[Alegas] Mes Critiques en 2023

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Mark Chopper » Lun 07 Aoû 2023, 15:57

Scalp a écrit:Le plus mauvais Mangold c'est son Cruise easy


Je mets de côté son dernier que je ne verrai jamais... Et du coup je suis bien d'accord.

Je ne sais plus si tu as vu Adaptation Alegas... Mais un personnage y écrit un scénario proche de Identity et c'est traité comme une blague :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Alegas » Lun 07 Aoû 2023, 16:08

Nan toujours pas vu le Jonze mais j'ai lu effectivement cette anecdote via une interview de Mangold qui pensait que ça allait couler la pertinence de son film. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Mark Chopper » Lun 07 Aoû 2023, 16:29

C'est un peu le cas je trouve :eheh:
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Insoumise (L') - 6,5/10

Messagepar Alegas » Ven 11 Aoû 2023, 15:28

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Jezebel (L'insoumise) de William Wyler
(1938)


Film sympathique de Wyler que voilà, même si j’avoue que je m’attendais à bien mieux vu le casting et le pitch. Globalement, le film souffre d’une construction en deux parties qui se révèlent être aussi qualitativement différentes, car autant les quarantes premières minutes se suivent très bien, avec cette aristocrate qui va aller trop loin dans ses caprices, au point de faire fuir l’homme qu’elle aime, autant la seconde moitié est nettement en deçà, avec plusieurs éléments comme les duels et la fièvre jaune qui interviennent, mais qui font qu’on perd en partie ce qui fait le coeur du récit. Ca donne une histoire à la fois très forte émotionnellement (les fins des deux parties), mais aussi un peu trop artificielle dans le sens où on sent assez vite les ficelles qui vont être tirées par la suite, surtout qu’à cela se rajoute quelques longueurs (les repas de la deuxième moitié) qui viennent casser le rythme.

Alors heureusement, ça se suit quand même très bien, d’une part grâce à un Wyler qui emballe ça de façon très classe, avec même quelques mouvements de caméra mémorables (le bal où tout le monde s’arrête de danser) mais aussi et surtout grâce au casting de premier choix. Si je pensais que Henry Fonda (toujours très classe) allait me faire le film, c’est finalement Bette Davis que j’ai trouvé phénoménale dans le rôle principal. C’est la première fois que je la découvre dans un film de son début de carrière, et dès ses premiers instants à l’écran elle impose une présence évidente, et cela ne change pas par la suite alors que son rôle prend une tournure nettement plus dramatique (ce final !). Bref, c’est un film plaisant et avec beaucoup de qualités, mais c’est clairement pas l’un des sommets du cinéma de Wyler à mon sens.


6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Alegas » Sam 02 Sep 2023, 08:59

BILAN AOÛT 2023


Films vus :

259 : Jīnyù mǎntáng, Tsui Hark, 1995, TV VOST : 7/10
260 : Les dragueurs, Jean-Pierre Mocky, 1959, TV VF : 5,5/10
261 : Identity, James Mangold, 2003, TV VOST : 4,5/10
262 : Barbie, Greta Gerwig, 2023, Ciné VOST : 3/10
263 : That's my boy, Sean Anders, 2012, TV VOST : 5,5/10
264 : Kong shan ling yu, King Hu, 1979, TV VOST : 5,5/10
265 : Tempestad, Tatiana Huezo, 2016, TV VOST : 6/10
266 : Drag me to Hell, Sam Raimi, 2009, Blu-Ray VOST : 7/10
267 : La cité de l'indicible peur, Jean-Pierre Mocky, 1964, TV VF : 6/10
268 : Welcome to Chechnya, David France, 2020, TV VOST : 5/10
269 : La grande lessive (!), Jean-Pierre Mocky, 1968, TV VF : 4/10
270 : Mad Max : Fury Road, George Miller, 2015, Ciné VOST : 10/10
271 : Blade Runner : Black Out 2022, Shinichiro Watanabe, 2017, Blu-Ray VOST : 6/10
272 : 2036 : Nexus Dawn, Luke Scott, 2017, Blu-Ray VOST : 4,5/10
273 : 2048 : Nowhere to run, Luke Scott, 2017, Blu-Ray VOST : 5,5/10
274 : Sky ladder : The art of Cai Guo-Quiang, Kevin Macdonald, 2016, TV VOST : 5,5/10
275 : Broken Arrow, John Woo, 1996, TV VOST : 4,5/10
276 : Yannick, Quentin Dupieux, 2023, Ciné VF : 6/10
277 : À nous la liberté, René Clair, 1931, Ciné VF : 6,5/10
278 : Veronica Guerin, Joel Schumacher, 2003, TV VOST : 3,5/10
279 : Unstoppable, Tony Scott, 2010, TV VOST : 6/10
280 : The Pixar Story, Leslie Iwerks, 2007, TV VOST : 6,5/10
281 : Le siffleur, Philippe Lefebvre, 2010, Truc VF : 2,5/10
282 : Faith, Na Hong-jin, 2023, Truc VOST : 5,5/10
283 : Wham!, Chris Smith, 2023, TV VOST : 7/10
284 : Cry-Baby, John Waters, 1990, Truc VOST : 4,5/10
285 : The other Boleyn girl, Justin Chadwick, 2008, Blu-Ray VOST : 7/10
286 : Solo, Jean-Pierre Mocky, 1970, TV VF : 6/10
287 : 2001 : A Space Odyssey, Stanley Kubrick, 1968, Ciné VOST : 10/10
288 : Texas chainsaw 3D, John Luessenhop, 2013, Truc VOST : 3/10
289 : The asphalt jungle, John Huston, 1950, Ciné VOST : 7/10
290 : Fire of love, Sara Dosa, 2022, TV VOST : 7/10
291 : A sailor-made man, Fred C. Newmeyer, 1921, DVD VO : 6/10
292 : Leatherface, Alexandre Bustillo & Julien Maury, 2017, Truc VOST : 1,5/10
293 : Superman, Richard Donner, 1978, Ciné VOST : 7/10
294 : Le rouge est mis, Gilles Grangier, 1957, Ciné VF : 5/10
295 : Othello, Orson Welles, 1951, TV VOST : 7/10
296 : Cluny Brown, Ernst Lubitsch, 1946, Ciné VOST : 6,5/10
297 : Extraction 2, Sam Hargrave, 2023, TV VOST : 5/10
298 : Extraña forma de vida, Pedro Almodóvar, 2023, Ciné VOST : 3/10
299 : The human voice, Pedro Almodóvar, 2020, Ciné VOST : 4/10
300 : Un coup de maître, Rémi Bezançon, 2023, Ciné VF : 4/10
301 : Le Hussard sur le toit, Jean-Paul Rappeneau, 1995, TV VF : 7/10
302 : Teenage Mutant NInja Turtles : Mutant Mayhem, Jeff Rowe, 2023, Ciné VOST : 6,5/10
303 : The lost weekend, Billy Wilder, 1945, Blu-Ray VOST : 7,5/10
304 : Elizabeth, Shekhar Kapur, 1998, Blu-Ray VOST : 8/10
305 : La tête contre les murs, Georges Franju, 1959, TV VF : 4,5/10
306 : Elizabeth : The Golden Age, Shekhar Kapur, 2007, Blu-Ray VOST : 6,5/10
307 : Le témoin, Jean-Pierre Mocky, 1978, TV VF : 6/10
308 : Jason and the Argonauts, 1963, Don Chaffey, Ciné VOST : 6,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

Rien ce mois-ci.
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Poison (Le) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Dim 17 Sep 2023, 12:59

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The lost weekend (Le poison) de Billy Wilder
(1945)


Le film de la consécration pour Wilder, car si ses films avaient eu du succès jusqu’ici, et que la profession avait été impressionné par Double indemnity, c’est bien avec ce Lost Weekend que le réalisateur croulera sous les récompenses, entre une Palme à Cannes, et plusieurs Oscars (meilleur film, réal, acteur et scénario adapté, excusez du peu). Alors on pourra toujours penser que c’est un peu abusé, que d’autres films de Wilder auraient beaucoup plus mérités cet accueil, mais ça n’en reste pas moins mérité pour un film qui est resté dans l’histoire hollywoodienne comme le premier à évoquer ouvertement les dangers de l’alcoolisme, une dizaine d’années après la fin de la Prohibition. Jusqu’ici, le personnage de l’alcoolique était surtout un ressort comique dans le cinéma américain, mais ici Wilder et Brackett préfère clairement s’orienter vers la partie tragique du personnage, en ayant pour héros un homme qui voit bien que sa dépendance ruine le quotidien de ses proches, mais qui ne peut s’empêcher d’aller s’enfermer au bar du coin pour enchaîner les verres.

Le film part de ce postulat très simple, avec comme unité de lieu un week-end salvateur pour le personnage, et on va donc suivre une sorte de descente aux enfers (le mec est de plus en plus pathétique, on flirte avec la prostitution, et on a même un passage tourné dans un véritable hôpital pour alcooliques, chose assez incroyable pour l'époque) parsemés de flashbacks qui vont permettre de comprendre à quel point l’alcoolisme du bonhomme remonte loin. Tout le génie du film se trouve dans cette capacité de Wilder, aussi bien dans l’écriture que dans la mise en scène, à retranscrire à l’image les névroses du personnage et son attirance irrésistible pour la boisson. Nul doute que le film en a inspiré plus d’un par la suite : d’une part il y a déjà les prémices de la Nouvelle Vague avec des scènes entières tournées à l’arrache dans les rues de New-York, avec Ray Milland qui titube dans la rue pendant que de vrais passants le jugent au passage, et puis surtout on a une scène de cauchemar qui est, sans aucun doute possible, une inspiration pour Melville dans une scène similaire du Cercle Rouge.

Si Ray Milland vole le film avec une prestation récompensée à juste titre, le film ne manque pas de personnages secondaires d’intérêt, que ce soit avec cette femme prête à tout pour sauver son homme, ou ce barman tiraillé entre son travail et l’obligation de voir son plus fidèle client mourir à petit feu. Au final, le seul reproche que j’ai sur le film serait peut-être son final un brin facile et précipité, j’aurais pas craché sur une alternative un peu plus dark, même si je comprends l’envie d’optimisme vu l’époque et le sujet (même avec cette fin, le film a subi une campagne de lobbying de la part de gros fabricants d’alcools, autant dire que c’était une toute autre époque). Un énième très bon Wilder donc, au sujet malheureusement toujours d’actualité.


7,5/10
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Démon des armes (Le) - 9/10

Messagepar Alegas » Mer 20 Sep 2023, 10:05

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Gun crazy (Le démon des armes) de Joseph H. Lewis
(1950)


Comment ça fait du bien de voir des films pareils à la hauteur de leur réputation. Pour le coup, pas de doute possible : c’est bel et bien un classique évident, un film qui est d’une modernité telle qu’il survit sans problème au passage du temps, et qui est fascinant à remettre dans le contexte de son époque, la combinaison des deux est assez rare pour être soulignée. Sur un pitch tout simple mais provocateur (un jeune couple américain est tellement fasciné par les armes à feu qu’ils vont finir par choisir une vie de braqueurs), Dalton Trumbo dépeint un portrait peu reluisant d’une Amérique obsédée par des engins de mort, et d’une société qui pousse indirectement les parias à la criminalité. Si le thème du couple en fuite perpétuelle à la Bonnie & Clyde n’était pas nouveau dans le cinéma américain (Fritz Lang l’avait évoqué dans le dernier acte de You only live once), c’est clairement ce film qui a posé des codes qui seront allègrement repris par la suite : sans ce film, pas de Bonnie & Clyde version Arthur Penn, c’est une évidence.

Malgré une courte durée, le script s’avère particulièrement efficace, et arrive à donner assez de profondeur à ses personnages pour les rendre très attachants, et ce malgré leur ambiguïté morale (surtout pour celui de Peggy Cummins), au point que le final en devient même déchirant : ces anti-héros ont beau avoir fait les pires choix possibles, cela ne nous empêche pas d’avoir de l’empathie pour eux. Côté interprétations, c’est vraiment de haute tenue, Cummins et Dall sont en parfaite symbiose et à aucun moment du film on ne remet en question l’amour représenté à l’écran, ce qui permet d’avoir quelques scènes très fortes comme celle où le couple est censé se séparer après un dernier coup, mais qui n’arrivent pas à se résoudre à vivre loin l’un de l’autre.

Sinon, là où le film est particulièrement bluffant, c’est sur le plan formel : comme dit plus haut, Gun Crazy est d’une modernité assez dingue, et ça ne m’étonne pas de lire que plusieurs grands cinéastes apprécient ce film. Entre l’introduction avec la caméra derrière la vitrine de la boutique, le braquage en plan-séquence filmé depuis l’intérieur d’une voiture :shock: (je serais curieux de savoir comment ils ont procédé vu la taille des caméras de l’époque), les plans tournés à l’arrache dans la rue façon Nouvelle Vague avant l’heure, ou encore ce superbe final qui n’a visuellement aucun équivalent dans le cinéma américain de l’époque, :love: c’est pas loin d’être une masterclass de mise en scène, et ça rend très curieux de découvrir le reste de la filmo de ce réal assez peu cité finalement. Un super film qui est d’ores et déjà l’une de mes meilleures découvertes de l’année.


9/10
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Contre-attaque - 5/10

Messagepar Alegas » Ven 29 Sep 2023, 19:03

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Ging chaat goo si 4: Ji gaan daan yam mo (Contre-attaque) de Stanley Tong
(1996)


Faute de pouvoir mettre la main sur Supercop 2, je continue la saga Police Story avec ce drôle d’épisode. Alors bon, comme l’indique le titre français qui a complètement zappé le fait d’inclure le film dans la série auquel il appartient, ça n’a plus grand chose à voir avec Police Story : Jackie incarne un flic du même nom, il doit toujours rendre compte de temps en temps à son supérieur, et l’aventure consiste en un mélange d’action et de comédie, mais la ressemblance s’arrête là. En vérité, on a plus l’impression que le film se veut être la tentative de Chan de s’approprier un simili James Bond plus ou moins de la même manière qu’il l’avait fait avec Indiana Jones via les Armour of God. Le truc, c’est que déjà en tant que Police Story le film est sacrément décevant, mais c’est aussi le cas en tant que film d’action tout court. On ne peut pas reprocher au film son rythme : pour le coup faut avouer qu’on ne se fait jamais chier, qu’il se passe toujours quelque chose à l’écran, mais ça se fait au détriment d’un script déjà pas terrible à la base, et là on sent clairement que toutes les scènes d’explication de l’intrigue sont passées aussi rapidement que possible juste parce qu’il n’y a rien d’intéressant à raconter.

Bon après j’ai vu la version internationale (parce que pas le choix, impossible de la trouver) à qui il manque vingt minutes de film, et quand je vois le comparatif je me dis qu’il y a peut-être moyen que le film gagne un point supplémentaire, avec une histoire un peu mieux racontée et un montage pas charcuté (la version internationale c’est chaud au niveau des raccords son, genre il y a des musiques qui s’arrêtent brusquement et du bruit ambiant qui change selon les dialogues, j’ai jamais entendu un truc pareil :shock: ). Ceci dit, je pense que les principaux défauts du film resteront : une histoire pas très passionnante qui est surtout prétexte à voir du pays (en l'occurrence l’Ukraine, la Russie, et l’Australie), un humour qu’on a connu plus soutenu, et surtout un manque cruel d’action. C’est vraiment ce dernier point qui fait que je trouve que c’est, jusqu’ici, l’opus le plus faible de la saga : il faut attendre déjà vingt minutes pour avoir une séquence d’action un peu correcte (une poursuite en ski forcément très James Bondienne), mais c’est quarante minutes qu’il faut attendre avant d’avoir des cascades dignes de ce nom (Jackie Chan qui échappe à deux tueurs depuis le sommet d’un immeuble) et une baston qui restera la meilleure scène du métrage (celle avec l’escabeau, pour le coup vraiment impressionnante et super bien chorégraphiée, c’est tellement d’un autre niveau qu’on a l’impression qu’on est plus devant le même film).

Enfin vient tout le climax dans l’aquarium, et autant je salue la volonté de faire de l’action sous-marine avec plein d’idées intéressantes (notamment le fait de bloquer l’arrivée de sang des blessures en plein combat pour ne pas attirer les requins), autant c’est beaucoup trop long et ça fait un peu bizarre de voir de telles scènes quand on a celle de Top Secret ! en tête. Pour le reste, y’a rien de spécial à noter, Annie Wu est mignonne, y’a Nathan Jones dans un petit rôle, les bad guys sont vraiment pas terribles, et globalement le film n’est pas spécialement drôle à quelques gags près. Bref, c’est la première déception dans cette saga qui, jusqu’ici, avait gardé un certain niveau qualitatif.


5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar pabelbaba » Ven 29 Sep 2023, 19:21

Supercop 2 c'est pas foufou non plus. Mais y'a un DVD Fr complet sous le titre Project S
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Alegas » Ven 29 Sep 2023, 20:27

Merci pour l'info !
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Limier (Le) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Sam 30 Sep 2023, 19:28

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Sleuth (Le limier) de Joseph L. Mankiewicz
(1972)


Un film dont j’ai longtemps retardé la vision, faute de trouver une copie convenable pour le découvrir, ce qui est vraiment étonnant vu la grosse réputation du métrage. Dernier film de la carrière de Mankiewicz, et même s’il a fait mieux avant je trouve que ça se range aisément parmi ses grandes réussites, d’autant que ça permet au réalisateur de retrouver une économie de moyens qui lui va très bien : un lieu unique, deux acteurs, un script plus complexe qu’il n’y paraît, et c’est tout. La durée peut faire peur pour un huis-clos, mais la vérité est que le scénario est tellement bien écrit que ça passe tout seul, avec trois actes délimités qui apportent chacun une strate supplémentaire dans un jeu de manipulation intense. Le pitch de base est déjà bien tentant : un playboy amoureux de la femme d’un vieil écrivain de polar, et ce dernier qui est au courant de leur relation qui va lui proposer de voler des bijoux afin de toucher l’assurance, et que chacun sorte de l’histoire avec un gros pactole. On s’en doute, l’histoire va nettement se complexifier, et pas toujours de la façon dont on l’attend, et en ce sens on touche déjà à la principale qualité de Sleuth : le film arrive constamment à surprendre son spectateur.

Hormis un twist que je trouve raté (celui impliquant des maquillages, qui devait sûrement déjà être décelable à l’époque de sa sortie) et un plan dont je ne comprends toujours pas l’intérêt (quid de la voiture cachée dans les fourrés ?), la totalité du film est remarquablement bien écrit, avec une certaine science du crescendo qui montre toutes ses qualités dans le dernier quart du film. L’autre grande qualité du métrage, c’est évidemment le duo d’acteurs qui portent le film sur leurs épaules : Olivier et Caine semblent prendre un réel plaisir à ce jeu de qui va le mieux piéger l’autre et qui va bluffer le plus longtemps, chacun d’eux y trouve une performance mémorable. La mise en scène, même si plus discrète, n’est pas en reste avec notamment tout un jeu sur le décor (ingénieuse introduction dans le labyrinthe qui pose le ton pour le reste du film : les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent) et un montage qui rajoute une dose de complexité (avec le même monteur que Two for the road de Stanley Donen, pouvait-il en être autrement ?). Je vais éviter d’en dire plus histoire de laisser la surprise intacte aux chanceux qui ne l’ont pas encore vu, et je vais donc terminer en répétant simplement que c’est effectivement un film très recommandable à plus d’un titre, et dont il faut en savoir le moins possible pour l’apprécier pleinement.


7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2023

Messagepar Alegas » Dim 01 Oct 2023, 09:36

BILAN SEPTEMBRE 2023


Films vus :

309 : Bluebeard's eighth wife, Ernst Lubitsch, 1938, Ciné VOST : 7/10
310 : On golden pond, Mark Rydell, 1981, TV VOST : 5,5/10
311 : Bàwáng biéjī, Chen Kaige, 1993, Ciné VOST : 6/10
312 : Design for living, Ernst Lubitsch, 1933, Ciné VOST : 5/10
313 : La French, Cédric Jimenez, 2014, TV VF : 4,5/10
314 : Gun crazy, Joseph H. Lewis, 1950, Ciné VOST : 8,5/10
315 : Anatomie d'une chute, Justine Triet, 2023, Ciné VF : 7,5/10
316 : Visions, Yann Gozlan, 2023, Ciné VF : 5/10
317 : Talk to me, Danny & Michael Philippou, 2023, Ciné VOST : 7,5/10
318 : The Lord of the Rings, Ralph Bakshi, 1978, Truc VOST : 6/10
319 : Michael Collins, Neil Jordan, 1996, DVD VOSTA : 6/10
320 : The wind that shakes the barley, Ken Loach, 2006, DVD VOST : 7/10
321 : Re-Animator, Stuart Gordon, 1985, Truc VOST : 6,5/10
322 : Sleuth, Joseph L. Mankiewicz, 1972, Truc VOST : 7,5/10
323 : Censor, Prano Bailey-Bond, 2021, Truc VOST : 5,5/10
324 : Masculin Féminin, Jean-Luc Godard, 1966, TV VF : 1/10
325 : Roman holiday, William Wyler, 1953, Blu-Ray VOST : 8/10
326 : Mommy, Xavier Dolan, 2014, Blu-Ray VOST : 8/10
327 : Un métier sérieux, Thomas Lilti, 2023, Ciné VF : 6,5/10
328 : The horse soldiers, John Ford, 1959, TV VOST : 4/10
329 : The Secret of Kells, Tomm Moore & Nora Twomey, 2009, Blu-Ray VOST : 7,5/10
330 : Viridiana, Luis Buñuel, 1961, TV VOST : 4,5/10
331 : Dark Water, Walter Salles, 2005, TV VOST : 3/10
332 : Las Hurdes, Luis Buñuel, 1933, DVD VOST : 6/10
333 : ¡ Bienvenido, Míster Marshall !, Luis García Berlanga, 1953, TV VOST : 6/10
334 : Sur les chemins noirs, Denis Imbert, 2023, Truc VF : 5/10
335 : Grandma's boy, Fred C. Newmeyer, 1922, DVD VO : 6/10
336 : Le livre des solutions, Michel Gondry, 2023, Ciné VF : 6,5/10
337 : The Rocketeer, Joe Johnston, 1991, TV VOST : 7/10
338 : Platoon, Oliver Stone, 1986, Ciné VOST : 7/10
339 : Satoshi Kon, l'illusionniste, Pascal Alex-Vincent, 2021, DVD VOST : 7/10
340 : The adventures of Chuy, Jorge R. Gutierrez, 2015, Blu-Ray VOST : 5/10
341 : The man between, Carol Reed, 1953, Ciné VOST : 7/10
342 : Shin Godzilla, Hideaki Anno & Shinji Higuchi, 2016, Truc VOST : 6,5/10
343 : Coup de chance, Woody Allen, 2023, Ciné VF : 5,5/10
344 : War and Peace, King Vidor, 1956, Truc VOST : 6/10
345 : Fat Man and Little Boy, Roland Joffé, 1989, Truc VOST : 7,5/10
346 : Ging chaat goo si 4: Ji gaan daan yam mo, Stanley Tong, 1996, Truc VOST : 5/10
347 : Stand by me, Rob Reiner, 1986, TV VOST : 7/10
348 : They made me a fugitive, Alberto Cavalcanti, 1947, Ciné VOST : 6/10
349 : The living daylights, John Glen, 1987, Blu-Ray VOST : 7/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Vacances romaines - 8/10

Messagepar Alegas » Dim 01 Oct 2023, 14:10

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Roman holiday (Vacances romaines) de William Wyler
(1953)


Très jolie comédie romantique que voilà, qui peut se recommander à n’importe qui tant l’aspect comédie est efficace pendant que la partie romantique est subtilement amenée puis traitée. Sur un script de Dalton Trumbo, Wyler livre là un maître étalon du genre, à l’histoire simple mais particulièrement efficace : une jeune princesse, lassée de son quotidien dicté par les protocoles, décide de fuguer pour avoir un aperçu d’une vie normale en plein milieu de Rome, où elle va être guidée par un journaliste qui l’a reconnu, mais qui va feindre de ne rien savoir dans l’espoir d’avoir le scoop de sa vie. De fil en aiguille, une romance va se créer entre les deux, mais même si le film est assez prévisible sur ce point, il ne manque pas pour autant de quelques surprises, notamment avec les ultimes instants qui traite la relation avec la conclusion idéale, et qui a probablement inspiré Chazelle pour l’un de ses films.

Mais plus que le déroulement du récit, la force du film réside dans l’ambiance que le métrage arrive à créer, où Rome est traité comme un personnage à part entière (Wyler ne s’y est pas trompé en décidant de tourner la totalité du film sur place, chose assez rare à l’époque, mais le choix s'avère particulièrement payant). Il y a un parfait équilibre dans la façon de représenter la capitale italienne à l’écran : juste ce qu’il faut de carte postale, mais aussi une bonne dose des petits coins connus des habitants, bref difficile de ne pas avoir envie d’organiser un voyage vers Rome, une fois que la bobine se termine. Le métrage tient en grande partie sur les épaules de son duo, pas forcément le plus évident sur le papier, mais qui marche à merveille à l’écran : Gregory Peck se montre particulièrement naturel dans le registre comique et romantique (c’est clairement un acteur que je revois à la hausse en découvrant certains de ses rôles, dont celui-ci), mais c’est évidemment Audrey Hepburn qui emporte tout sur son passage, et on comprend vite comment ce rôle a été le déclencheur de sa carrière. Le film est bourré de petites séquences qui ne payent pas de mine à première vue, mais qui sont tellement charmantes qu’elles restent en tête : la rencontre nocturne entre Peck et Hepburn, le passage chez le coiffeur, les discussions avec la photographe, la Bouche de la Vérité, les adieux dans la voiture, la bagarre sur la péniche, bref c’est clairement le genre de film qui met le sourire aux lèvres avec peu de choses.

Peut-être bien LE feel-good movie de la décennie 50’s.


8/10
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Guerre et Paix (1956) - 6/10

Messagepar Alegas » Sam 07 Oct 2023, 19:38

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War and Peace (Guerre et Paix) de King Vidor
(1956)


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Avant de découvrir la version de Bondartchouk, je me suis dit que découvrir cette version de Vidor permettrait une mise en bouche, autant dans le contexte de production (la version russe a été conçue en réponse à la sortie de l’américaine) que dans la densité du récit (il est de notoriété publique que cette version écourte grandement le roman. Alors bon, je n’ai jamais lu de Tolstoï, et la simple évocation du titre Guerre et Paix me fait penser un pavé tellement gros qu’il dissuade quiconque cherche à le lire, mais je dois avouer qu’à la sortie de cette version, ça me donnerait presque envie de tenter, tant on est sur du récit à la Docteur Jivago, où la petite histoire se mêle à la grande, et où le destin semble tout tracé pour des personnages qui se transforment en figures tragiques. Ceci dit, malgré le fait que j’ai été globalement emballé par le récit, ça se sent que le roman de Tolstoï a été grandement coupé pour cette adaptation : si les grandes lignes semblent avoir été conservées (et encore, la fin semble carrément précipitée), c’est davantage le traitement aléatoire réservé aux personnages qui choque.

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On sent que c’est un récit où des dizaines de personnages interagissent les uns entre les autres, et le film en montre plusieurs, mais c’est souvent le temps d’un court passage où l’on devine une importance future, mais pour que ce soit au final complètement zappé. Le personnage du petit frère de Natacha me semble être un bon exemple : on le montre tout le long du film à clamer qu’il souhaite rejoindre l’armée, mais dès qu’il le fait on s’intéresse très peu à sa participation. L’autre gros problème de l'adaptation, c’est que tout va tellement vite qu’on a l’impression que ça se fait au détriment de la démonstration de ce que ressentent les personnages, ce qui complique donc l’empathie qu’on devrait avoir pour eux, ça donne au final un film assez froid. Dommage car Vidor se disait extrêmement intéressé par l’idée d’adapter Tolstoï, mais le contexte de co-production internationale aura raison de ses ambitions, avec un scénario écrit à plusieurs mains (pas moins de huit scénaristes crédités !), un Dino De Laurentiis qui s’imposera, et un montage sur lequel Vidor n’aura aucun contrôle, au point d’être écourté d’une quinzaine de minutes.

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Ceci dit, tout n’est pas noir, et le film s’avère relativement agréable à suivre. Globalement, la durée ne se fait pas ressentir, notamment les deux premières heures qui passent comme un charme. L’ambition visuelle aide à cela : le film a coûté six millions mais donne l’impression de bien plus, avec notamment quelques séquences de bataille où des centaines de figurants interagissent à l’écran, et puis il y a la photographie de Jack Cardiff (clairement l’un des meilleurs opérateurs de l’époque) qui vient sublimer tout cela, surtout sur les passages plus intimistes. La contrepartie, c’est que la mise en scène de Vidor n’arrive pas vraiment à élever le tout, comme s’il filmait de façon plus fonctionnelle qu’autre chose (le recours à la voix-off sur certains passages fait très paresseux). Là encore, ce sont sans doute les contextes de tournage qui provoquent cela, mais le résultat est que le film n’a jamais la grosse impression épique qu’il devrait avoir. Concrètement, ça devrait être du David Lean avant l’heure, et malgré le fait que la reconstitution est au rendez-vous, ainsi que la lumière, il y a ce sentiment de trop peu, à l’exception de deux trois assez folles : une charge de cavalerie impressionnante de par le nombre de chevaux à l’écran, une scène de duel enneigée recréée en studio, et la traversée de la Bérézina par l’armée napoléonienne.

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Côté casting, le film s’avère assez solide avec notamment un duo Hepburn/Fonda charismatique. J’ai lu que le choix de Fonda était considéré comme un gros miscast, car ayant le double de l’âge du personnage qu’il est censé incarner. Pour le coup, je ne peux pas dire que ça m’a dérangé, mais peut-être que je me rendrais compte du côté illogique de ce choix avec les autres adaptations. Sinon, il y a John Mills dans un petit rôle (là aussi, probablement beaucoup coupé vis à vis du roman), Anita Ekberg, Herbert Lom en Napoléon (choix assez intéressant), et enfin un Mel Ferrer qui souffle le chaud et le froid : parfois très bon dans son incarnation, et à d’autres moments clairement trop faible pour un rôle de cette stature, en témoigne sa scène de mort assez ridicule. La musique de Nino Rota manque de thèmes réellement mémorables, même si ça fait le job sur l’instant. C’est peut-être un film qui baissera dans mon estime une fois que j’aurais vu la version de Bondartchouk, qui a l’air complètement folle, mais en l’état ça se regarde tout de même malgré les défauts évidents.


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6/10
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Opération Dragon - 4/10

Messagepar Alegas » Mer 11 Oct 2023, 16:39

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Enter the Dragon (Opération Dragon) de Robert Clouse
(1973)


Je voulais à la base découvrir les Bruce Lee dans l’ordre chronologique, mais la diffusion télé récente de Enter the Dragon m’a poussé à faire une entorse, après tout autant découvrir le film dans sa jolie restauration que via un dvd daté. Le film se tape une super réputation, genre film de Bruce Lee ultime et l’un des meilleurs films de kung fu de l’histoire, et là j’avoue que ça coince un peu car autant sur Big Boss il y avait un aspect fauché qui pouvait expliquer les nombreux défauts, autant là on est sur de la grosse coproduction internationale, mais hyper mal branlée. Bon, déjà le script est nul. On me dira que c’est un prétexte, et c’est vrai en un sens, mais même en prenant ça en compte il y a trop de choses qui gênent : le côté film de tournoi mal exploité, les bad guys nullissimes, les nombreux flashbacks dans le premier tiers qui viennent alourdir la narration juste pour augmenter artificiellement la durée du métrage, bref c’est vraiment pas la joie :? .

Du coup, reste l’action pour prendre un minimum de plaisir, mais là aussi c’est la débandade. Loin de moi l’idée de me poser comme ayant un regard plus objectif sur le film que les fans de Bruce Lee, mais je n’arrive tout simplement pas à imaginer comment on peut penser un seul instant que c’est un bon film d’action tellement c’est mal réalisé. Ici, le metteur en scène ne fait même pas le minimum syndical : il salope la moindre scène de combat, avec un Bruce Lee filmé au mieux en plan américain, entrecoupé de gros plans sur son visage :shock: . Résultat : les scènes se ressemblent toutes, n’ont aucune ampleur, aucune idée de chorégraphie, aucune astuce de mise en scène (et qu’on ne me dise pas la scène des miroirs à la fin, c’est des plans quasi identiques qu’on répète autant que possible) c’est comme si Bruce Lee avait demandé d’être constamment dans la majorité du cadre. Zéro plaisir donc sur cet aspect là du film, et je ne vois vraiment pas, hormis avec un excès de nostalgie, comment on peut sérieusement défendre le métrage sur ce point : la meilleure scène de combat dure deux minutes et est la toute première du film ! :shock:

Qu’est-ce qu’il reste donc ? Pas grand chose, mais je pourrais tout de même sauver tout le côté film d’exploitation qui fait que le métrage possède un aspect culturel et historique intéressant. Certes, ça apporte son lot de défauts, entre les occidentaux qui donnent l’impression de faire un concours de la pire interprétation, les punchlines nulles, ou les reprises de James Bond qui font cheveux dans la soupe, mais ça apporte aussi au film un côté décontracté pas trop mal (la BO de Schifrin aidant bien) : ça reste nul, mais ça se regarde. Sinon, pour le fun, on notera deux courtes apparitions : Sammo Hung en duel face à Bruce Lee au début du film, et Jackie Chan dans un rôle très furtif de combattant (faut pas cligner des yeux sinon on le loupe :mrgreen: ). Du coup, si c’est effectivement le meilleur film de Bruce Lee, j’ai du souci à me faire pour le reste.


4/10
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