[Scalp] Shit Movie 2023

[Scalp]

Dragon ?

[Mark Chopper]

Wu Xia.

[Scalp]

Il a 72 titres celui-là. Ouais c'est son seul vrai bon film en 10 ans

[Scalp]

1/10

Le Roi des Ombres de Marc Bouchard - 2023

Netlifx continue sa thématique film de banlieue, après Banlieusards et Athena qui étaient des films avec des vraies qualités, voilà donc ce machin tout pété, j'aurai du me renseigné avant, j'aurais vu sur une idée de Kaaris, le mec est déjà pas capable d'écrire une chanson alors un script...
Dans une cité indéterminée (ça peut éviter des problèmes de pas localiser l'action), on va suivre un mec devenu aveugle comme Daredevil (mais il a pas de pouvoir, c'est con car là au moins le film aurait été fun) dont le frère est le caïd de la cité, un caïd joué par un Kaaris qui en fait évidemment des tonnes (mais il est violent car il a été marabouté aussi, bichette le pauvre) et l'intrigue c'est les méchants dealer contre le gentil frère (en gros hein) sauf que ça prend jamais l'option thriller action, ça prend l'option on se fait chier la bite. Entre chronique sociale inintéressante (c'est vu et revu), conflit familiale (ben y a 2 frères t'as vu) et polar écrit dans une chicha, le film est un naufrage complet, bon on sauvera le scope qui donne au moins un coté cinéma à l''ensemble mais faut pas s'attendre à une scène bien réalisée, c'est trop demander. Heureusement que ça dure juste 1h30 mais c'est quand même trop long, vu que ça raconte rien.
Et histoire de bien t'achever, le film se termine sur un piano voix de Kaaris (bon y a un beat aussi) et l'espace de 30 secondes tu te dis c'est pas si nul que ça et puis arrive l'autotune et tu te rappelles que c'est vraiment un tocard.

[Scalp]

2/10

Du Crépitement sous les Néons de FGKO - 2022

Et encore un hood movie tout claqué, bon là y avait un gros indice, c'est réalisé par le duo qui a fait Voyoucratie y a 4 ans (une bonne grosse daube) mais voilà je suis faible et naïf en me disant que ça serait ptet pas nul. Une nouvelle fois y a rien qui va dans le film, alors ici on remarque que les mecs ont vu Drive avec une colorimétrie pop et une musique électro qui tue les oreilles. C'est pas encore aujourd'hui qu'on aura un bon film avec des truands en survet. Alors l'histoire a le mérite d'être linéaire et simple, au moins c'est pas prétentieux. Mais alors suivre le parcours de ce jeune voyou de banlieue devient vite un calvaire, on va suivre un babtou fragile qui masque sa faible carrure par une grosse voix et des insultes, typiquement le genre de personnage insupportable. Il doit convoyer une prostituée (esclave) nigériane en Espagne, et il va découvrir lors de son périple qu'elle a avalé des sachets de coke, c'est donc pour lui l'occasion de commencer une nouvelle vie avec sa nouvelle copine. Ca aurait presque pu donner un truc pas chiant, mais le perso casse les couilles et on croit pas une seule seconde à la relation qui va se nouer entre eux. Ca se voudrait émouvant, voir choquant (la pauvre petite pute à une petite fille et le pauvre teubé meurt à la fin, oups spoiler), c'est surtout complètement con et ridicule. C'est pas aidé par des dialogues fatiguants, j'ai rien contre la vulgarité, mais les je vais baiser ta mère au bout du 12ème on sature et on a toujours l'impression d'être devant des gros teubé.
Les péripéties sont vues et revues (au début elle essaye sans arrêt de se barrer, après ils deviennent potes pour baiser le gros dealer, et on croise encore une fois Jo Priesta en pointeur), mais à la rigueur si c'était bien fait et bien joué ça pourrait passer, malheureusement c'est filmé maladroitement (faut voir le climax final assez navrant) et les acteurs sont tous (ou presque) nuls, faut voir Bosh qui se prend pour un vrai acteur (le mec c'est déjà pas un vrai rappeur, le mec est quand même derrière un des titres rap les plus nul ever, le mec surpasse Jul dans la cassosserie).
Façon chaque Hood movie se heurte à la comparaison avec les 2 masterpiece du genre que sont Clockers et Menace 2 Society, alors en France on a toujours pas de film définitif (c'est certainement pas La Haine) mais on essaye, on essaye, à force un jour y aura bien une réussite, en attendant on remplit la fosse à merde.

[Scalp]

4.5/10

John Wick 4 de Chad Stahelski - 2023

Alors je suis généreux pour une seule raison, Donnie Yen, car le reste vraiment du John Wick poussé dans les extrêmes et vu ce que je pense de la saga. Déjà plus de 2h40 pour ce genre de film c'est vraiment un grand n'importe quoi, John Wick ça raconte rien (bon à la rigueur le premier y avait un postulat au moins) mais alors c'est encore pire, c'est juste un film de cascadeur envoyé dans des décorums tous plus classes les uns que les autres. Depuis le premier film j'ai un problème avec Keanu Reeves, son non jeu fait que j'ai toujours eu du mal avec ce personnage, je le vois pas en tueur sans pitié, il l'a joue trop Droopy (et ici il est même carrément presque mutique, tant il a rien à dire) et dans ce dernier opus y a même plus d'enjeu pour le personnage (c'est même clairement dit dans une ligne de dialogue, on nous prend vraiment pour des cons en fait), on est clairement devant un film qui sert à rien, et c'est le perso de Donnie qui me sauve le film. Enfin pas de là à mettre la moyenne, car 2h40 c'est vraiment pas possible. Les mecs ont voulu créer une mythologie mais sérieux c'est vraiment n'importe quoi et c'est même très très con.
Le succès de la franchise est un problème car ici y a plus de limites et on sent les mecs qui veulent tout mettre, absolument tout mais jusqu'à l'overdose, du film de kung fu, de samourai, du western, des voitures, des motos, des armes à l'infini, un chien sauvage, des choix de zics souvent à l'ouest (ça rend jamais honneur à la scène en générale).
Et y a un gros problème de crescendo, c'est toujours à fond et du coup on arrive à se faire chier devant des scènes d'actions, alors qu'on regarde le film pour ça à la base et vu qu'on a aucune implication émotionnelle (bon quand y a Donnie ça fonctionne) on se fait chier la bite car au bout du 20ème cascadeurs qui se prend un headshot après une clé de bras ça saoule, surtout que c'est filmé ample donc on voit tout (et ça, ça devrait être un point positif à la base), on voit la chorégraphie mais alors y a rarement une idée de mise en scène (y a jamais le plan où tu te dis, putain ouais bien joué, par exemple y a une scène où John Wick saute par une fenêtre, ben vas-y suis le façon Tsui Hark, associe cascade qui tue à mise en scène couillue, ben non). Et y a des scènes qui cassent les couilles, la scène du rond point de l'étoile est rapidement insupportable par exemple, je vois juste des mecs volés au final. Et puis je veux bien que John Wick soit balaise mais là ça va beaucoup trop loin, il se fait percuter par 10 voitures (on est plus dans le too much que dans l'action fun), tombe de 3 étages, chute dans TOUTES les marches du Sacré Coeur et le mec est toujours là. Heureusement y a des séquences que j'aime, enfin c'est plus des bribes au milieu de longs passages interminables : Keanu et ses nunchaku, j'ai trouvé ça fun, le duel Donnie/Keanu où la cécité de Donnie rend la séquence vraiment sympa, le black quand il utilise sa simili winchester, globalement tous les passages avec Donnie qui savate mais alors le reste c'est dur par moment, c'est dur car c'est toujours le même truc, et quand on a une idée comme le plan séquence avec le grue en vue aérienne ben en fait c'est pas terrible finalement, pas terrible car ça fait beaucoup trop jeu vidéo, on est à des années lumières de John Woo. Et l'idée des vestes de costards en kevlar ce qui pouvait s'apparanter à une bonne idée devient vite un truc fatiguant avec ces mecs qui se vident des chargeurs dessus sans broncher pour toujours se finir en headshot, mais la veste kevlar est plus kevlar dans la petite japonaise en tue un au couteau, complètement con ce film. Un autre problème c'est pour un film où tout le monde veut tuer tout le monde c'est vraiment pas viscéral, et c'est même trop gentil finalement, surtout que tout le monde parle de façon bien trop sentencieuse, alors c'est bien ça évite un humour second degré qui aurait été vraiment rédhibitoire mais y a un coté tout le monde a un balai dans le cul.
Enfin si je mets presque la moyenne c'est pour 3 personnages (allez 4 même) car sans eux je mets 2 tellement le film est épuisant, Hiroyuki Sanada amène toute sa classe naturelle, se bat au katana et campe un perso intéressant mais bon il dégage rapidement (dans une chouette séquence avec un duel contre Donnie), Donnie Yen qui trouve ici clairement son meilleur personnage dans un film ricain et on sent que enfin il a été choisi parce qu'il est Donnie Yen et qu'il est là pour être mis en valeur, et on sent l'amour du réal pour l'acteur (et je repense à Del Toro qui l'avait vraiment pas respecté dans Blade 2) et son personnage de Zatoichi des temps modernes car Donnie en aveugle qui pète des tronches c'est vraiment cool (en plus sa gestuelle, ses petites techniques, ses mimiques le rendent encore plus cool), surtout que le personnage est loin d'être le bad guy de base et il a une vrai storyline, la seule qui soit pas teubé d'ailleurs. Et belle surprise avec le perso du black et son chien, sur le papier c'est casse gueule mais ça fonctionne et il a des bonnes séquences, et faut noter que le chien joue mieux que Keanu Reeves. Et puis on a Scott Adkins qui paye son tribut à Sammo Hung, cette scène est un peu l'exemple de tout ce qui va pas dans le film, on sent un réal qui veut faire du cinéma, mais c'est écrit n'importe comment (non mais l'idée de la partie de carte et sa chute, c'est honteux) et Adkins joue comme une savate, il est pas dirigé et en fait des caisses et pourquoi l'avoir transformé en gros tas, quel est l'intérêt ??
Comme dans les autres films de la saga, le bad guy est à chier, Bill Skarsgard en fait des tonnes, mais des tonnes et on arrive pas à croire à son personnage, c'est con y avait Clancy Brown à coté de lui pendant tout le film et il est bien plus classe. Je ferais aucun commentaire sur Fishburne dont j'ai toujours pas compris le rôle au bout de 4 films.
En fait le même film de 1h30 avec juste Donnie dans son rôle de tueur aveugle, je mettais large la moyenne, mais là Reeves et son coté 2 de tension + les 2h40 c'est vraiment pas possible.

[Mark Chopper]

En fait le même film de 1h30 avec juste Donnie dans son rôle de tueur aveugle

T'as un Star Wars comme ça

[Scalp]

Ah ben non il dure plus de 2h et Donnie a 2 scènes !!!

[pabelbaba]

Tu me redonnes espoir.

[Scalp]

3/10

Boston Strangler de Matt Ruskin - 2023

Alors c'est pas un remake du très bon film de Fleischer (ce mec est tellement sous coté qu'il faut le répéter dès qu'on peut parler de lui), mais une autre approche, le film de Fleischer était un vrai film de Serial Killer, thématique chère au réal, ici on est plus dans une approche à la Fincher dans Zodiac ou donc des Hommes du Présidents (bien surcoté lui, toujours le dire quand on peut le dire). Le film de Fleischer prenait le point de vu des flics (excellent Fonda) et soutenait la thèse officiel du tueur en série unique, thèse ici mise à mal. Mais le film de Fleischer est surtout resté pour sa réalisation révolutionnaire à l'époque (mais qui reste toujours aussi efficace près de 60 ans après) et l'interprétation de Tony Curtis dans son meilleur rôle et un contre emploi absolu qui montrait alors tout son talent, mais je suis pas là pour parler du Fleischer, malheureusement, mais bien du Ruskin (je sais même pas qui s'est, j'ai surement déjà vu un de ses films mais flemme de check sa filmo).
Le film prend donc le point de vu des journalistes qui ont couvert le sujet, et fait notable pour l'époque c'était 2 femmes (mais finalement ça change pas grand chose au récit, au bout de 3 dialogues on a compris que ça va tourner autour du machisme, que c'est original et passionnant, heureusement tout ça est rapidement mit de coté) et c'est bien la seule chose qu'on pourrait retenir du film. Un film d'une platitude absolue, une photographie forcément terne et bleutée grisâtre pour montrer que la mort rode mais des 60's aseptisé, c'est passé à l'eau de javel pour être une prod Disney. Le film ne sort jamais des sentiers battus et livre donc quelque chose de très convenu, les scènes de meurtres sont nuls (on est loin de l'intro de Zodiac) et y a jamais de tension, un comble pour un thriller. Le mec essaye de singer Fincher, sans le talent qui va avec.
La seule chose où le film ose faire quelque chose c'est quand il met en relief la négligence de la police pour le coup c'est très éloigné du Fleischer, mais être plus proche de la vérité (ou pas) ne rend pas le film meilleur, loin de là.
Le film a pour lui son casting féminin, Keira Knighley et Carrie Coon, alors si on peut rien leur reprocher, y a un gros problème de duo, aucune dynamique, aucune complicité, Coon étant finalement un personnage très secondaire qui intervient que de façon très sporadique et c'est Keira qui porte le film sur ses épaules, elle porte tellement le film qu'on a l'impression que c'est la seule à se soucier de cette affaire. Les personnages masculins sont sans grand intérêt et le tueur c'est pas mieux.
Thriller mou du genou pour ménagère.

[Scalp]

3/10

The Red Ball Express de Budd Boeticher - 1952

Petite déception quand même, car Boeticher était quand même un sacré réal de série B, alors oui l'essentiellement de sa filmographie c'est des westerns (bon pour la plupart) mais le voir sur un film WW2 était une vraie curiosité. On y retrouve acteur phare des séries B de l'époque avec Jeff Chandler, un mec jamais mauvais (et ici il a vraiment un super perso en plus, malheureusement terriblement sous exploité), et il y a la concision de ce genre de prod : 1h20 au compteur. Malheureusement ça sera bien les seuls points positifs du film. Et c'est bien dommage car en soi le sujet est cool avec cette unité chargée de convoyer les ravitaillements pendant l'été 44, une période donc où les allemands étaient encore bien présent en France (enfin Boetticher choisit de rendre leur présence fantomatique car on les entend plus qu'on ne les voit). Le souci du film c'est qu'au contraire d'un Mann ou d'un Fuller, on est plus dans un film de propagande qu'autre chose, alors c'est documenté sur comment on ravitaillait, pas de problème, mais le coté esprit de camaraderie est anéantie par la présence des persos noirs (dont Sidney Poitier), le racisme étant ici presque balayé d'un revers de main, tout le monde est pote et rigole (et je passe sur les séances ridicules où tout le monde chante), c'est vraiment traiter le sujet avec des œillères.
Mais le plus gros problème du film reste qu'il est jamais divertissant, pour les péripéties on repassera, il se passe vraiment pas grand chose, alors le coté bavard c'est pas un problème car on a quelques personnages sympas et des dialogues pas relou mais au bout d'un moment on veut voir des embuscades, des chargeurs qui se vident, des tanks en action et là dessus le film est vraiment plus que radin, et on sent que Boetticher malgré tout métier et sa rigueur de mise en scène n'est clairement pas à sa place dans le genre.
Ca reste une curiosité car Boetticher est vraiment un réal que j'apprécie mais bon je vais rester sur ses westerns avec Randolph Scott (des films encore trop sous coté aujourd'hui).

[Scalp]

3/10

The Price We Pay de Ryûhei Kitamura - 2023

Le bourrin Kitamura continue sa carrière US dans l'anonymat le plus complet, après une carrière japonaise foutraque et sans réel bon film mais prometteuse car y avait toujours des fulgurances (Azumi, Aragami, Alive ou Versus c'est pas des très bons films mais y a toujours une scène cool), après son premier film ricain Midnight Meat Train on pensait qu'il allait enfin faire des bons films, mais si ça reste sympa c'est surtout grâce à la touche Barker et depuis il a enchainé les films de plus en plus pourri (The Doorman c'était vraiment honteux). Bon là quand on voit le casting de has been (Dorff et Hirsch) on sait que ça va pas être terrible, mais y avait un pitch intriguant, une bande de braqueurs (avec un otage) qui se retrouvent dans une baraque perdue avec une menace encore plus dangereuse qu'eux, bon ce type de film à part Une Nuit en Enfer ça donne jamais des bons films mais y a toujours de l'espoir.
Ca part en couille dès le début et à cause d'une seule chose : Hirsch, ça a jamais été un bon acteur et l'évolution de sa carrière me donne raison (je le voyais nul dès le début de sa carrière) et ici il en fait des tonnes dans son rôle de psychopathe, il cabotine à chaque ligne de dialogue et y a rien qui va (le look, la gestuelle, ses gimmicks), bon heureusement Dorff fait le taf mais il a pas grand chose à jouer. Le film réserve tout de même une belle surprise (j'avais pas check le casting) donc voir Vernom Wells dans le rôle du bad guy fait son petit effet, bon le perso est à chier et il raconte de la merde, mais c'est Vernom Wells.
Une fois la longue intro (40 minutes pour entrer dans le vif du sujet et on peut pas dire que ce soit 40 minutes de dialogues de haute volée), la question sera de qui va mourir en premier mais c'est pas dur à trouver car on a pas assez de perso, du coup chaque scène est étirée au maximum (du coup on a un peu de torture porn) mais on a quand même une bonne création avec une sorte de Leatherface au féminin qui a bien de la gueule. Mais si on regarde un film de Kitamura c'est pour le voir faire le kéké avec sa caméra et balancer de la tripaille à l'écran et là pas de surprise, il est au rendez-vous. Alors on a toujours ces mouvements de caméra qui servent vraiment à rien, qui sont là juste histoire de dire, hey ho regardez ce que je peux faire avec ma caméra, alors on a des 360, une course poursuite finale où il nous sort absolument tous les plans possibles (large, western, pov, grue, aérien, zoom, montage cut ou pas, en 1 minute on a tout l'éventail possible, c'est complètement con mais ça m'a fait sourire) et puis on a donc la tripaille, avec des têtes qui explosent littéralement, du sang qui gicle à foison et un petit passage avec des barbelés bien rigolo.
C'est donc nul mais rigolo par moment, et puis ça dure 1h15, soit 1h30 de moins que John Wick 4.

[Mark Chopper]

J'ai bien aimé Downrange. Simple, mais efficace.

[Scalp]

Me souviens juste que c'était court et le casting était bidon.

[Scalp]

3.5/10

Shinkansen daibakuha de Junya Sato - 1978

Quand j'ai vu la durée, 2h30, j'avais d'énormes doutes sur la qualité du film, et donc sans surprise c'est beaucoup trop long. Vaut donc mieux mater Speed qui en est clairement un remake non officiel (bon le scénariste de Speed dément mais ça sent le mytho). Sur le papier on a donc une idée original avec ce train qui ne doit descendre sous les 80km/h sous peine d'exploser, mais voilà on a vu Speed, on a vu Runaway Train, on a vu le dernier Tony Scott, et ce film c'est un peu ces 3 films mais en tout moins bien et en beaucoup plus long.
Le problème que j'ai avec le film c'est que ça veut être un film catastrophe comme c'était la mode à cette époque mais moi la Tour Infernale et cie ça me passionne pas, c'est des films trop longs avec trop de personnages (bon la femme enceinte qui se fait gifler ça reste marrant) et bien trop bavard. Ici c'est donc excessivement bavard, bien trop étiré avec des flashbacks inutiles, on est clairement pas devant un film qui connait pas le mot concision (limite j'aurais préféré voir la version courte sortie en France avec 1h de moins) et donc qui est tous sauf efficace. Alors c'est cool Ken Takakura est loin d'être un méchant de base mais clairement ça rend pas le film meilleur (même si être du coté des "méchants" et pas des otages reste une bonne chose au final mais clairement le message contestaire ne rend pas le film meilleur), tout comme choisir Sonny Chiba le péteur de membres en conducteur de train est l'idée du siècle, il ne pouvait pas tout jouer (mais il fait bien le mec qui transpire).
L'urgence de la situation est pas toujours bien retranscrit, on a trop de scènes de bureaucrates qui discutent, ça c'est vraiment la plaie de tous les films de ce genre.
Formellement ça vieillit bien et les maquettes font encore bien le taf. Et de manière générale toutes les scènes qui sont censées être tendues fonctionnent et la fin fait forcément penser à Heat, de là à penser que Mann s'en est inspiré je ne pense pas, malheureusement elles sont noyées au milieu d'un océan d'ennui.
Un film qui avait clairement du potentiel qui se révèle plus ennuyeux qu'autre chose.