[Scalp] Shit Movie 2023

[Mark Chopper]

Je l'aime bien celui-là... Et puis Mireille Darc en soubrette quand même.

[Scalp]

Pas trop délire elle.

[Scalp]

3/10

L'emmerdeur de Edouard Molinaro - 1973

J'avais jusque là sagement évité ce film car Molinaro voilà quoi (même si c'est plus un film de Veber que Molinaro, mais bon Veber rien à foutre aussi) et la saga Pignon ça m'en touche une sans faire bouger l'autre (oui je sais le Diner de con c'est génial). Et donc sans surprise c'est pas terrible, le film se reposant exclusivement sur le contraste entre les personnages et la carrure de Ventura et Brel, mais voilà ça peut pas faire un film. Alors Jacques Brel en chanteur y a rien à redire, c'est un des plus grands, mais en acteur c'est une autre histoire et ici j'y arrive pas et on croit pas à l'alchimie entre les 2 personnages. On est devant une histoire vu des dizaines de fois (on pourrait presque même parler de Buddy movie avant l'heure, mais bon on va pas crier au film précurseur non plus vu comme tout ceci se révèle banal et surtout mal branlé) et passé la prestance forcément sans faille de Ventura qui doit supporter son boulet, le film a pas beaucoup de situations drôles, et le film qui est à la base donc une comédie est tout simplement jamais drôle au final. Et le mélange sérieux de Ventura et situations cocasses ne fonctionne pas (le coté huis clos est très mal exploité). Après le film a pour lui un certain rythme qui fait que ça arrive à ne pas être chiant (ou presque), bien aidé ceci dit à la courte durée salutaire du film mais malheureusement gâché par les faux raccords et l'absence total de talent de Molinaro (on se demande comment il a pu réussir un film aussi réussit que son premier avec Ventura, j'ai zappé le titre et flemme de check).
Je sais pas trop quel est censé être le statut du film aujourd'hui mais ça doit être abusé.

[Mark Chopper]

J'aime bien Brel dans Les Risques du métier.

[Scalp]

6.5/10

Le Nouveau Monde de Alain Corneau - 1995

Belle petite découverte que ce film très singulier pour Corneau, car bon Corneau ce qui a fait sa renommée c'est clairement le polar et il a laissé vraiment sa marque dans le genre, c'est peut être même le réal français marquant fin 70's et 80's.
Un film qui est tombé dans l'oubli et qui fut un énorme four ce qui peinait vraiment Corneau car il le considérait comme son film préféré, bon pour une raison bien particulière car c'est une adaptation d'un roman où un ado découvre la France d'après guerre avec le Jazz, le cinéma américain, au contact d'un soldat ricain basé à coté mais aussi évidemment de la sexualité, et Corneau en tiré un film un peu autobiographique car il avait le même âge que le personnage principal à l'époque. Et on sent clairement un réalisateur qui veut revivre sa jeunesse et qui filme notamment beaucoup de longs moments musicaux où ça part en impro jazz.
Le film s'intéresse donc à ce jeune garçon qui découvre un nouveau mode de vie, se passionne pour le jazz et découvre le plaisir charnel (il veut pécho Alicia Silvertsone qui était encore pas la star deClueless) et ça donne lieu à des scènes plutôt osées et qu'on verrait pas forcément aujourd'hui (la jeune actrice surement pas majeur qui est seins nues et qui galoche Gandolfini). Il va se trouve un père de substitution un peu plus moderne en la personne de Gandolfini, qui est forcément l'attraction du film, car voir Tony Soprano dans un film français ça fait son petit, surtout qu'il a un vrai rôle à défendre, un rôle ambigu, où il alterne les moments où il fait parler sa gouaille sympathique et les autres où il impressionne par ses excès.
Le jeune acteur principal s'en sort pas trop mal mais bon il pas forcément très marquant, de même que la jeune française qui joue sa copine, bon les 2 ont pas fait carrière par la suite. Dans les seconds rôles on retrouve Guy Marchand égal à lui même et on a même Dany Brillant, si ça c'est pas un casting WTF, Tony Soprano et Danny Brillant dans le même film.
Corneau emballe forcément de manière moins frontale que ses polars, ici il a moins séquences où il peut montrer sa maestria, mais on voit qu'il se fait clairement un kif avec les scènes de jazz et il sort quelques beaux moments qui fonctionnent.
Au final ça donne un beau coming of age movie original de par son contexte, et porté par un grand Gandolfini.

[Mark Chopper]

Alicia Silvertsone qui était encore pas la Clueless) et ça donne lieu à des scènes plutôt osées et qu'on verrait pas forcément aujourd'hui (la jeune actrice surement pas majeur qui est seins nues et qui galoche Gandolfini).

on retrouve Guy Marchand égal à lui même et on a même Dany Brillant, si ça c'est pas un casting WTF, Tony Soprano et Danny Brillant dans le même film.

J'ai l'impression d'être dans la quatrième dimension.

[Scalp]

Et faut voir Gandolfini dire en français, sa chatte me rend fou.

[Mark Chopper]

Je ne connaissais pas ce film en tout cas.

[Scalp]

Moi non plus, tombé dessus par hasard.

[Val]

Ca me donne envie d'enlever le blister de mon Blu-Ray qui traîne depuis des années...

Bizarre, j'étais convaincu que tu l'avais déjà critiqué Scalp,...

[Scalp]

Un truc aussi peu connu ça peut être que Jed.

[Mark Chopper]

Jed a laissé un avis sur le topic de Corneau.

[Val]

C'était donc ça

[Scalp]

0/10

Les Fauves de Jean-Louis Daniel - 1984

Bon j'en attendais rien parce que polar français des 80's, parce que Daniel Auteuil dans un rôle badass, mais je pensais pas que ça pouvait être aussi pourri. Bon alors y a un truc presque pas à chier, c'est le Paris By Night, alors c'est pas forcément beau mais ça donne une ambiance au film, et c'est bien le seul truc qu'on peut retenir.
Déjà ça commence avec un titre débile et un film qui s'ouvre sur des rugissements de fauve, truc qui a aucun rapport avec le film par la suite. Alors le pitch c'est Daniel Auteuil qui est veilleur de nuit en voiture (genre comme les boulets de Securitas) et il a même un flingue, il parle pas, limite autiste (ça se voudrait taciturne mais vu la tronche de demeuré qu'il tire pendant tout le film c'est autiste), car il est responsable de la mort de sa copine lors d'une cascade qui a mal tourné (il est cascadeur au tout début du film), et on a Philippe Leotatd (frère de la meuf morte, qui doit surement être de Lens vu leur relation (faut d'ailleurs voir comment cette relation pédophile est traité à l'écran, on dirait une romance avec violon et ralenti) et qui joue de la flute quand il est triste, et il est souvent triste) qui se fait engager dans la même société. Sur le papier on pourrait avoir un film de vengeance badass avec des mecs qui se prennent pour des cowboys dans un Paris nocturne dangereux. Sauf que c'est mal joué (bordel y en a pas un qui joue juste, bon à la rigueur Balmer en maniaque violeur qui discute avec son chien est presque pas mauvais) et on a le droit de voir Florent Pagny (particulièrement nul) la teub à l'air.
On aurait pu avoir un film où Leotard réussit à monter tout le monde contre Auteuil et ça aurait donner une bonne course poursuite nocturne mais c'est bien trop en demandé, ici tout est paresseux et mal amené et on est vraiment devant une bonne grosse daube.

[Jed_Trigado]

Il est corsé celui-là. Je crois que l'Arbalète est encore pire.