[Scalp] Shit Movie 2023

[pabelbaba]

Tu me connais bien.

[Mark Chopper]

Une bonne soirée royaliste avec Madame, ça ne se refuse pas

[pabelbaba]

Avec mon frère et mes neveux en juillet, ce sera parfait.

[Scalp]

Bon opération lundi, si j'y passe, je lègue tous mes Peckinpah à Alegas.

[osorojo]

Ah finalement, c'était trop sérieux pour être traité via infiltrations. Ben écoute, bon courage pour l'opération, on va croiser les doigts pour que ça se passe bien et surtout que ça fonctionne. Tu ressors le jour même ou t'es hospitalisé quelques jours ?

[pabelbaba]

T’es raccord avec Nadal.

[Scalp]

Je ressors le lendemain et après j'ai 5 semaines de repos.

[Scalp]

2/10

Dangerously Close de Albert Pyun - 1986

Bon vu le nom du réal j'avais pas des attentes de fou, mais au vu du pitch je m'attendais à une sorte de survival dans une université et ben non, je partais presque même confiant quand j'ai vu le logo Cannon, je me disais dans le pire des cas ce sera un nanar marrant comme sait si bien les faire Puyn, et bien non pas de bol ici c'est juste chiant avec rien de nanardesque (y a même une jolie photo).
L'histoire c'est un nouveau venu dans une fac huppée en Californie et où on voit dès la première scènes des hommes en tenus para et avec le masque de Jason qui font des expéditions punitives, là on se dit ça part plutôt pas mal mais non Puyn va vouloir raconter une histoire, mais bon si il savait le faire ça se saurait. Sauf que le casting est à chier, l'acteur le plus renommé est John Stockwell, un mec tellement doué devant la caméra qu'il est passé derrière par la suite de sa carrière pour être encore plus nul, et on suit un personnage insipide qui découvre donc les dérives de cette école avec ce groupuscule armé jusqu'au dents. Y pas grand chose qui fonctionne, le coté teenage est ici bien nul (pas aidé par les personnages et le casting), et à la place du survival espéré on a un thriller léthargique et on se fait chier rapidement chier, le coté 80's devient vite pénalisant quand on se tape du Depeche Mode dans la BO, ça donne vraiment envie de se percer les tympans.
J''étais venu voir un truc bis fendard et je me retrouve avec un thriller pour ménagère.

[Alegas]

4/10

The Courier de Dominic Cooke - 2020

Alors la moyenne car je découvre cette histoire vraie et que le duo d'acteurs principaux (la révélation Merab Ninidze et le toujours impeccable Benedict Cumbertach qui a vraiment pas une filmographie à la hauteur de son talent, après aussi bon soit le duo y a jamais l'empathie nécessaire si bien que quand il leur arrive des couilles et ben clairement on s'en balek) porte le film mais on est clairement devant un drame qui se voudrait film d'espionnage. Suffit pas de mettre les codes du genre pour se dire film d'espionnage, alors évidemment quand on fait un film d'espionnage c'est mieux quand c'est pendant la guerre froide (John Le Carré approved), le potentiel est inépuisable et on a eu vraiment pas mal de très bons films (le dernier en date étant la Taupe) avec toujours les mêmes codes visuels : de la grisaille partout, tout le temps, lumière blafarde et ambiance anxiogène sauf qu'ici dommage la reconstitution d'époque est bien trop propre et ça nuit à l'ensemble. Et on passera sous silence le manichéisme primaire du film (les gentils americano-britannique contre les méchants soviétiques sauf evidemment le russe qui veut trahir son pays, lui c'est un gentil du coup, mais depuis y a The Americans qui est passé par là et on peut plus faire des trucs aussi simpliste).
Bon l'histoire du quidam qui se retrouve espion malgré lui on a déjà vu mais ici ce personnage est quand même intéressant (bon par contre on a l'impression qu'il a été édulcoré, le mec est présente comme un alcoolique et il boit jamais dans et il boit jamais dans le film), son coté mec qui ne sait rien est l'atout du film et ses scènes avec l'espion russe sont vraiment sympas, malheureusement elles sont finalement assez rare et faut se taper des scènes de vie de famille assez relou et sans grand intérêt pour l'histoire (la femme au foyer étant un cliché sur patte qui casse les couilles) et on se retrouve devant un film d'espionnage sans aucune scène de suspens, alors fallait oser, c'est couillu mais c'est un peu con aussi car on se retrouve devant un film sans climax, je demandais pas un truc de fou mais un peu truc un peu haletant par moment quoi, mais c'est très simple, très linéaire, c'est juste froid et académique mais dans le mauvais sens du terme. Du coup non seulement le film est très conventionnel mais en plus il a même pas le suspens obligatoire à ce genre de film, c'est assez rédhibitoire (du coup voilà j'ai plus envie de mettre la moyenne) surtout qu'on est devant un réal qui filme ça le plus platement du monde, faut surtout pas s'attendre à un plan qui sort du lot.
L'histoire de Greville Wynne est intéressante et méritait surement d'être racontée, mais pas comme ça, pas dans des mains incompétentes, si on regarde un film c'est pour voir du cinéma et pas une succession de faits et problème familiaux, du coup ça donne un truc un peu chiant quand même.

[osorojo]

Ca l'a fait ton opération, tu douilles pas trop ?

[Scalp]

La douleur, qui était la depuis février, a disparu (juste des fourmis dans le pied mais c'est anecdotique), je me sens revivre. Bon la cicatrice tiraille et je dois marcher avec parcimonie mais ne plus avoir ce mal lancinant est tellement agréable.
Bon j'ai encore 5 semaines à mater des trucs là.

[pabelbaba]

Cool!

[Scalp]

J'ai tellement morflé

[pabelbaba]

T'es toujours des nôtres et de mauvaise humeur. C'est ça qui compte et le futur rayonnant qui t'attend à pouvoir soulever de la fonte tranquilou à la salle.

[Scalp]

Tellement hâte de faire du gainage