[Pabelbaba] Mes critiques en 2023

[Mark Chopper]

Si seulement il y avait un challenge Ventura en cours

Je pense que c'est le 50ème film qu'on doit penser à mater dans sa filmo quand même

[pabelbaba]

Je me souviens de ma désillusion face aux Copains d'Yves Robert.

Rien à voir. Déjà Rich ne joue pas de flutiau.

Je pense que c'est le 50ème film qu'on doit penser à mater dans sa filmo quand même

Pourtant il a un vrai rôle, contrairement à La Raison du plus fou, autre road-movie, où il faisait un rapide caméo.

J'étais tenté aussi de le regarder mais j'avais lu des avis très moyens dessus qui m'avaient un peu démotivé, du coup tu donnes envie.

Je n'ai lu aucun avis dessus, mais je pense que dans le genre portrait de femme, les gens ont plutôt l'habitude de citer La Fiancée du Pirate ou Cleo de 5 à 7.

[pabelbaba]

Raining in the Mountain de King Hu - 1979

Sa disponibilité sur Arte m'offre l'occasion de revoir ce très sympathique King Hu, dont je n'ai toujours pas pigé le titre.

Je me souviens d'avoir découvert celui-ci et A Touch of Zen en pleine cinéboulimie des 00s et j'en gardais peu de souvenir, si ce n'est que plastiquement, ça butait. Et bien je n'ai pas été déçu! Dans cette copie restaurée, le travail de King Hu nous éclate les yeux. Il profite de ces décors sud coréens grandioses et originaux pour nous en mettre plein les mirettes avec des cadres élaborés finement et un travail déglingo sur la lumière. Du coup, il peut filmer des personnages qui se baladent tranquilous pendant plus d'une minute, sans qu'on ne s'ennuie, tellement les cadres proposés sont magnifiques.

Pour ne rien gâcher, il nous conte une histoire faite de complots et manigances en tout genre au sein d'un monastère sans chercher à nous perdre dans des intrigues alambiquées. Les enjeux sont clairs, les volontés de chacun aussi, il n'y a pas de raison d'être perdu. De plus, le casting, sans être constitué de premiers couteaux, offre quand même une galerie de persos crédibles, avec des ganaches de la Shaw Brothers : Tien Feng, Tung Lam, mais aussi les habitués des films de Hu : le joli minois de Hsu Feng et la tête en couteau de Shih Chun, sans parler de Paul "Droopy" Chun, qu'on verra dans tout le ciné HK des 80s.

Ce qui est étonnant, c'est la quasi absence de combats. Hormis la course poursuite finale, avec quelques effets made in Taïwan bien gérés (notamment les rubans et quelques sauts), il n'y a quasiment pas d'action dans cette bobine. Et pourtant on prend plaisir à se balader dans ce monastère gigantesque, si bien mis en valeur par son réalisateur.

7,5/10

[pabelbaba]

Extreme Prejudice de Walter Hill - 1987

Que c'est agréable de lancer ce genre de bobine! Il y a immédiatement un grain, une couleur, une ambiance, qui font qu'on sait qu'on va aimer. Je suis peut être influencé par le fait que 48h de plus a été mon premier "film" en salle, mais ce soleil, ce casting qui s'imprime à l'écran, la sale trogne de Powers Boothe, ça file direct le smile.

A vrai dire, sur la forme c'est un quasi sans faute. Hill a sous la main une dizaine de paires des grosses couilles qui vont en faire des caisses et proposer un film de bonhomme qui a fait suinter mon lecteur BR de testostérone. Il n'y a pas pas de gras, c'est sec et violent, les affrontements virent rapidement au gunfight et ça déglingue à tout va.

Cependant sur le fond, les deux storylines principales, même si elles s'entrecroisent, laissent quand même l'impression d'avoir deux scénarios en un et chacun n'est pas tellement poussé. A vrai dire, ça donne un mix mal maitrisé de Pat Garrett pour l'histoire entre Nolte et Boothe, dont la relation n'est pas dingue et loin du modèle Peckinpien, et de La Horde Sauvage pour Ironside et sa bande, avec plus de réussite pour l'écriture des rapports humains au sein de l'escouade, sans être foufou non plus.

Du coup, ça donne formellement un western contemporain avec une chouette gueule, mais avec aussi un scénario mal ficelé malgré une idée de Milius.

6,75/10

[Scalp]

Tu préfères donc la mollesse de King Hu. Tu vieillis vraiment mal.

[pabelbaba]

C'est difficile de comparer les deux, mais dans leur genre, je trouve le Hu original alors que Extreme Prejudice est plus sur des rails.

[Alegas]

Tu vieillis vraiment mal.

L'hôpital qui se fout de la charité un peu.

[Jed_Trigado]

Clairement mon préferé de Hill, le score de Goldsmith tourne régulièrement chez moi.

[pabelbaba]

C’’est effectivement un des meilleurs Hill.

[angel.heart]

Un des Hill les plus surcotés, à mon sens.

Mention spéciale à Nick Nolte qui donne l'impression d'avoir subit une gastro pendant tout le tournage.

[Mark Chopper]

Ça singe Peckinpah avec un scénario qui ne tient pas la route.

Trop brouillon pour me convaincre. Hill a quand même fait bien mieux.

[pabelbaba]

J’aime bien Hill, mais je trouve difficilement de vrais bons films chez lui. Ceci dit il m’en reste à découvrir, mais à part Southern Confort, ils ne font pas partie des plus estimés.

[Mark Chopper]

Southern Confort,

Le meilleur parmi ceux que j'ai vus.

[Dunandan]

Clerks II de Kevin Smith - 2006

J'ai remis la main sur le DVD ce week-end, alors il était temps de me rafraîchir la mémoire.

Ben autant le dire tout de suite, ce n'était pas une si mauvaise chose que mes souvenirs se soient évaporés, parce que c'est clairement moins ultime que je ne le pensais. Pourtant c'est vraiment une bonne suite. Rien que techniquement, ce que propose Smith est largement au-dessus de son premier film. Il gère à présent la couleur , les acteurs ont pris de la bouteille et sont mieux dirigés (sans parler de Rosario Dawson, qui n'est pas amatrice ) et surtout l'écriture tient la distance sur toute la bobine. Ce dernier point est vraiment important, on évite le remake déguisé même si les intrigues sont très proches. Le scénario a un vrai fil conducteur sur lequel se greffent les diverses situations et tout s'emboîte bien. Ca donne donc quelque chose de plus maîtrisé que dans le 1 et le clash final, proche du premier, a alors plus de poids.

Ca n'empêche pas le film d’être marrant, avec un tas de dialogues et situations funs, notamment avec l'introduction du perso d'Elias, qui fonctionne très bien, et du fameux "Donkey Show"!

Mais alors qu'est-ce qui ne va pas? Ben pour faire mon relou, le film perd quand même un peu de fraîcheur. Rien que la BO est moins inspirée, les vannes de Jay et Bob font le taf sans plus et la vibe nostalgique est un peu noyée dans le délire et l'optimisme général du film.

Le résultat, c'est malgré tout une très bonne comédie, mais je n'y vois plus l'écart aussi important que j'imaginais avec le premier.

7,5/10

[Mark Chopper]

Le Donkey Show m'a fait pleurer de rire la première fois.