Cavale sans Issue aka
Nowhere to Run de Robert Harmon - 1993
Les scripts de westerns made in 80s-90s transposés à notre époque, c'était kèkchoz!
On a donc un produit typique de cette période avec un brave gars au passé trouble qui va sauver la veuve et l'orphelin du méchant promoteur qui veut leur baraque. C'est mince comme scénario, du coup on n'a pas trop de gras et ça va à l'essentiel. Arquette et JCVD forment un couple sympa et tombent chacun le haut pour le plaisir de tout le monde. Les gosses ne sont pas têtes à claque, notamment le frère Culkin, mais c'est assez gênant d'entendre la mère et la fillette parler de la taille du sexe de notre street fighter préféré.
En revanche, côté méchants c'est pas foufou. On nous recycle le Jess Ackland de
l'Arme Fatale 2, mais ça pue le second choix et Ted Levine ça va, mais pareil, JCVD aurait mérité un meilleur antagoniste. En plus avec ma manie des lookalike, je trouve qu'il ressemble à McTiernan et comme le flic ressemble à Michael Bay, ça donne des confrontations bizarres.
Autrement Harmon propose un spectacle supérieur à la moyenne. Ce n'est pas déglingo, cependant on sent qu'il a pris son temps pour préparer certains cadres et certaines scènes ont de la gueule. Rien que la longue intro en plan fixe en légère plongée sur la route avec le car qui arrive au loin, ça donne le ton. Il va même plus loin avec ce coup de fusil dans le mur qu'on voit apparaître et qui laisse entrevoir les gars se mettre sur la tronche.
D'ailleurs les scènes d'action sont plutôt chouettes : un peu de cascade, quelques gnons, pas trop de tirs (cette vieille habitude de ne jamais ou presque attaquer Norris, Seagal ou JCVD avec des flingues!
). On est loin d'une grosse orgie, mais c'est bien mis en boîte.
Résultat, ça donne un film du dimanche soir bien sympa.
6,75/10