[Alegas] Mes Critiques en 2023

[Mr Jack]

J'étais amoureux d'elle dans ce film. Ca et Lost in Translation.

[pabelbaba]

Etonnant...

[osorojo]

J'suis pas spécialement fan de Scarlett, mais je l'ai trouvée à croquer dans Match Point.

[Alegas]

Yep, c'est aussi dans Match Point qu'elle me fait le plus craquer. Ceci dit, le passage en maillot de bain c'est effectivement assez mémorable.

Quel dommage qu'elle ait pris le tournant blockbuster au moment où elle aurait pu s'imposer dans des films de meilleure qualité. J'ai l'impression qu'elle cherche à se rattraper depuis quelques temps, mais le mal est fait.

[Mr Jack]

On va dire que dans Match Point c'est un objet de désir, un peu comme Sharon Stone dans Basic Instinct. Dans Scoop en dehors de la piscine elle a un vrai charme, avec son petit sourire et sa voix un peu suave.

[Mark Chopper]

Cats, Tom Hooper, 2019, TV VOST : 0,5/10

1) Tu es donc plus maso que Scalp quand tu veux.
2) D'où vient le demi-point ?

[Alegas]

Je plaide coupable : j'avais vu des extraits du film sur des vidéos d'analyses de CGI, et je voulais savoir si c'était moche sur toute la longueur.
Réponse : oui, c'est l'un des films les plus laids que j'ai vu sur ce point. Faut le voir pour le croire.
Le demi-point, c'est pour une scène chantée qui fonctionne émotionnellement. Le reste est à chier.

[Alegas]

Circulez y'a rien à voir ! de Patrice Leconte
(1983)

Une comédie décevante de la part de Patrice Leconte, qui évoque d’ailleurs ce métrage comme “la comédie de trop”, probablement parce que, effectivement, il les enchaînait depuis une décennie, et on sent qu’il arrive à un gros manque d’inspiration. Le concept du film est pourtant plutôt intriguant, mais très limité : un inspecteur de police va suivre de façon très insistante une femme, dans un mélange d’amour inavoué et de doute concernant son innocence dans une affaire. Voilà, concrètement c’est le résumé d’une heure et demie de film , et autant dire que c’est probablement ce défaut à lui tout seul qui plonge le spectateur dans une torpeur certaine : il y a très peu d’évolution de personnages sur l’ensemble du récit, et les gags se résument aux mêmes situations quasi cartoonesques, avec l’inspecteur qui ne lâche rien, façon Bip Bip et Coyote.

Du coup, il y a vraiment l’impression de voir Leconte faire un film soit beaucoup trop long pour ce qu’il raconte (ça marche la première demi-heure, mais après c’est chiantissime, au point que j’étais persuadé que ça avait duré deux heures), soit qui passe à côté d’une astuce narrative qui permettrait d’aller de l’avant. Toujours est-il que ça donne un film qui fait du surplace, et qui n’est sauvé que par quelques gags, ainsi que la prestation de Michel Blanc, qui assure toujours dans ces rôles de gros losers attachants (encore que là il manque quelque chose pour créer de l’empathie vis à vis de ce personnage qui n’est pas très MeToo approved ). L’autre souci, c’est Jane Birkin : déjà que j’ai beaucoup de mal avec cette femme en tant qu’actrice, ce qui n’aide déjà pas (elle est bien mauvaise ici), je dois avouer que je trouve que c’est un réel miscast dans ce rôle, tout simplement parce qu’elle n’a pas le sex appeal nécessaire pour qu’on comprenne que Michel Blanc puisse être autant fasciné par elle. Sinon, y’a Villeret toujours aussi efficace dans un rôle d’inspecteur, dommage qu’on ne le voit que trop peu. En bref, c’est vraiment pas bien, une comédie rarement drôle et très oubliable, mais qui aura eu au moins un bénéfice en poussant Leconte vers un autre registre : sans ce film, pas certain que Tandem aurait existé.

3,5/10

[pabelbaba]

J'ai hésité.

Et puis Jane Birkin...

[Alegas]

Pour le coup, c'est vraiment mon côté complétiste de Leconte qui m'a poussé à lancer le film : des sept films que j'ai vu avec Birkin, il n'y a bien que dans La Piscine que je la trouve passable.

[pabelbaba]

Ca va quand elle a un rôle riquiqui en fait.

Tu m'as poussé à regarder sa filmo et je découvre l'existence d'une adaptation des Chemins de Katmandou de Barjavel par André Cayatte. Le souci c'est qu'elle tient un des premiers rôles...

[Alegas]

Le nouveau testament de Sacha Guitry
(1936)

Troisième film de Guitry que je découvre, et ça confirme globalement le bien que je pense du bonhomme, même si ça confirme aussi au passage quelques faiblesses. Film sorti la même année que Le roman d’un tricheur, et c’est étonnant de constater à quel point un même processus d’écriture (une auto-adaptation) peut donner lieu à deux films très différents, même si je me doute que cela vient aussi beaucoup du format du matériau d’origine (une pièce de théâtre pour l’un, un roman pour l’autre). Là où Le roman d’un tricheur est un film qui respire plus le cinéma, ici on a Guitry qui tombe dans le piège de l’adaptation théâtrale, avec mise en scène qui se contente d’illustrer le texte. Alors clairement, ça n’empêche pas le film d’être agréable à suivre, et ça reste du bon niveau visuellement avec un travail sur l’espace dans les déplacements des comédiens, mais il n’y a pas ce petit truc qui ferait la différence, et qui rendrait le film passionnant à regarder. Du coup, c’est plus du côté de l’écriture et du casting que le film se rattrape.

Dans le premier point, on retrouve le style de Guitry avec cette recherche du bon mot et de la punchline, d’autant plus appréciable que la majorité du film est composée de joutes verbales (de ce côté là, les discussions avec le domestique ou le passage du thé avec la femme sont succulents). Ceci dit, je suis moins convaincu par ce que le film raconte, et autant la première moitié est vraiment agréable à suivre, autant j’ai un peu plus de mal avec la seconde (en gros quand Guitry commence à manigancer des choses avec sa secrétaire) mais pour le coup le défaut doit aussi venir de la pièce de base. Y’a un côté tout ça pour ça à la fin que je trouve assez regrettable, d’autant qu’il y avait moyen d’avoir quelque chose d’un peu plus percutant. Côté acteurs, pour le coup je vois mal comment on peut critiquer quoi que ce soit. Pour peu qu’on aime ce jeu d’époque qui ne cherche absolument pas le naturalisme (d’autant que la majorité du casting jouait dans la pièce d’origine), c’est vraiment du caviar, en particulier du côté de Guitry qui bouffe tout le monde dans chaque scène où il apparaît, c’est pas loin de devenir un de mes acteurs préférés de l’époque avec Gabin et Jouvet. En l’état, malgré ses défauts, ça reste une sympathique comédie pour ceux qui voudraient creuser un peu le cinéma de Guitry.

6,5/10

[Alegas]

BILAN JUILLET 2023

Films vus :

217 : Bullitt, Peter Yates, 1968, Ciné VOST : 7/10
218 : Not wanted, Elmer Clifton & Ida Lupino, 1949, TV VOST : 6,5/10
219 : Grâce à Dieu, François Ozon, 2018, TV VF : 7/10
220 : Never Fear, Ida Lupino, 1950, TV VOST : 3,5/10
221 : Asteroid City, Wes Anderson, 2023, Ciné VOST : 5,5/10
222 : Mission : Impossible - Ghost protocol, Brad Bird, 2011, Blu-Ray VOST : 8/10
223 : The Bigamist, Ida Lupino, 1953, TV VOST : 6/10
224 : The Hitch-hiker, Ida Lupino, 1953, TV VOST : 5/10
225 : Indiana Jones and the Dial of destiny, James Mangold, 2023, Ciné VOST : 4/10
226 : A face in the crowd, Elia Kazan, 1957, Ciné VOST : 7/10
227 : Mission : Impossible - Rogue Nation, Christopher McQuarrie, 2015, Blu-Ray VOST : 8/10
228 : Un peuple et son roi, Pierre Schoeller, 2018, TV VF : 2,5/10
229 : Never weaken, Fred C. Newmeyer, 1921, DVD VO : 7/10
230 : La Habanera, Douglas Sirk, 1937, TV VOST : 3/10
231 : No hard feelings, Gene Stupnitsky, 2023, Ciné VOST : 6/10
232 : Un homme à la hauteur, Laurent Tirard, 2016, TV VF : 4/10
233 : Mission : Impossible - Fallout, Christopher McQuarrie, 2018, Blu-Ray VOST : 7,5/10
234 : Les gamins, Anthony Marciano, 2013, TV VF : 5,5/10
235 : Little women, Gillian Armstrong, 1994, TV VOST : 7/10
236 : Mission : Impossible - Dead Reckoning Part one, Christopher McQuarrie, 2023, Ciné VOST : 7,5/10
237 : Les Ripoux, Claude Zidi, 1984, TV VF : 6,5/10
238 : Cats, Tom Hooper, 2019, TV VOST : 0,5/10
239 : A few good men, Rob Reiner, 1992, TV VOST : 7/10
240 : Dare mo shiranai, Hirokazu Kore-eda, 2004, TV VOST : 6,5/10
241 : Along came a spider, Lee Tamahori, 2001, TV VOST : 3/10
242 : En los márgenes, Juan Diego Botto, 2022, Ciné VOST : 6/10
243 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Alain Chabat, 2002, Ciné VF : 8,5/10
244 : Circulez y'a rien à voir, Patrice Leconte, 1983, TV VF : 3,5/10
245 : Master gardener, Paul Schrader, 2023, Ciné VOST : 6,5/10
246 : Limbo, Soi Cheang, 2021, Ciné VOST : 7,5/10
247 : Dreamgirls, Bill Condon, 2006, TV VOST : 3/10
248 : Gilda, Charles Vidor, 1946, TV VOST : 6/10
249 : Oppenheimer, Christopher Nolan, 2023, Ciné VOST : 7,5/10
250 : Scoop, Woody Allen, 2006, DVD VOST : 3,5/10
251 : Le nouveau testament, Sacha Guitry, 1936, DVD VF : 6,5/10
252 : La guerre des polices, Robin Davis, 1979, TV VF : 3/10
253 : The naked gun : from the files of Police Squad !, David Zucker, 1988, Blu-Ray VOST : 7,5/10
254 : Waves, Trey Edward Shults, 2019, TV VOST : 7,5/10
255 : That thing you do !, Tom Hanks, 1996, Truc VOST : 6/10
256 : Jezebel, William Wyler, 1938, Ciné VOST : 7/10
257 : Pearl, Ti West, 2022, Truc VOST : 5/10
258 : La tulipe noire, Christian-Jaque, 1964, TV VF : 5,5/10


Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :

[Mark Chopper]

Quelle belle fourrure.

(Faut les mater en VF les ZAZ)

[lvri]

Ce sont sûrement les seuls films que je regarde en VF les ZAZ tant j'y suis habitué... J'ai vu Airplane en VO il y a quelques temps, et j'avoue que la VF me manquait.