Mr Jack a écrit:Après ça reste dommage de se focaliser uniquement sur le discours supposé du film.
Mais je ne me focalise pas que sur ça pour juger le film, la preuve étant que toutes les qualités formelles que tu cites, je ne les vois pas : à titre d'exemple le combat des Ken sur la page j'ai trouvé ça d'une nullité effarante, et les influences que tu dis bien digérées je les vois juste pour le simple plaisir de la citation (le pire étant, bien évidemment, ce début avec 2001, mais je pourrais aussi citer tout le passage dansé des Ken à la fin qui se voudrait être un climax musical à la 50's mais qui n'y arrive jamais).
Quand à l'aspect méta, ok il est pas aussi gratuit que Deadpool, mais sérieux pour là où ça veut en venir je trouve ça ridicule. Le fait de faire venir la créatrice de Barbie n'est pas une mauvaise idée en soi, mais tu compares avec la scène dans Ready Player One où le héros se retrouvé confrontée à James Halliday/alter-ego de Spielberg, séquence qui a plus ou moins la même volonté de propos, et c'est le jour et la nuit. L'émotion dont tu parles, je ne l'ai jamais eu. Mais peut-être parce que Barbie, la poupée, je n'ai absolument aucun lien avec elle, même mes sœurs n'en avaient pas.
Et again, toi qui aimes le film Lego autant que moi, je m'étonne qu'en le comparant avec Barbie tu ne trouves pas que ce dernier échoue là où le film de Lord/Miller réussissait tellement bien.