— Qu'est-ce que vous faites là à cette heure-ci ? Connasse !
— Putain !... Salope !Bon, par quoi commencer ? Question purement rhétorique car je ne sais que trop bien par quoi commencer : les nichons et le cul de l'actrice principale, Nancy Tate. Dans le bonus du DVD (oui, je fais bien les choses), le père Mocky explique que l'actrice venait de l'Actor's Studio. Ça paraît un peu fort de café car franchement, ça ne se ressent pas à l'écran. M'est avis que la môme a dû souvent séché les cours. Mais enfin, on lui pardonne puisque le français n'est pas non plus sa langue maternelle et surtout parce que ce sont ses seins qui ont apparemment été entraînés à appliquer la méthode Stanislavski. C'est bien simple, on a parfois l'impression qu'ils vont se mettre à parler ! De là à dire qu'au cinéma, il n'y a qu'une Tate, Nancy et pas Sharon, on va se calmer.
Tout cela pour dire que l'intérêt number ouane du film vient de la plastique de son actrice qui, comme Oso l'a dit dans sa critique, est finalement convaincante dans son rôle de femme fatale. L'histoire est classique : adaptation d'un roman de Gil Brewer,
elle développe un trio amoureux avec un cocu, un ami du cocu qui a autrefois connu la guerre avec lui (cf. la scène de flashback à se pisser dessus) et une femme adultère, nymphomane et calculatrice. Ah ! n'oublions pas la belle-mère. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ma note ne dépasse pas le 6. Tombé franchement amoureux de la vieille (elle a une délicieuse manière de manger et de suçoter ses cigarillos), j'espérais une ou deux scènes de nu avec elle, en vain
Bon, après, il y a quand même une scène où elle s'envoie en l'air, donc ça va.
Bref, ça beau être cheap, on ne s'ennuie pas et je me suis même pris à m'amuser devant les scènes de Bruno Solo, acteur qui d'ordinaire me gonfle passablement. Tom Novembre est peut-être celui qui s'en sort le mieux, même si sa diction à la Gabin (un Gabin qui aurait été bloqué dans un sauna durant dix heures et qui aurait perdu 50 kilos) est parfois bien artificielle.
Un chef-d'oeuvre ? Non. Un nanar ? Non plus. Quoi alors ? Ben, juste un Mocky.