, pour moi c'est vraiment l'acteur de l'âge d'or que j'aime le moins, j'ai toujours l'impression qu'il joue pareil (c'est à dire avec un balai dans le cul) et il a jamais été une plus-value dans un film (bon je l'aime bien dans Nerka ceci dit), Clift c'est pas mieux et lui aussi je comprends pas qu'on le considérait comme un futur grand, reste Wallach qui lui par contre est parfait comme toujours.
Un film écrasé par l'histoire tragique à laquelle il est associé malgré lui, mais ça le rend pas meilleur pour autant, c'est tout simplement un des plus mauvais John Huston.

[Scalp]

0/10

Slender Man de Sylvain White - 2018

Je suis faible, j'ai vu Wembayama déguisé en Slender Man et visiblement tous les ricains connaissaient, donc je me suis dis je vais tenter le film, ben putain quelle merde. Un film qui manque cruellement de personnalité, déjà que le slasher est un genre super codifié alors si en plus ça pompe sur des autres films c'est vraiment pas glorieux. Ici c'est une sorte de mixe entre Ring (aka le film d'horreur le plus surcoté all time, faut vraiment être une chochotte pour avoir peur devant ce truc) pour la vidéo que les meufs matent (quelle vidéo à chier en plus) et Freddy pour la faculté du monstre à provoquer des insomnies et des hallucinations cauchemardesques. La mythologie j'ai clairement rien compris, comment il est censé interagir avec les victimes c'est au bon vouloir des scénaristes (comment il filme le monstre ??) mais encore ça je pourrais presque pardonner si le film était généreux, mas putain que c'est chiant. C'est soporifique au possible, il se passer rien, quand y a un mort c'est plus ridicule qu'autre chose (y a pas de course poursuite, y a pas de cache cache, les victimes sont juste pétrifiées sur place, une fois ça va au bout de la 3"ème on se fait chier) bon après c'est un monstre écologique, il transforme ses victimes en arbres.
Joey King est en train de devenir un bon indice sur la qualité d'un film, elle est vraiment catastrophique encore une fois, le reste du casting je connais pas et j'ai pas envie de connaître.
C'est tellement pourri que ça vient directement concurrencer le pire du slasher des 90's et ça fait passer Souviens toi l'été dernier pour un bon film, ça c'est pas un mince exploit.

[Scalp]

6/10

Death Wish 2 de Michael Winner - 1982

Le premier film était plus un drame (un peu chiant) où un homme dévasté par le meurtre de sa femme et le viol de sa fille trouvaii comme seul exutoire de prendre les armes pour buter de la racaille, mais pour en arriver là c'était quand même bien longuet, alors je sais que le film est réputé et que c'est un film importante du Vigilante movie mais clairement je préfère ce 2ème opus qui fait pas dans la dentelle et prend une orientation clairement comics book. Ici on oublie les réflexions sociales casse couille du premier pour faire parler la poudre rapidement.
Cette suite est délocalisé à Los Angeles mais surtout c'est produit par la Cannon qui était pas connu pour leurs films intellectuels, ici ce bon vieux Bronson a pas le temps d'avoir du chagrin, à peine sa fille retrouvée morte (dès le début du film) qu'il prend les armes pour aller se venger de ceux qui ont fait ça 'avec le petit plan flashback à la Tarantino à chaque qu'il en reconnait un), ici on est dans un pur revenge movie, pas de drame psychologique mais de l'action, du sang, du sexe. Adieu la finesse et bonjours l'efficacité, voilà pourquoi je préfère ce 2ème film, il est généreux et bien plus violent. La scène de viol est assez crue et même plutôt longue, y a évidemment un coté racoleur mais bon osef. Paul Kersey ic ne se pose aucune question sur la légitimité de ses actes, il veut buter tout le monde et il le fera sans pitié et d'ailleurs la plupart des personnages du film approuvent ce qu'il fait. Bon il a du bol, à chaque sortie nocturne il tombe comme par hasard sur un des responsables de la mort de sa fille (y a Lawrence Fishburne dans le lot d'ailleurs) et ils sont caractérisés comme les pires fils de pute qui existent et le seul sort qu'ils méritent est la mort. Comme souvent à cette époque on a Jill Ireland dans le film mais bon elle sert pas vraiment à quelque chose.
Heureusement Winner était quand même un bon réalisateur et on est donc pas devant un film cheap made in Cannon, Los Angeles by night ça a bien de la gueule ( et Winner sort quelques chouettes plans) et quand il y a de la violence ça évite soigneusement d'en faire trop, c'est fun et généreux mais on est jamais dans le too much (c'est pas les suites quoi)
En petit bonus la BO est signé par Monsieur Jimmy Page (pour sa seule BO).
Death Wish 2 c'est la loi du talion sur Hollywood Boulevard, c'est cool donc.

[Scalp]

5/10

Sly de Thom Zimny - 2023

C'est pas très exhaustif, on apprend pas grand chose a part les passages sur son père (et notamment des images d'archives sympas sur un match de polo). Sinon ça parle beaucoup de Rocky et ça s'attarde pas trop sur sa traversée du désert avant Rocky Balboa. Reste Stallone qui se livre et est touchant.

[osorojo]

Il se livre pas assez dans le truc sur sa vie de famille là où il exhibe son quotidien ?
J'l'aime bien Sly, mais bon, ça commence à faire beaucoup.

[Scalp]

Non il parle pas vraiment de sa vie de famille (heureusement car perso m'en branle un peu), le problème c'est vraiment que une succession de choses qu'on connaît.

[Scalp]

2/10

Veneciafrenia de Alex de la Iglesia - 2022

Un film qui s'inscrit dans le projet "Fear Collection" mené par De La Iglesia et Carolina Bang, et qui sera une série de 5 films d'horreur mis en scène par des réals espagnols (doit bien y avoir Balaguero dans le line up), une anthologie qui sur le papier peut être une idée sympa, sur le papier. Et le meilleur truc du film est clairement son affiche, le reste c'est vraiment juste un slasher de plus et on était en droit d'attendre plus de De La Iglesia, même si j'ai complètement lâcher son cinéma depuis 10 ans, ça reste un mec qui avait un truc en plus et certainement le meilleur réal espagnol de ces 30 dernières années.
Alors l'originalité du film est sa localisation, un clasher dans les rues particulières de Venise ça peut donner envie, bon pas plus que ça car ça reste un genre de merde, mais ça change des forêts ou des petites villes ricaines qui se ressemblent.
Bon on va évidemment suivre une bande de jeune sans intérêt (tous un peu cons et égoïstes et on a pas l'impression que De la Iglesia les aime), ça à la rigueur on peut l'accepter, ce qui est pas acceptable c'est que le film aimerait avoir un peu plus de fond que la moyenne mais que ça fonctionne pas (cette société secrète est un peu une idée de merde quand même, bon sauf celle de faire revenir Caterina Murino) et c'est même un peu concon, ça donne un ensemble avec des perso vraiment stupides et surtout des persos dont on se fout royalement (en plus c'est des espagnols donc raison de plus de s'en foutre). En plus y a 0 rythme, on se fait souvent chier, car les meurtres sont pas si fréquents et pas très inventifs (des déguisements c'est pas suffisant comme idée), bon à la rigueur la marionnette c'était rigolo. Franchement avant de lancer le film j'imaginais même un giallo de la grande époque avec des plans séquences, des idées de fous, ben non la réal est comme le reste, paresseuse. Reste les costumes, ils sont jolies les costumes, mais bon on regarde pas le film pour ça.
La photo est dégueulasse, un truc grisâtre qui ne rend jamais hommage au lieu de tournage et le coté gothique est jamais mis en valeur, vraiment une énorme déception d'un point de vue visuel.
Surement le pire film de la carrière de De La Iglesia.