Nos critiques et préférences

[ril]

La 3eme est merdique, la 4 comme mark, sans Pullman c'est bof

[francesco34]

ah comme netflix vient de la mettre en ligne je croyais que c'était de cette année, du coup ils rachètent ça d'un autre diffuseur?
Et comme ça se suit pas on peut zapper la 3 et mater direct la 4?

d'ailleurs ça me pose aussi la question sur pourquoi par exemple une série comme The Orville (Hulu) est dispo sur Disney+ chez nous, mais uniquement les 2 premières saisons, ils ont pas mis la troisième qui est sortie depuis presque 1 an!

[francesco34]

Après avoir fini The night agent je reste dans le même esprit je me lance dans Designated Survivor, ça fait toujours plaisir de retrouver Kiefer Sutherland... j'espère que ça va pas trop trainer en longueur (21 épisodes la première saison!!), 24h chrono avait souvent du mal sur la dernière ligne droite.
Quelqu'un a maté les 3 saisons de cette série? Y'a une fin ou je vais me taper un gros climax au bout de 3 saisons puis plus rien pour cause d'annulation?

[ril]

1ere saison "intéressante" puis complot habituel pour étirer la série plus que de raison, j'ai laché l'affaire en milieu de saison 2.
Montrer un homme "normal" devenir président pourquoi pas, mais ça tourne vitre en rond.
La saison avait été annulé à la fin de la saison 2, puis reprise par Netflix puis re annulé, je ne sais pas si il y a une vrai fin mais il y a un remake coréen.
Tente Rabbitt Hole avec Kiefer à la rigueur.

[francesco34]

J'ai pas Paramount, faudra que je passe par d'autres biais si je veux la tenter

Les Américains sont bizarres quand même, à dénoncer les méfaits des complotistes sur internet tout en mettant en scène les pires complots fomentés par les plus hautes autortités de l'Etat.
C'est énorme dans The night agent, y'a une charge contre ces branleurs faux journalistes sur internet qui harcèlent et balancent des théories complotistes sans bien sûr la moindre preuve (vive le premier amendement qui permet de dire n'importe quoi ouvertement) et dans le même temps la moitié des gens qui bossent à la maison blanche et aux services secrets sont des traitres près à tuer leur président et commettre des attentats ciblant des centaines d'innocents sur leur propre sol, dans le but de combattre le terrorisme

[ril]

C'est le gouvernement américain qui valide les scénario des séries, c'est pour mieux magouiller et t'abreuver de théories et de complots tellement gros que tu ne peux pas y croire, là réside leur force.

[francesco34]

Bon je viens de finir la première saison de Big Sky, une série thriller sur Disney+. Y'a 3 saisons, la dernière s'étant terminée en début d'année je crois.
Ca démarrait classique mais pas trop mal, dans le Montana, avec deux ados et une prostituée travestie qui se font kidnapper par le même gars qui est impliqué dans un trafic sexuel avec le Canada (genre c'est plus safe au Canada mais on les kidnape aux States, ok), avec un flic complice impliqué... ça sent le réchauffé mais why not... puis au bout de quelques épisodes (sur 16) les filles sont libérées, le kidnappeur finit par s'échapper et on passe sur une autre intrigue, pendant 1 épisode, puis une autre intrigue sur une famille toute-puissante dans un bled local qui fait régner la terreur, jusqu'à la fin tout en poursuivant la storyline du kidnappeur échappé en parallèle qui s'est tranquillement trouvé une nana à quelques kilomètres (ils arrêtent pas de faire des allers-retours donc je suppose que c'est pas loin)... enfin bref, ça part dans tous les sens, ça s'étiole franchement et c'est truffé de trucs vraiment trop gros (y'a des flics ripoux dans chaque bled du Montana faut croire). Enfin je suis pas sûr que je materai la suite.

Et y'a un truc qui m'agace sérieusement dans ses séries (ou films ou autres) ce sont ces personnages qui vont raconter au tueur qu'ils vont aller à la police le dénoncer, et oh surprise, ben il le bute du coup. 2 fois dans cette saison ça fait un peu too much, plus à la toute fin dans une fusillade l'héroïne qui a l'avantage avec un gros gun braqué sur un des tueurs, et au lieu d'abattre l'assaillant qui s'apprête à tuer sa collègue coincée dans la voiture, elle l'appelle pour lui dire qu'elle est là et du coup le gars se retourne et la shoote tranquille, ils sont tous teubés c pas possible

[pabelbaba]

Pour le fun on a regardé le premier épisode de la série Mickey adaptant True Lies.

Ca pue la merde d’une force. Les acteurs tête à claque, c’est un passage obligé, mébon c’était peut être possible de faire moins pire. Surtout les faire jouer la famille tout le monde presque fauchée alors qu’ils portent des fingues nickel et vivent à 4 dans une baraque gigantesque et quasi neuve, c’est débile.

Côté action, y a des motos et un hélicoptère. Whaouw!

Sinon l’équipe du héros ne vaut pas mieux que celle de Bad Boys 3.

Reconstituer les rues de Paris et sa banlieue, en extérieur en Californie, c’est nullissime.

Pour le scénario, la couverture de l’agent est grillée dès cet épisode... C’était le truc cool du Zidi et du Cameron d’en garder un peu sous le pied pourtant.

Pas d’épisode 2 pour nous.

[osorojo]

Certains ont tenté Godfather of Harlem ?
Sur le papier, c'est fait pour moi, mais après 2 épisodes, ça commence à me saouler, comme une impression de recyclage, de déjà vu constant qui m'agace. J'hésite même à poursuivre, alors que d'habitude je me dis qu'il faut au moins une saison pour se faire idée.

[ril]

J'ai commencé Citadel Sur Prime.
Mix passable de Bourne/Mr&Mrs Smith/Mission Impossible/James Bond du pauvre sans grande surprise.
Le principe de vouloir faire comme Bourne avec ces espions amnésiques n'apporte rien, vu que la mémoire est retrouvé en 2mn.
2eme série la plus chère (235 millions) pour 6 petits épisodes de 35mn, pour l'instant 2 gunfight et une explosion, le pognon ne se voit pas à l'écran et c'est normal, le plus gros de la thune est parti dans les reshoots après le départ d'une partie de l'équipe créative en cours de route.
Je vais quand même aller jusqu'au bout parce que c'est court mais après 2 épisodes, il n'y a pas une grosse attente.

[logan]

Certains ont tenté Godfather of Harlem ?
Sur le papier, c'est fait pour moi, mais après 2 épisodes, ça commence à me saouler, comme une impression de recyclage, de déjà vu constant qui m'agace. J'hésite même à poursuivre, alors que d'habitude je me dis qu'il faut au moins une saison pour se faire idée.

Ouais j'avais vu 4/5 épisodes ca m'avait vite saoulé aussi, rien de mauvais en soi mais toujours les mêmes guerres de pouvoir vu et revu. Je sais que Scalp avait fini la saison 1 et mit 6/10 de mémoire.

[osorojo]

Ok merci de confirmer, je lâche l'affaire

[Scalp]

J'ai fini la 1 mais aucune motivation pour la saison 2.

[lvri]

Je me suis lancé dans For All Mankind. Déjà mangé les deux premières saisons, et saison trois entamée.
Malgré pas mal de défaut, c'est une série plutôt appréciable avec pas mal de bonnes idées (et sûrement beaucoup de raccourcis scientifiquement parlant).
Bref, uchronie sympa qui se suit avec plaisir.

[Olrik]

Sanctuary (Netflix) :
Suivant autrefois avec attention le moindre basho, Je dois avouer que j’ai un peu lâché l’affaire concernant le sumo. La faute à une ère sans yokozunas et des lutteurs Japonais qui manquent de rudesse en comparaison de leurs homologues mongols. Ceci dit, après le visionnage de Sanctuary, je m’aperçois que la flamme est en passe d’être rallumée et que je regarderai probablement avec intérêt le prochain tournoi.

C’est que des œuvres illustrant le monde du sumo, il n’y en a pas des masses et que celle-ci fait forcément plaisir à voir. Et d’autant plus qu’elle ne se limite pas au sumo amateur (comme dans Sumo do, Sumo don’t) mais choisit de traiter le monde du sumo professionnel. Choix rare compte tenu des contraintes que cela impose niveau casting. Choisir un jeune acteur pour les activités d’un club de sumo universitaire est une chose. En trouver un qui soit crédible en rikishi pro en est une autre. Dans Sanctuary, C’est Wataru Ichinose, probablement abonné aux rôles de gardes du corps et de petites frappes, qui s’y colle et pour lequel il n’y a pas à crier à l’erreur de casting. Physiquement, le choix se tient. Et sur le plan de l’interprétation, il est parfait en grande gueule insupportable qui peu à peu va se laisser prendre au jeu et devenir le Rocky Balboa du sumo (énorme séance d’entraînement dans l’avant-dernier épisode).

À ce réalisme inhérent au physique des personnages s’ajoute le réalisme de leur univers. Réalisme qui ne demanderait qu’à être développé dans une deuxième saison car il y aurait encore beaucoup à montrer. En tout cas, l’amateur que je suis et qui s’est déjà pas mal abreuvé de documentaires en tous genres sur le sujet a pris plaisir à être plongé dans une écurie dirigée par un oyakata joué par Pierre Taki (toujours sympa de retrouver l’ex-membre de Denki Groove). On y découvre l’importance de la nourriture bien sûr, mais aussi celle de la hiérarchie et d’une forme de bizutage inhérente à cette dernière. À l’extérieur de ce cercle, il y a la concurrence des autres écuries, les liens avec les journalistes, qu’ils soient bienveillants (avec les personnages de Shiori Kutsuna – my god ! quel visage ! – et de Tomorowo Taguchi) ou pas, intéressés surtout par le scandale, mais aussi l’impact du sumo dans la vie familiale, le rôle de certaines épouses, l’influence de sponsors foireux ou de petites amies vénales (ici, les boobs de Rio Teramoto n’ont rien à envier à ceux des sumos), enfin le poids de la très conservatrice NSK (Nihon Sumo Kyokai soit Association Japonaise de Sumo). C’est d’ailleurs l’intérêt et la petite déception de Sanctuary. Intérêt parce qu’en montrant les frasques d’un rebelle insolent qui n’en a rien à foutre de la hiérarchie, mais aussi la volonté d’une journaliste de montrer que le monde du sumo est ancré dans un passé révolu et franchement révoltant sous certains aspects, on se dit que la série a de quoi agacer la NSK. Mais déception car au bout du compte, les clous qui dépassent finissent par rentrer dans le rang en acceptant tout : hiérarchie, rudesse de la vie du sumo et, surtout, dépassement de soi. À tel point que le drama offre à la fin de belles séances de nekketsu sur lesquelles la NSK n’aurait rien à dire : finalement, quel beau modèle que ce Enno, un peu insolent certes, mais surtout un japonais ordinaire qui décide de se dépasser avec pour objectif de devenir yokozuna !

Mais pouvait-il en être autrement ? Le personnage d’Enno pouvait-il continuer de s’enfoncer dans une attitude rebelle qui, au bout du compte, ne pouvait que lui valoir d’être renvoyé et, partant, stopper toute intrigue ? S’il y a une deuxième saison, on peut parier que les scénaristes s’efforceront de trouver un juste milieu entre attitude excentrique et conservatisme.

N’empêche, cette réserve ne m’a pas empêché de me goinfrer des huit épisodes avec plus de voracité que celle d’un sumo engloutissant un chankonabe. La plongée dans les séances d’entraînement est prenante et, pour ce qui est des combats, certains ralentis sont parfaits pour restituer les idées d’impact et de puissance. Citons enfin une belle séance d’intai (cérémonie de départ de retraite) développée sur rien moins que dix minutes et vous aurez compris que Sanctuary est un chouette complément fictionnel à quantité de documentaires sur le monde du sumo professionnel.