[Scalp] Shit Movie 2023

[Scalp]

7/10

Heonteu de Lee Jung-jae - 2022

Vendu sur le nom de Lee Jung-jae désormais connu pour être l'acteur de Squid Game (alors que le mec a une longue carrière avant ça et pas mal de films sympas avec entre autre Deliver us from Evil), ici il est à la fois acteur principal et réalisateur (pour la première fois). Alors on est sur du récit classique d'espionnage entre les 2 Corée, c'est le genre de film qu'on a vu des dizaines de fois et ils sont loin d'être tous réussis. Ici y a une vraie efficacité et le film se suit avec plaisir du début à la fin.
Alors en gros c'est un récit classique de taupe, avec 2 services en Corée du Sud qui s'affrontent pour trouver cette taupe, évidemment on a du twist, évidemment le suspect change au grée du scénario et par moment y a des réactions un peu bizarres (enfin y a un truc que j'ai pas réussi à comprendre car le réal appuie sur un document, forcément écrit en coréen, et une phrase en particulier qu'on a bien le temps de lire, sauf que je lis pas le coréen et que c'est pas sous titré, du coup on peut spéculer sur cette phrase qui donne un revirement de situation et un personnage qui prend une décision radicale).
Le film est rythmé par l'affrontement entre Lee Jung-jae (chef d'un service) et Jung Woo-sung (chef d'un autre service) autre acteur star dont le rôle le plus marquant est bien entendu celui du Bon dans le film de Kim Jee-woon, pendant tout le métrage on se demande qui est la taupe et rapidement l'étau se resserre sur les 2 personnages et c'est forcément un d'eux, toute cette partie est vraiment bien foutue, et l'animosité entre les 2 personnages donne des séquences particulièrement réussies. On va donc avoir une succession d'évènements (comme des missions ratées où ça mitraille bien en pleine rue avec Heat en référence pour l'une d'entre elle) qui nous fait changer d'avis à chaque fois et puis qu'on découvre la vérité, ça fonctionne et ça donne un climax final plein de surprise (jusqu'à la dernière minute). Le film se montre assez généreux dans l'action, alors c'est pas un film d'action, ça reste clairement du vrai film d'espionnage, mais quand y a une scène d'action on sent que le réalisateur veut se faire plaisir et rendre le truc le plus impressionnant possible, dès l'intro avec des tueurs qui essayent de s'échapper on voit qu'il y a un souci de bien faire dans l'action avec des plans bien choisis, un montage nerveux mais toujours lisible, et des idées sympas (y a un moment avec un mec qui déclenche son piège à base de grenade, clairement ça tue, avec un enchainement de plans où on se dit, le mec gère clairement surtout pour un premier film). De manière générale de toute façon, tout le film est bien shooté, comme toujours avec les coréens le chef op fait un super taf, visuellement c'est toujours chiadé et la reconstition d'époque est bonne.
Le film doit beaucoup à son duo d'acteur qui se livre vraiment un mano à mano digne des plus grands et on est vraiment captivé, après par moment y a des trucs un peu obscurs comme le revirement d'un des personnages mais dans l'ensemble on arrive à bien les cerner et avoir de l'empathie pour les 2, le film réussit à ne pas essayer de prendre parti pour un des 2, ils sont traités de façon égale.
Un bon petit film d'espionnage made in Corée réussi, c'est pas si fréquent (on en a bouffé des merdes) donc clairement à voir.

[Scalp]

6.5/10

The Covenant de Guy Ritchie - 2023

Les miracles existent vraiment, en 20 ans 0 bon film et même une brouette de films détestables et là en l'espace de 3 ans il a fait 2 films sympas (bon il est retombé dans ses travers avec sa daube d'espionnage), comme pour le remake du Convoyeur on a vraiment pas l'impression d'être devant un film de Guy Richie, ici on dirait plus du Peter Berg.
Alors pendant 1h j'étais plus que convaincu et puis le film se paye un ventre mou de 25 minutes un peu relou qui plombe le récit, dommage. On va donc suivre Jack Gyllenhaal (qui se spécialise de plus en plus dans les rôles musclés et qui est vraiment crédible, ce qui était pas gagné en début de carrière) en chef d'unité an Afghanistan qui se promène pour buter du talibans (en gros), l'intro nous sert surtout à créer la relation avec Dar Salim (super acteur danois au charisme imposant) qui joue le nouvel interprète du groupe. On attend donc que ça parte en couille et quand ça part en couille on assiste à un sacré morceau de survie dans les montagnes afghanes, et là on se dit WTF c'est pas Ritchie derrière la caméra, il a y a tant de sobriété, aucun effet de kéké, une mise en scène vraiment cash et même viscérale avec 2 hommes luttant pour survivre en territoire ennemi, toute cette partie du film est ultra prenante et une vraie réussite, alors on y voit rien d'orignal, rien qui sort du lot mais c'est efficace et on se dit que c'est quand même fou qu'n tocard comme Ritchie puisse devenir bon (par moment y a même un petit coté Tenchu, avec le fait d'avancer sans faire de bruit et cacher les cadavres).
Et puis arrive la rupture avec Gyllenhaal qui rentre chez lui et là on a donc ce putain de ventre mou qui plombe l'histoire, c'est clairement pas le meilleur choix narratif, si on voulait rester sur cette idée de Gyllenhaal qui veut payer sa dette en retournant sauver Salim y avait moyen de faire plus concis (surtout qu'on a rapidement comprit les motivations du personnage, pas besoin de s'y attarder autant pour nous le faire comprendre, on a compris assez immédiatement le lien qu'il y a entre les 2 hommes, et c'est là que Ritchie nous montre que c'est clairement pas un génie, il est incapable de faire confiance aux spectateurs et veut tout nous expliquer), ici ça traine avec notamment des scènes de rêves presque hors propos, c'est vraiment con. Heureusement une fois qu'on se retrouve sur le terrain on a un chouette climax où on bute des talibans par paquet de 12 et on croise l'acteur un peu bidon de The Boys (il est toujours aussi bidon). Le final valait le coup de se taper ce ventre mou.
Dans l'ensemble c'est donc clairement un film sympa, il aurait pu être mieux mais venant d'un mec coupable de trucs comme Sherlock Holmes ou Snatch c'est clairement une révolution qui est en marche.

[Scalp]

3/10

Sea Fever de Neasa Hardiman - 2019

Quand on a pas d''argent, on joue sur l'ambiance qu'on essaye de rendre anxiogène et parano en convoquant notamment Lovecraft, mais voilà ça c'est la théorie et la pratique c'est tout autre chose. Alors ici on va suivre un bateau de pêche avec une galerie de personnage classique mais pas très intéressante (pas aidé par un casting au rabais, façon quand ton lead c'est Dougray Scott t'es mal barré, bon après ça permet de revoir Connie Nielsen dans un film, bon le reste des nobody). Un équipage qui va être confronté à un monstre marin qui s'accroche à la coque du bateau, faute de budget on verra quasiment pas le monstre et c'est mieux car quand on le voit on se dit ah ouais c'est chaud quand même. Alors on peut dire que le film se refuse à toute grandiloquence pour livrer un huis clos humain où chacun va se demander qui a été contaminé (d'où les comparaisons avec le classique de Carpenter, mais bon c'est un peu abusé de citer The Thing) sauf que le film ne livre aucune scène de tension digne de son nom, le monstre n'est finalement jamais très menaçant et y a pas vraiment de climax (bon a un moment y a un mec qui ses yeux qui explosent quand même), enfin on a une scène qui cite ouvertement The Thing avec ce passage où on passe le test pour voir si on a été contaminé (c'est la meilleure scène du film mais elle est vraiment pas terrible).
C'est con car sur le papier y avait de l'idée, en plus le vieux bateau a de la gueule et fait un chouette décor mais à coté de ça y a rien qui fonctionne vraiment, c'est jamais prenant, jamais flippant, jamais bien tout simplement.

[Scalp]

8/10

Dirty Harry de Don Siegel - 1971

Siegel est vraiment le réalisateur qui a révolutionné le polar en le faisant devenir plus urbain, il avait déjà commencé avec Madigan (qui reste très moyen) mais c'est clairement avec ce Dirty Harry qu'il a donné la marche à suivre et allait découler sur du French Connection et toute cette vague de polar urbain. Evidemment si le film marche autant c'est parce que Clint, un Clint qui trouve ici le rôle qui allait façonner le reste de sa carrière, car chez Leone il était plus chill, moins monolithique, c'est vraiment avec ce personnage qu'on retrouve le Clint des 50 dernières années, jeu minimaliste, punchlines, attitude, cette démarche assurée (ah cette scène du braquage de banque).
Car en soi le script est pas fou (l'enquête est bateau, le fait de connaitre le tueur rapidement limite le truc mais c'est un choix narratif pour nous emmener sur la seconde partie du métrage avec Harry qui veut juste faire sa propre justice), le bad guy j'en suis pas spécialement fan (Andrew Robinson j'ai du mal avec l'acteur en plus) mais le coté zinzin du mec apporte un coté imprévisible dans une histoire prévisible. C'est vraiment Harry qui fait le film, il est le film, tout tourne autour de lui et le charisme de Clint le rend encore plus inoubliable, il éclipse vraiment tout le reste du casting. Et il est sublimé par Siegel qui lui donne des scènes toutes plus iconiques les unes que les autres, un Siegel qui aime aussi filmer les armes à feu qui paraissent énorme à l'écran, un Siegel très inspiré car le film est vraiment blindé d'idées de mise en scène ou de choix de plans.
Un de ces classiques inattaquables mais qui n'est pas pour autant un chef d'oeuvre (c'est pas mon film préféré du duo Siegel/Eastwood).

[Jed_Trigado]

(c'est pas mon film préféré du duo Siegel/Eastwood)

Les Proies je suppose ?

[Scalp]

Yes

[Jed_Trigado]

Bienvenue au club.

[pabelbaba]

Han! Les rebelz.

[Dunandan]

7/10

Magnum Force de Ted Post - 1973

I hate the goddamn system! But until someone comes along with changes that make sense, I'll stick with it.

Suite sympathique qui malgré une humanisation du personnage reste dans l'esprit du premier film, ainsi suite au critique du premier Harry, le script signé John Milius et Michael Cimino (sacré duo) humanise et le rend plus sympathique : il a désormais une vie sociale (on le voit même être câlin avec des gosses), suscite l'admiration de ses collègues, et un exerce un pouvoir sexuel sur la gente féminine, il couche d'ailleurs avec sa voisine asiatique un peu nympho ( et hop harry est plus raciste, en plus il a un coéquipier noir ) et il s'érige contre la justice expéditive d'un escadron de la mort mené par Hutch. On lui découvre une morale et il s'impose des limites ( en gros on bute quelqu'un dans les règles de l'art c'est a dire en se servant de son badge. Dans le film d'ailleurs il arrête personne et bute tout le monde, les vigilante y s'en fout un peu en fait mais ils ont le tort d'essayer de l'éliminer et ça c'est pas une bonne idée et le film a un sacré body count ).
Le script tient la route, y a une enquête qu'on avait pas dans le premier, et Milius et sa fascination des guns font qu'on a un concous de bite pour savoir qui a la plus grosse entre le 357 et le 44, Harry est toujours un adepte de la punchlines qui fait mouche.

Niveau action j'ai trouvé cette suite nettement plus percutante, on perd le coté western urbain mais on y gagne un sacré film d'action, les gunfights sont vraiment efficaces et bien sanglant ( y a du bon headshot made in seventies qui fait plaisir), le gars a travers la cloison c'est bien cool, la séquence avec le motard qui bute les malfrats dans la voiture est vraiment bien fichue, par contre je suis déçu par le climax final avec les motos j'aurai bien aimé un duel au guns entre les 2 supers tireurs que sont Harry et Hutch mais à la place on a un truc un peu nase. Après visuellement San Francisco sera toujours une ville qui a du cachet.
Le casting est un peu plus étoffé que le premier car bon dans le premier on avait vraiment que Clint, ici on a Halbrook et David Soul qui livrent des bonnes prestations
La BO de Lalo Shifrin est une tuerie.
Forcément moins culte que le premier volet, cette suite est reste néanmoins agréable.

[Mark Chopper]

Bon courage pour le 3.

[Scalp]

2/10

The Enforcer de James Fargo - 1976

Un film qui fait illusion pendant 15 minutes, puis tout se casse rapidement la gueule. L'intro du braquage est sympa puis Harry qui fait du Harry : buter des truands sans se poser de questions puis faire chier la hiérarchie. Et puis le film a l'idée du siècle, si on lui foutait un partenaire féminin (perso bidon et actrice qui ressemble à rien en plus, et on croit jamais à ce duo) et le film est un succession d'idées de merde : la bande de terroristes hippies tout droit échappé d'une comédie de Lautner (plus ridicule qu'autre chose), la démonstration du bazooka (on dirait une scène tout droit sorti d'un ZAZ), la scène de l'autopsie et c'est tout le monde film comme ça, à part Harry qui balance des punchlines on dirait un film qui vient d'une autre saga. Même le score jazzy ne va pas, on dirait qu'on est devant Austin Powers par moment, ça colle vraiment pas avec les images (y a une séquence de course poursuite et cette musique rend la séquence presque invraisemblable et pour couronner le tout ça passe même par un passage sur un tournage de film porno).
Le film est donc rapidement chiant et on a pas grand chose à quoi se rattraper, même Clint a l'air de sous jouer, et c'est pas aidé par la réalisation mollassonne de Fargo (le mec a pas fait carrière et on comprend pourquoi).
Un film qui livre jamais la marchandise et clairement un des pires polars des 70's

[Scalp]

5/10

Surrounded de Anthony Madler - 2023

Je voulais voir un vrai western, j'ai vu un vrai western, c'est un bon point. Après c'est clairement pas foufou, alors on a un coté très année 2020 avec un personnage principal impossible avant : une femme noire en cowboy, bon on se tape pas un matraquage black live matters mais on voit vraiment que c'est plus gratuit qu'autre chose et ça apporte rien de vraiment intéressant dans le film et on pourrait changer le personnage principal qu'on aurait quasiment le même film.
Dans les bons points, visuellement ça a de la gueule, c'est pas du western qui fait cheap malgré un budget pas énorme, y a un chef op et ça fait plaisir, le casting est pas dégueulasse : Jamie Bell est très convaincant en bad guy, Jeffrey Donovan c'est une gueule que j'aime bien et c'est dommage qu'il ait pas plus de rôles sympas, et puis c'est le dernier rôle de Michael K Williams qui a la meilleure scène du film. Bon l'actrice principale c'est Letitia Wright, je connaissais pas (ou j'ai pas reconnu) et bon c'est pas terrible, bon c'est plus un problème de rôle que d'acting, son personnage est pas vraiment bien écrit, on a du mal à y croire (genre c'est une super tueuse, mais elle fait des trucs très cons par moment, genre à la fin, elle part se planquer pour buter les hommes de Bell, mais elle prend même pas la Winchester, ça n'a pas de sens, la portée d'une Winchester est bien plus importante qu'un colt, oui j'encule des mouches mais j'adore ça) et les dialogues sont bien lourds et bien didactiques (c'est dur d'être une femme noire en 1860, merci de nous le répéter 50 fois, on le savait pas).
Bon sinon le film ça raconte quoi, alors c'est une diligence qui est attaquée par une bande de truands menée par Bell, suite à ça Bell se fait capturer par les mecs de la diligence et tout le monde se sépare pour faire son truc et c'est la meuf qui reste avec Bell pour le surveiller et là on part sur 1h avec les 2 personnages où Bell essaye de mener sa barque pour se faire libérer par la meuf, et les choix scénaristiques je suis pas fan, la menace est pas assez présente, bon ça arrive à intervalle presque régulier mais à part la scène avec K Williams y a pas de tension. Et j'aurai préféré une alliance entre la meuf et Bell avant leur face à face finale et ça arrive jamais, le film aurait été meilleur en associant les 2 personnages, là il rate le coche.
Le film passe par tous les passages obligés du genre, duel, soirée au coin du feu, couché de soleil, grosse étendue désertique.
Petit western qui se laisse regarder donc.

[Dunandan]

7.5/10

Sudden Impact de Clint Eastwood - 1983

Le 3ème épisode avait un peu tué la franchise, et ce 4ème films a mit plusieurs années à venir (d'ailleurs j'avais oublié de quelle année il était et en voyant le film on peut être persuadé qu'il est des 70's alors qu'on est devant un film des 80's mais sans l'esthétique qui va avec) et c'est Clint qui reprend les choses en mains, il produit et réalise et fait un vrai retour aux sources pour le personnage qui retrouve l'essence du personnage du premier film, un homme qui rend justice mais sa propre justice tout en envoyant chier tout le monde. Ici fini les sidekick (bon il a bien un chien mais alors que ça pourrait être une idée à la con ça fonctionne pour les peu de fois où on le voit).
L'histoire à défaut d'être originale est efficace avec une Sondra Locke comme toujours parfaite quand elle est avec Clint, bon on a toujours l'impression qu'elle se fait violer ou maltraiter dans tous les films (alors que non) et l'alchimie avec son mari de l'époque est une évidence. Et elle est très convaincante dans le rôle de cette femme qui va se venger de tous ceux qui l'ont violée. Le film prend son temps car son intrigue croise Clint après bien 45 minutes, avant ça on a surtout Clint qui va buter tellement de monde qu'on va le mettre en vacances, car ici Clint a compris ce que le public veut avec ce personnage, et il veut pas un truc mou comme le 3ème épisode. Il a même un nouveau flingue bien classe et qui sera bien mis en valeur par son chef op de l'époque Bruce Surtees qui fait un travail de fou pour ce climax final, la photo pète des culs et Clint est iconisé comme jamais.
Schrifin revient à la BO et on est bien content, ici plus de score à la Austin Powers hors propos.
Au final on a donc une franchise avec 3 bons films et 2 merdes, c'est pas si mal comme ratio.

[Scalp]

1/10

Mineurs 27 de Tristan Aurouet - 2011

Y a rien qui va dans le film, rien, ça commence dès le titre pseudo énigmatique, une affiche qui fait penser que Anglade est un premier rôle alors que pas du tout. Quand le film commence on s'attend à un polar et quand on voit qu'on a un portrait de jeunes cabossés qui passent leur temps à la plage ou à baisser (la soeur de Casta a bien hérité de son patrimoine génétique), on voit pas trop comment on va arriver une une intrigue de polar. C'est lent et même bucolique avec un réal qui peut à tout prix faire des belles images contemplatives (mais bon c'est gâché par un format d'image complètement stupide), ça donne une belle lumière naturelle crépusculaire. On sait donc pas trop ce qu'on regarde mais on voit que c'est prétentieux, mais quand t'as les frères Lelouche qui sont encore plus nuls que d'habitude tu peux pas te permettre d'être prétentieux, un tel duo de boeuf ça tue le film de toute ambition, et Anglade avec son look à la Francis Heaulmes c'est compliqué. Heureusement le jeune casting avec Nassim Si Ahmed et Finnegag Oldfield qui débutaient alors est bien meilleur même si on leur donne des rôles de merde.
Le film se perd tellement dans ce qu'il veut raconter que c'est complètement obscur et quand on comprend on se dit juste que c'est complètement con et mal écrit.

[Dunandan]

2/10

The Dead Pool de Buddy Van Horn - 1988

Dès la première minute avec cette zic so 80's on sait qu'on va morfler (pourtant c'est le grand Lalo Schrifin) et quand on voit que le film a perdu son scope, on se dit que c'est vraiment un film qui a été mit dans les mains d'incompétents. Clint il est bien sympa mais avoir transformer sa doublure cascade en réalisateur c'est pas l'idée du siècle, le mec a signé 3 des pires Clint.
Après une intro pseudo explosive on enchaine sur Jim Carrey en Axel Rose du pauvre, bon ça permettre d'entendre Welcome to the Jungle qui reste toujours mon morceau préféré de Gun's, mais cette petite prestation (il meurt la scène d'après) de Carrey me rappelle pourquoi je l'aime pas, toutes ses grimaces et ses gimmick de jeu, je peux pas, c'est vraiment un mec que j'ai jamais trouvé drôle et là le mec il veut être drôle dans un Dirty Harry, mais va niquer ta mère putain. Liam Neeson est pas meilleur avec son look ringard.
Le coéquipier qui fait du kung-fu c'est une bonne idée de merde aussi et quitte à y aller à fond dans les idées de merde si on rajoutait un personnage de femme journaliste qui flirt avec Harry, et puis une course poursuite avec une voiture téléguidée histoire de bien achever le personnage. Un personnage qui se retrouve même avec des punchlines au rabais pendant tout le film, en fait le dernier Dirty Harry c'est le film qui sortira 2 ans plus tard : The Rookie qui comme par hasard est réalisé par Clint.
Le seul avantage du film est de durer 1h30 mais bon c'est un bien piètre avantage quand on voit le film.