[Caducia] Critiques en 2023

Modérateur: Dunandan

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Messagepar caducia » Dim 01 Jan 2023, 10:09

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Crash - 5/10

Messagepar caducia » Dim 01 Jan 2023, 11:36

Crash

De David Cronenberg
cast :James Spader, Holly Hunter, Rosanna Arquette
Genre : drame
Durée : 01h40min
1996

5/10


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Synopsis

James Ballard, un producteur de films publicitaires, s'épuise à rechercher un regain de désir dans des expériences sexuelles, toujours nouvelles, toujours décevantes, menées avec sa femme Catherine. Un jour, il perd le contrôle de sa voiture et tue un autre conducteur. Lui-même blessé, et hospitalisé, il rencontre la femme de l'homme qu'il a tué, Helen Remington, et se laisse tout comme elle fasciner par un photographe médical, Vaughan, dont le goût pour les blessures et les mutilations va bien au-delà de la conscience professionnelle. James bascule dans un univers où la violence routière, de reconstituée, devient réelle. Prix spécial du jury à Cannes en 1996, hué ou porté aux nues, un miroir dérangeant des liens morbides entre sexualité et désir de mort.


Vu à l'époque, mais plus aucun souvenir, c'est plutôt une douche froide face à ce Cronenberg pur jus. On peut reconnaitre l'originalité du thème, par contre, je trouve que son exploitation est plutôt putassier qu'autre chose.

Une scène d'ouverture qui annonce la couleur avec une ambiance hot et choc prometteuse. On comprend vote que le couple présenté a des mœurs très libérées, néanmoins on se demande jusqu'au bout du film pourquoi ils forment un couple car à part les accouplements il n'a aucune marque d'affection entre eux dans les moments d'intimité. Un duo qui tente des expériences pour pimenter leur vie mais pas trop leur couple, en vain, qui prennent leur pied en observant le trafic routier.
Deborah Kara Unger a une plastique parfaite et la blonde aurait pu être exploitée comme une femme fatale mais au final c'est simplement un pur objet sexuel figé (limite une poupée gonflable aurait fait l'affaire). Je ne connais pas l'ensemble de sa carrière mais je pense que malheureusement ce physique l'a cantonnée dans un seul registre.

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Crash se veut certainement puissant à la fois visuellement et psychologiquement. Il est indéniable que certaines scènes sont esthétiques, là où au début les étreintes sont plutôt filmées avec un jeu d'ombre et lumière laissant l'imagination du public fonctionner, Cronenberg passe la seconde pour finalement montrer ce genre de séquence de façon plus crues. En revanche, ce ne sont que les sujets féminins qui se dénudent le plus. même si les hommes ont aussi droit à des ébats homosexuels, ils restent bien habillés. ça reste donc du nu pour choquer la ménagère ou exciter le public averti qui visuellement reste redondant et n'a plus grand chose d'artistique.

Malgré sa belle brochette de têtes connues, il n'y a aucune recherche approfondie sur leurs passés respectifs, sur des traumas qui auraient pu expliquer leur fascination sur les séquelles physiques, les bolides et leurs carcasses. Cronenberg a du leur demander de jouer à la Wenesday avec des personnages aux regards vides, qui restent impassibles devant un cadavre tout frais, devant des images choquantes etc...On aurait pu comprendre ce genre de non réaction pour des protagonistes aguerris qui collectionnent ce genre de visions, mais de la part du héros, c'est juste pas réaliste.
Globalement, tout les membres du clan vivent leurs émotions intérieurement ne laissant rien transparaitre, laissant exploser leurs pulsions sexuellement pour passer rapidement à la quête d'autres sensations fortes.

Même si dans d'autres rôles, j'aime bien Holly Hunter, je la trouve tout sauf attirante ici et cantonner au même registre émotionnel que les autres.
Rosanna Arquette carrément sous exploitée au corps balafré mais dont on ne sait absolument rien. Ces cicatrices et ce corps meurtri restera donc un mystère entier pour le spectateur.
Je ne connais pas bien la filmo de James Spader mais je n'ai jamais compris la hype autour de lui, ici il à l'images glaciale des autres personnages, et potentiellement interchangeable avec n'importe quel male alpha qui est ok pour se dessaper à l'écran.
Une tribu en quête de d'adrénaline, de décharges sexuelles, d'expériences d'autodestruction multiples au plus près de la mort.
Concrètement, médicalement parlant les prothèses ne sont pas tout réalistes et exubérantes. Et en ayant vendu moi-même, la plupart des clients ayant une prescription pour l'une d'entres-elles repartaient en courant en découvrant l'engin. Mais il est certain que cinématographiquement, ça impressionne et ça été repris dans de nombreux films d'horreur et notamment dans "titane".
Et si le réal canadien avait voulu aller plus loin, il aurait laissé ses héros s'auto équiper ou s'automutiler avec du matériel médical pour alimenter leurs délires mais cette limite n'a pas été franchie.

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Concernant leur kiff des voitures, il y a de nombreuses personnes qui se fascinent pour des modèles de prestiges aux courbes qui flattent l'œil abritant des bijoux de technologie. Le moteur de cette passion peut avoir pour origine d'être un piège à filles/mecs avec une démonstration de sa richesse ou des raisons plus mécaniques. D'autres provocateurs essayent d'impressionner de jeunes écolos pour finalement se casser les dents et finir au trou.
Cronenberg n'a pas choisi des modèles luxueux (sauf la titine de James Dean) , ça semble d'être des modèles plutôt anguleuses et moches, ce qui nourrit encore plus mon incompréhension face à la naissance d'une telle passion. Ce n'est pas l'esthétisme de la voiture qui est important ici, mais leur histoire propre et c'est encore plus bandant si c'est une épave avec du vécu.

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Un résultat frustrant à l'atmosphère industrielle , en demi-teinte avec une démonstration d'images en papier glacé, mêlé à des jeux avec la mort, des courses poursuites chiantes, du cul à profusion. Des personnages masochistes en mutation qui n'arrivent tellement pas à exprimer par le dialogue leurs émotions qu'ils sont tous aussi détestables les uns que les autres. A voir tout de même pour comprendre l'imbrication avec d'autres films de Cronenberg qui abordent de thématiques dans la même lignée.
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Lycéen (Le) - 7/10

Messagepar caducia » Dim 01 Jan 2023, 19:22

Le Lycéen

De Christophe Honoré
cast : Paul Kircher, Vincent Lacoste, Juliette Binoche, Erwan Kep
Genre : drame
Durée : 02h2min
2022

7/10


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Synopsis

Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats. Avec l’aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.

Belle proposition de Christophe Honoré qui souhaite partager le deuil qu'il a dû subir étant lui-même adolescent et qui vient bouleverser la vie banale d’un lycéen. Le film est porté par le jeune Paul Kircher qui campe ce jeune homme homosexuel qui a une vie en internat plutôt équilibrée, qui se voit plonger dans l’enfer du deuil, la recherche de nouveaux repères dans cette nouvelle vie d’orphelin.
Il est rare de voir des portraits adolescents qui sortent de caricatures classiques et populaires. Ici, on se focalise sur des souffrances réelles et des thématiques profondes. Loin d’être un personnage lisse et rangé, Lucas sent une partie de lui-même partir en même temps que son paternel et tente de nouvelles expériences des plus simples aux plus extrêmes pour se sentir revivre.

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Un ado attachant plein de maladresses, de sensibilité, au physique à la Mick Jagger, frêle, curieux mais pas si naïf que ça.
Vincent Lacoste endosse le rôle de l’ainé, bien que peu présent à l’écran livre une prestation naturelle et juste, comme à son habitude. Alternance de moments de tendresse fraternelle et d’élans plus hostiles pour préserver sa propre sphère intime du frangin provincial envahissant. Juliette Binoche est elle aussi en arrière-plan, ce qui n’est pas plus mal.
Malgré sa durée, « le lycéen » ne nous ennuie jamais arrivant à renouveler ses situations et préserver l’intérêt du spectateur à travers les errances de son jeune héros. Un portrait tendre, plutôt bienveillant, jamais moralisateur.
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Tirailleurs - 6/10

Messagepar caducia » Sam 14 Jan 2023, 14:21

Tirailleurs

De Mathieu Vadepied
cast : Omar Sy, Alassane Diong
Genre : drame
Durée : 01h40min
2023

6/10


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Synopsis

1917. Bakary Diallo s'enrôle dans l'armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s'affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l'arracher aux combats et le ramener sain et sauf.


Film nécessaire pour réhabiliter les grands oubliés de l'histoire, ces combattants africains embrigadés pour la plupart contre leur gré pour devenir de la chair à canon pour un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds auparavant.
Un film qui ne sera pas facile à appréhender par tout le monde car les sous-titres sont nécessaires, étant donné que le personnage d'Omar Sy ne parle pas français mais uniquement la langue de son ethnie, ce qui souligne le poids psychologique de ces soldats qui en plus d'être largués sur les champs de bataille dans l'inconnus sont coupés de leurs compères de galère par la barrière de la langue.
La reconstitution est réussie; coté scénario c'est un peu le même fil rouge que l'on suit, celui de la survie qui divise nos deux héros. Celui du père qui a pour but unique de sauver son rejeton en désertant ensemble, et celui du fils qui croit en une victoire au combat.

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Il ne faut pas s'attendre à des plans militaires de grande ampleur, la plupart du temps "tirailleurs" nous plonge dans les tranchées ou sur une colline à conquérir avec des plans répétitifs , loin de productions US spectaculaires.
C'est plus sur le coté humain que Mathieu Vadepied souhaite tirer son épingle du jeu et met en avant les relations familiales complexes avec le choc de générations, les sentiments d'appartenance, d'amour et de rejet qui évoluent au fil de l'intrigue.
Malheureusement, il nous est proposé des portraits plutôt binaires où aucun personnage blanc n'a une once de bienveillance sans arrière pensée pour les africains, et les soldats sénégalais restent entre eux resignés à leurs sorts.
Un joli rôle dramatique pour Omar Sy qui on espère optera pour de futurs projets similaires.
Je ne sais pas si dans les cultures africaines, les sentiments doivent être contenus mais je ne veux pas spoiler mais dans certaines situations d'exception, je pense que la réserve de certains personnages me laisse assez perplexe, c'est en grande partie pourquoi il manque le coté épique et l'empathie pas suffisamment présente pour le duo qui sont plus dans le respect mutuel que dans l'amour avec un grand A. Nos deux compères restent toujours méfiants et ont du mal à accorder leur confiance à un inconnu, ce qui peut-être une bonne chose dans la vie mais ça aurait été un petit plus au récit qu'un groupe de soldats puisse se former pour se rebêler contre le système.

La conclusion très symbolique reste réussie et non grandiloquente.
Critiques similaires
Film: Tirailleurs
Note: 2/10
Auteur: Scalp

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Alibi.com - 4/10

Messagepar caducia » Mer 08 Fév 2023, 21:22

Alibi.com

De Philippe Lacheau
cast : Philippe Lacheau, Élodie Fontan
Genre : comédie
Durée : 01h30min
2017

4/10


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Synopsis

Greg a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d'alibi. Avec Augustin son associé, et Medhi son nouvel employé, ils élaborent des stratagèmes et mises en scène imparables pour couvrir leurs clients. Mais la rencontre de Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, qui commence par lui cacher la vraie nature de son activité. Lors de la présentation aux parents, Greg comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients...


Petite piqûre de rappel avant une potentielle sortie ciné très brainless pour visionner la suite...
Un moment distrayant sur l'instant avec un film sans prétention qui fonctionne grâce à la troupe de la bande à Fifi et ses sympathiques acolytes qui mouillent la chemise et n'hésitent pas à se ridiculiser. Etonnant de voir Nathalie Baye s'être mise dans un tel projet par contre.
C'est toujours un peu la même mécanique avec un enchainement de séquences improbables mais n'empêche que le film fourmille d'idées qui permettent de ne pas sombrer dans l'ennui.
On appréciera les caméos, les clins d'œil à la culture geek, films ou aux jeux vidéos et la cerise sur le gâteau le perso de Medi Sadoun, beaucoup moins fan de celui de Nawell Madani.
Certes, les gags et l'humour ne volent pas haut, mais en ce moment, je ratisse large pour remonter mon moral.
Une comédie dynamique, mignonne mais oubliable.
Critiques similaires
Film: Alibi.com
Note: 6/10
Auteur: pabelbaba

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Scream VI - 5,25/10

Messagepar caducia » Dim 12 Mar 2023, 09:43

Scream 6

Réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Avec Melissa Barrera Courteney Cox, Hayden Panettiere
USA
Genre : horreur
Durée : 02h52min
2023

5.25/10



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Synopsis

Après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans Big Apple, mais dans une ville aussi grande que New-York personne ne vous entendra crier

Critique

Un épisode qui avait du potentiel avec le décor new-yorkais qui est plutôt alléchant dans son introduction malheureusement le script ne tient pas dans la longueur et repart dans les travers des suites copiées/collées pour s'embourber dans des révélations finales encore plus WTF.

La première heure est plutôt réussie, assez haletante et riche en action mais Scream 6 souffre du fait de ne pas avoir voulu en faire un reboot mais une suite du 5 avec des leads catastrophiques. Melissa Barrera et Jenna Ortega héritent des rôles de 2 persécutées et cibles principales de Ghostface avec des intentions du tueur totalement artificielles. Ces 2 jeunes actrices font pale figure par rapport aux films originels, J Ortega est si transparente que j'avais oublié son existence dans l'épisode précédent. Melissa Barrera n'a que 2 expressions à son répertoire mais arrive à mieux jouer que son/ses rival/rivaux où le razzie est gagné par avance.
Le gang de survivants est un ramassis d'adulescents qui cochent le cahier des charge de la diversité mais qui n'apportent aucune touche humoristique, psychologique ou de touches d'originalité, ce qui faisait le charme du film originel. Le shérif Dewey nous manque très fort.

En aucun cas la production n'a su exploiter les décors urbains new yorkais à sa juste valeur où la grosse pomme n'a été mise en avant que pour le marketing. Un beau gâchis, mis à part les séquence du métro et de l'épicerie qui permettent d'entrevoir un peu de renouveau des cadres, le reste de l'action pourrait se dérouler dans n'importe quelle autre ville.

Pas mal d'incohérences scénaristiques, surtout du point de vue technologique où les personnages sont toute la journée les yeux scotchés sur leurs tels et ne le dégainent pas aux moments propices.

Mis à part ces malus, cet opus est agréable à suivre et souffre de peu de temps mort. Si on met de coté le peu de réalisme, la faiblesse des dialogues et du cast, ça se suit gentiment, le suspense est bien géré et la mise en scène de bonne facture. Une révélation de l'identité de ghostface toujours aussi tirée par les cheveux. On enchaine les mises à mort de façons originales et variées sans tomber dans le ridicule. Mais le gang d'amis ne semble jamais affecté par les pertes diverses et variées et passent à autre chose en un clin d'œil.

Un épisode qui se conforte dans sa formule avec peu de renouveau qui demeure efficace dans son action pure, divertissant et en nette amélioration par rapport au bousesque 5.
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Nitram - 3/10

Messagepar caducia » Mer 05 Avr 2023, 07:49

Nitram

De Justin Kurzel
cast :Caleb Landry Jones, Essie Davis
Genre : drame
Durée : 01h50min
2020

3/10


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Synopsis

En Australie dans le milieu des années 90, Nitram vit chez ses parents, où le temps s’écoule entre solitude et frustration. Alors qu'il propose ses services comme jardinier, il rencontre Helen, une héritière marginale qui vit seule avec ses animaux. Ensemble, ils se construisent une vie à part. Quand Helen disparaît tragiquement, la colère et la solitude de Nitram ressurgissent. Commence alors une longue descente qui va le mener au pire.


Vraiment intriguée par Nitram qui est plutôt passé inaperçu en salles françaises de mémoire.
Le début du film nous permet de découvrir Nitram avec son coté attachant d'être anormal dans une société normée, puis le personnage devient de moins en moins sympathique avec un comportement de plus en plus dysfonctionnel tout d'abord auprès d'étrangers puis envers les seuls amis/famille qui le supportent.
Certes, Caleb Landry Jones livre une très bonne interprétation , primé à Cannes, mais celà ne suffit pas à sauver le film qui suit le quotidien de cet "animal" en prenant son temps dans des situations bien peu palpitantes et l'émotion n'est pas forcément au rendez-vous. On ne comprend pas tellement le but de Nitram, doit-on éprouver une sorte de compassion pour son héros, comprendre l'origine de ses actes ?
Il faut vraiment attendre son dénouement pour comprendre l'importance de la genèse du personnage et du choc sur le peuple australien mais celà ne vaut pas le coup d'attendre 1h35 pour ça.
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Ombres persanes (Les) - 6,25/10

Messagepar caducia » Dim 16 Juil 2023, 19:02

Les Ombres persanes

De Mani Haghighi
cast :Taraneh Alidoosti, Navid Mohammadzadeh, Esmail Poor-Reza
Genre : drame
Durée : 01h47min
2023

6.25/10


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Synopsis

À Téhéran, un homme et une femme découvrent par hasard qu’un autre couple leur ressemble trait pour trait. Passé le trouble et l’incompréhension va naître une histoire d’amour... et de manipulation.

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Entre drame social et récit fantastique, "Les Ombres persanes" détone par rapport aux productions Iraniennes classiques. Une narration intimiste qui repose sur peu de moyens techniques mais qui suscite de nombreuses interrogations dont certaines resteront irrésolues.

Dans lignée des scripts d'Asghar Farhadi, ses héros s'enlisent dans une succession de mensonges qui les mettent des situations périlleuses mais captivantes.
Derrière cette histoire de couples jumeaux, de multiples thèmes sont soulevés: le libre arbitre, la morale, le destin, les classes sociales au sein de la société Iranienne ou de n'importe quelle communauté où les enjeux diffèrent selon le niveau de richesse, de son code d'honneur ou du respect pour son prochain. Le but demeure néanmoins commun , la survie et fonder son idéal familial quitte à faire de lourds sacrifices.

De sacrées prestations pour l'actrice Taraneh Alidoosti, dans le rôle de Farzaneh, et Navid Mohammadzadeh interprétant Jalal qui passent de l'autre coté du miroir avec brio. Haghighi use sans abuser des jeux de substitutions au fil du récit qui demeure de bout en bout magnétique et bien ficelé. Entre confrontations et fusions, la force du métrage réside dans le fait que le déroulement des évènements reste imprévisible mais pourtant logique si on se met dans la peau des personnages.

Téhéran nous est présentée comme une ville tentaculaire, avec une pluie battante et des habitants fantomatiques, qui transpire l'insécurité.

Un résultat troublant avec une mise en scène maitrisée qui entretient une ambiance mystérieuse, sans temps mort pour un quasi huis clos. L'empathie du spectateur envers les protagonistes ne peut être que changeante, étant donné les évolutions de leurs caractères suite à leurs rencontres respectives.
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Indiana Jones et le Cadran de la destinée - 5,5/10

Messagepar caducia » Dim 16 Juil 2023, 19:45

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée

De James Mangold
cast : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen
Genre : aventure
Durée : 02h34min
2023

5.5/10


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Synopsis

1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.

Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...



Beaucoup d'espoir (surement trop) pour ma part sur cette suite, qui ne pouvait être mieux que l'épisode précédent. James Mangold mise énormément sur les séquences d'action sauf qu'il est dans 90% du film limité à une tranche temporelle et donc des éléments de jeux en lien avec les sixties. Globalement, beaucoup de reprises des Spielberg avec des séquences de poursuites dans les bleds, dans un train, dans les avions et dans des sites archéologiques. Perso, je ne crache pas dessus sauf que celles-ci sont absolument interminables poussant le cursus de l'improbable à l'extrême.

On reprend aussi le duo qui s'oppose et qui joue au chat et à la souris, sauf que l'alchimie Ford/Waller-Bridge ne prend pas. Mangold décide d'en faire une "femme forte" et indépendante mais son flegme britannique est inébranlable, ce qui casse clairement le coté humoristique de la saga où chaque personnage donnait de sa personne jusqu'à être dans des situations ridicules et décalées.
La force des 2 premiers épisodes ce sont les acolytes d'Indy qui n'ont pas les mêmes connaissances que l'archéologue, ni la force physique mais qui sont complémentaires sur certains aspects et grâce à cela arrivent au bout de leurs aventures. Ici, on nous décrit une Helena aussi érudite que son parrain du point de vue Histoire ou aventure. La rapport de force n'est pas le même, l'intérêt de ce tandem, embarqué dans le même galère malgré eux est limité. Phoebe Waller-Bridge demeure glaciale de bout en bout, pas convainque par cette partenaire d'Indy.

Bluffée par les effets spéciaux de De-Aging sur l'introduction qui est à la fois fascinante mais flippante pour l'avenir du 7eme art. Un préambule, bien dosé qui permet d'expliquer les enjeux de façon claire et efficace. La suite de gatte avec non moins que des copiés/collés de séquences d'action déjà vues, pas mal de remplissages inutiles et un écart temporel absolument facepalmesque.

Des bad guys sans surprise, sans personnalité. Mangold n'a pas réussi à donner de l'intérêt envers ce coté sombre de l'intrigue en voulant préserver un certain mystère. Mads Mikkelsen, en nazi taiseux qui vient juste toucher son chèque dont le montant est surement supérieur à celui de Banderas.
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Creator (The) - 7,5/10

Messagepar caducia » Jeu 28 Sep 2023, 21:25

The Creator

De Gareth Edwards
cast : John David Washington, Gemma Chan
Genre : sf
Durée : 02h13min
2023

7.5/10


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Synopsis

Dans un futur proche, humains et intelligence artificielle (IA) se livrent une guerre sans merci.
Soldat américain infiltré en Asie, Joshua est séparé de sa femme Maya au cours d’un assaut. Supposant que celle-ci est décédée, il rentre aux États-Unis, complètement dévasté. Cinq ans plus tard, l’armée lui demande de revenir sur le terrain, craignant qu’une puissante intelligence artificielle n’ait créé une arme qui permette à l’Orient de gagner la guerre qu’elle livre à l’Occident. Sentant son utilisation proche, elle souhaite qu’il la trouve et la détruise.

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Un des rares blockbusters a ne pas avoir été repoussé par la grève des scénaristes et acteurs, "The creator" signe le retour de Gareth Edwards.
Dans l'ensemble bien équilibré, il aborde pas mal de sujets de société sans tomber dans le pathos, on peut même le regarder en mode brainless et se laisser juste porter par l'action et passer à coté du sous texte.

Beaucoup d'inspiration avec un coté Aliens, Blade Runner, un coté Starwars mais pas trop (et heureusement) ou encore du Besson ou du Nolan :eheh: . Le fil conducteur ressemble un peu à celui de Rogue One.
Coté mise en scène, l'ensemble est fluide avec peu le temps de souffler pour le spectateur. Gareth Edwards va globalement droit au but, donc les dialogues inutiles sont rares, petites blagues bien placées, par contre, l'enchainement de certaines scènes est un peu abrupt et déroutant.
Edwards ne s'attache pas au background de ses personnages, et se focalise sur le strict nécessaire (surtout sur son héros). Dommage, de ne pas avoir creuser un peu plus de seconds couteaux qui sont nombreux pas mais plutôt insignifiants.

Visuellement, ça fourmille d'idée, de robots ou d'androïdes ont des looks originaux et crédibles, animés à merveille; avec des mouvements humains qui en deviennent flippants mais qui apporte aussi une touche unique au métrage.

Le fils de Denzel n'est pas le meilleur acteur du monde, mais il assure le job et la jeune actrice est juste choupinette sans être agaçante ni larmoyante, c'est qui un bel exploit.
Je regrette juste qu'émotionnellement on soit en dessus de Rogue One, qui proposait une belle alchimie entre toute sa troupe de personnage, ici, G Edwards choisit de souligner les moments de tension par des violons, ce qui est un peu lourdingue à force.
Cette émotion du duo principal assez froid est contre balancé par cette vivacité environnementale où Edwards inclue son histoire en Asie et retourne le cliché des gentils ricains qui va combattre les étrangers et sauver la planète. Les effets spéciaux font le job et nous font voyager à travers une vaste palette culturelle.
Les "méchants" sont plutôt caricaturaux, ne sont presque pas incarnés et l'origine profonde de cette guerre survolée.

Très inspiré des films culte de la SF, G Edwards arrive à créer un univers tangible et qui change des schémas habituels. Sans être révolutionnaire, il offre une belle expérience visuelle.
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Film: Creator (The)
Note: 2/10
Auteur: Scalp

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