Nos critiques et préférences

[Mark Chopper]

C'est Jerry Krause qui est réhabilité. J'avais un peu pitié de lui vu ce que Jordan lui met dans la gueule.

[pabelbaba]

Je parle de mes souvenirs d'époque. Ca fait un quadruple prisme tout rayé.

Krause en prend quand même plein la tête et on finit d'ailleurs le doc sur Jordan disant qu'ils auraient dû aller chercher le 7ème s'il avait fermé sa gueule.

[Mr Jack]

La grande force de ce doc c'est de montrer de manière spectaculaire à quel point Jordan était à la fois le plus grand joueur de basket ever et...un des plus gros connards ever.

[pabelbaba]

L’équilibre est effectivement bien trouvé.

[Scalp]

Personne a tenté White House Plumbers ?

[ril]

Mis de côté
Je vais tenter dans la semaine

[caducia]

Personne a tenté White House Plumbers ?

J’ai vu les 2 1ers épisodes, ça ne casse pas 3 pattes à un canard. Surjeu total mais je vais regarder pour Theroux

[Scalp]

6.5/10

Yellowjackets saison 1

"A la suite d'un accident d'avion, les membres d'une équipe de soccer féminine se retrouvent être les seules survivantes du crash. Les lycéennes vont devoir lutter pour leur survie face à des clans cannibales."

Alors moi je vois ce pitch, je suis chaud, sauf que j'ai donc fini la saison et j'attends encore les clans cannibales. La série nous prend donc un peu pour des cons et sur sa construction narrative encore plus car on a 2 timelines différentes, la première donc avec ces survivantes perdues au milieu de nul part et essayant survivre et 25 ans plus tard on suit celle qui ont survécus (visiblement 4 mais possible qu'il y en ait plus) et qui se retrouve dans un chantage car elles cachent des trucs sur leur séjour cannibales. Et la série à chaque épisode alterne donc les 2 timelines, alors y a un petit truc sympa dans la première timeline c'est le coté 90's avec toute la bande son qui va avec, à chaque épisode on a des titres de cette époque et y certains passages vraiment cool même (le passage du Offsping est classe) et puis ce version de Sa Majesté des Mouches girly se laisse vraiment suivre mais clairement en 10 épisodes ça piétine de ouf (y a très peu de morts pour le moment), la partie dans le présent c'est avec les actrices connues avec notamment une Christina Ricci bien zinzin et une Juliette Lewis qui revient d'entre les morts (c'est chaud ce corps de junkie quand même), mais c'est ‎Melanie Lynskey qui a le personnage le plus intéressant.
Je vais continuer mais j'espère que ça va un peu accélérer parce que trop de mystère tue le mystère.

[ril]

Pas beaucoup plus de reponse dans la saison 2.
LA scène de cannibalisme arrive même un peu tard vers le milieu de saison et ça piétine beaucoup.
Il y aura une saison 3 qui sera la dernière.

[francesco34]

J'ai les épisodes de côté de la première saison à mater, là je termine Rabbit hole...
Curieusement ta critique Scalp parait mitigée mais ta note haute compte tenu de tes critères sévères!

[Scalp]

Y a des personnages attachants, ça compense le surplace pour le moment.

[Scalp]

8/10

Swagger saison 1

He Got Game, Blue Chips, Coach Carter, évidemment on pense à tout ça en voyant cette série. Le coté teen est bien géré, grâce à des bons personnages qui ont une bonne évolution, le lead au début on peut avoir du mal car il a un coté petit con prétentieux mais plus ça avance et plus ça s'affine pour arriver à un épisode 7 qui est de loin le meilleur épisode de la série, et où on a enfin une bonne utilisation du Black Live Matters, alors que c'est souvent amené avec des gros sabots, que c'est souvent envahissant et même ridicule (Queen and Slim) ici le ton est parfait et ça s'insère parfaitement dans le récit. Un récit qui réussit à faire cohabiter des les problèmes sociétaux, les problèmes d'ado et le sport avec brio, c''est drôle quand ça doit être drôle, c'est touchant sans sortir les violons (le dernier épisode est puissant) et c'est prenant quand on est en plein match. C'est porté par un casting d'inconnu pour la plupart, on connait juste le fils de Ice Cube qui est vraiment parfait en coach et on recroise le Michael de The Wire.
Le Friday Night Light du basket.

[Val]

The Offer : 9/10

Je ne sais pourquoi mais le projet ne me tentait pas du tout tant ça sentait la plateforme qui racle les fonds de tiroir pour produire du "contenu" à la chaîne et un ou deux avis élogieux glanés sur les réseaux auront suffit à titiller ma curiosité et grand bien m'en a pris !

J'ai trouvé ça passionnant de bout en bout. L'argument est donc de suivre les péripéties de Al Ruddy qui débute dans le monde hollywoodien après s'être fait un nom à la télévision en pitchant un peu par hasard la future série à succès Papa Schultz en produisant l'adaptation du best-seller de Mario Puzo, Le Parrain.

Mais nul besoin d'être un afficionado du film de Coppola pour apprécier le show car l'intérêt est moins la coulisse du chef d'oeuvre du Nouvel Hollywood que le portrait de l'usine à rêves de cette époque. On vit avec le producteur les difficultés de tout ordre rencontrées au long de la production d'un film et l'on se rend compte du petit miracle que représente chacun des chefs d'oeuvre produits à l'époque, avant et sans doute après tant tout semble un combat permanent.

On se rend bien compte aussi que les financiers étaient déjà dans les starting blocks à l'époque, prêt à prendre les rênes et à évincer ces dirigeants et producteurs fantasques aux velléités artistiques. Car c'est bien grâce à une poignée d'individus qui, au delà de leurs personnalités hétéroclites (et hautes en couleurs), avaient le goût du spectacle intelligent et populaire, avaient la culture qu'il faut pour comprendre le potentiel d'une histoire et avaient le goût du risque et des paris fous que de tels monuments ont pu voir le jour contre toute logique commerciale.

A cela s'ajoute une reconstitution parfaite et un casting aux petits oignons (Miles Teller parfait et, surtout, Matthew Goode monumental en Robert Evans qui vole littéralement toutes ses scènes et ne rend que plus incompréhensible sa carrière en sourdine malgré ce que Stoker avait fait espérer il y a dix ans).

Bref, si vous avez toujours voulu vivre au sein du Nouvel Hollywood, The Offer vous permet de le faire. C'est super, ça donne envie de revoir plein de film, c'est génial.

(Belle affiche en V tiens, pour ceux qui ont vu la série ).

[Mark Chopper]

C'est très, très efficace en terme de divertissement pur et Matthew Goode est dément... Il vole le show.

Mais on voit bien que c'est la version du producteur. Il se donne tellement le beau rôle que ça en devient gênant. Le mec a toujours raison sur tout et les autres ont tort...

Je prends l'exemple de son rapport aux femmes. On sent qu'il réécrit l'histoire pour se donner une bonne image metoo approved, avec sa secrétaire traitée comme son égale et l'idée totalement inventée de pousser James Caan à "venger" Talia Shire.

Mais je le répète, si on met de côté le fait qu'elle tord souvent la réalité, cette série est efficace.

(et l'élocution de Ribisi s'est aggravée )

[Val]

J'ai pensé à toi à chaque apparitions de Ribisi.

Sinon, effectivement, Ruddy a vraiment le beau rôle mais ça ne m'a pas vraiment gêné pendant le visionnage.