Crocodile Dundee de Peter Faiman - 1986
Salut les enfants, mon nom est Paul Hogan. Nan, pas le catcheur à moustaches. Pas non plus le gars qui se fout de la gueule de Papa Schultz!
Moi je suis un pur produit australien! Blond, chétif, sapé comme le 6ème
Village People et marrant à en faire pleurer les gamins.
Dans les 80s, l'office du tourisme de mon beau pays m'a demandé de faire un spot publicitaire pour promouvoir les voyages dans l'arrière pays. Entre les mygales géantes, les crocos et les serpents, forcément, il fallait miser sur autre chose. Alors on a pris une bonasse et on est partis tourner 30 minutes de rushs dans une clairière. On avait bien fait les choses, entre le plan sur son ptit cul en string et moi qui fait marrer tout le monde en offrant un coup à boire à un sac à main empaillé, on était au top. Alors on s'est dit qu'on pourrait en faire un film en ajoutant quelques plans tournés à New York en faisait des blagues sur les yuppies.
Bordel, qu'est ce qu'on s'est marré. Les gags pleuvaient : je fais sécher mon linge dans une chambre à 1.500$ la nuit, je touche le service trois pièces d'un travello, je sors mon gros couteau devant un voyou qui a un canif... On s'est payé de sacrées tranches! Ceci dit, vers la fin, on sentait bien qu'on n'avait pas vraiment d'histoire. Alors on a mis le paquet sur un double climax de foufou. D'abord une bagarre dans une ruelle avec Reginald VelJohnson qui écrase un pauv'type et fait du boomerang avec l'aileron de sa limousine, puis un final ultra-romantique où les Village People me transmettent le message que la bonnasse m'aime (forcément
), alors je marche littéralement sur la gueule de ces yuppies à la con pour aller la galocher.
Punaise. On savait faire des films dans 80s.
0,5/10