[Scalp] Shit Movie 2023

[osorojo]

Je le verrai, en 2 fois (voire 3), tranquille chez moi

[Scalp]

6/10

Le Baron de l'Ecluse de Jean Delannoy - 1960

Petite comédie construite intégralement sur la gouaille de Gabin. Comme pour leurs précédentes collaboration, c'est tiré d'une nouvelle de Simenon mais on est dans un registre bien différent de Maigret. On va donc suivre Gabin qui joue un baron désargenté mais qui veut continuer à mener la grande vie (et il est parfait, on croit à son personnage grâce à son flegme légendaire), il a pas une thune mais avec sa tchatche et débrouillardise il mène la grande vie faite de jeux et d'oisiveté, et chaque dette est remboursée par un nouveau prêt, et c'est vraiment ce qui fait le film, voir Gabin baratiner tous ces fortunés pour leur sous tiré du pognon, surtout quand les dialogues sont confiés à Audiard, on se délecte des bons mots et des saillies verbales de Gabin. Et il va gagner un bateau, il décide de partir à Monaco avec son gain et son ancienne maitresse, mais pas de bol il va se retrouver à quai dans un bled paumé et sans une thune où il va s'attirer l'admiration de tout le village. Le film est donc divisé en 2 parties, la première à Deauville où il mène la grande vie et la seconde dans ce petit village où il va continuer de baratiner mais ça fera office de retour aux vraies valeurs, alors c'est très naïf surtout quand on voit la fin mais y a une vraie bonne humeur qui se dégage du film qui fait que clairement même si on voit les défauts (et y en a) on passe un bon moment avec Gabin et son duo avec Micheline Presle fonctionne, même si elle sert de faire-valoir à Gabin (sauf dans une scène où elle se montre aussi habile que lui pour s'en sortir sans argent). Le reste des seconds rôles ne fait que passer faire coucou.
La réalisation ne fait pas d'étincelle, et c'est pas une surprise mais on sent un réalisateur qui veut avant tout mettre en valeur son acteur quoiqu'il fasse. Et il y arrive.
Un film léger donc, mais qui fait clairement le taf.

[Scalp]

3/10

Prisoners de Denis Villeneuve - 2013

Quelle idée de vouloir donner une seconde chance à un film de Denis Villeneuve, le réalisateur le plus surcoté de ces 10 dernières années. Dommage que le film ait pas été réalisé par Singer comme prévu initialement, ça aurait surement été moins chiant.
Y a pas grand chose qui fonctionne, déjà c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte (comme souvent) alors là y a l'excuse de vouloir vraiment entrer dans la tête des personnages mais ça marche pas, cet espèce de faux rythme plombe le métrage qui se perd en longues séquences inutiles. Si on peut comprendre le perso de Jackman (même si il reste un sacré cliché : le père colérique macho alcoolique bon après quand on voit sa femme chialeuse on comprend qu'il picole, d''ailleurs Jackman est pas super crédible ici et limite on prend le pédophile en sympathie tellement Jackman en fait des caisses, moi pas content moi tout casser), celui de Gyllenhaal est vraiment limite (en plus ici il est vraiment pas terrible, une prestation inexpressive au possible avec des tics bien saoulant), le mec préférant s'occuper du père vengeur plutôt que de son enquête, enquête qui montre que c'est un piètre enquêteur (bon après pas de bol le film se déroule dans la ville des pédophiles et y en a à tous les coins de rues), Dano en retardé mutique ça pourrait être une évidence mais là aussi c'est surtout un bon gros cliché mais bon le voir se faire éclater la tronche pourrait presque être jouissif malheureusement c'est fait par un Jackman presque aussi détestable que lui0
Le script est vraiment brouillon à mes yeux avec des trucs qui servent à rien (le délire sur les labyrinthe, les serpents, la cagoule sur la tête de Dano pour créer un suspens artificiel, oh c'est devenu monsieur Patate) et se révèle finalement très prévisible malgré des fausses pistes. On est clairement devant le film d'un mec qui se croit plus intelligent que le genre, pourquoi il essaye à tout prix de complexifier une intrigue qui se révèle finalement tellement simple et banale. En plus le film ose un deux ex machina avec le flic qui débarque chez la coupable alors que celle ci est en train de commettre ses oeuvres macabres, fallait oser. Et la pseudo réflexion via le titre : chacun est prisonnier de son passé, whaou je suis abasourdi par un propos aussi original.
Villeneuve n'arrive jamais à instauré un réel suspens ou la tension nécessaire dans ce genre de film (sauf à la fin)
Seul le dernier quart d'heure se révèle intéressant (même si complètement con) et sauve le film du 0.
Et puis le gros problème du film c'est qu'avec un tel sujet on devrait avoir ressentir quelque chose, au moins un peu de compassion mais le surjeu constant du casting rend tout ça complètement balek.
J'ai eu l'impression de voir une version complètement teubé de Mystic River, et quand je vois les retours de ce film je reste dubitatif, on est à des années lumières de Zodiac, Chaser ou Memories of Murder.

[Scalp]

4/10

Le Tueur de Denys de La Patellière - 1972

Celui là j'avais envie de l'aimer, Gabin qui rencontre la jeune garde avec la star italienne Fabio Testi (malheureusement doublé) et Gérard Depardieu dans un de ses tous premiers rôles, mais c'est clairement dispensable et si je suis vais pas être trop méchant c'est vraiment car ça dure que 1h25 mais on est vraiment devant un polar léthargique.
Gabin ici se foule vraiment pas, on dirait pas qu'il poursuit un tueur sans pitié (on dirait même qu'il traine les pieds), la course poursuite est vraiment pépère et même la gouaille légendaire est ici en retrait, heureusement qu'il y a les passages avec Bernard Blier (seuls passages du film bien dialogués), ça donne des échanges entre un vieux de la vieille et un Blier qui veut moderniser la police avec des nouvelles méthodes d'investigations, d'ailleurs ça aurait clairement pu être le coeur du film et donner un truc intéressant mais ça reste quelques lignes de dialogues perdu au milieu d'un film beaucoup trop mou (ça aurait marché en plus car Gabin est le choix parfait pour jouer la vieille école sauf qu'il y a personne pour lui donner le change).
C'est con car Testi y croit, il apporte tout son charisme à ce tueur impitoyable, bon par contre Uschi qui joue sa compagne c'est pas possible entre l'accent et le jeu, elle est vraiment à chier.
Le film a aucun rebondissement, ça se limite vite à Gabin dans un bureau ou dans voiture et des scènes avec Testi qui se promène et bute quelqu'un de temps en temps mais on dirait pas que le mec est traqué. Dans les 70's le polar français devenait plus nerveux avec du Verneuil ou du Boisset et là on a vraiment l'impression d'être devant un film des 50's mais un mauvais film des 50's car bon la réal de De La Patellière c'est vraiment paresseux, le mec était pas un génie mais alors là il se surpasse dans le j'en ai rien à foutre de ce que je filme, tant chaque séquence avec un potentiel est sacrifié sur l'autel de l'incompétence.
Le score de Hubert Giraud a des relents de Morricone pas déplaisant.
Un film qui a vraiment vieilli, le flegme légendaire de Gabin étant ici transformé en paresse insupportable.

[Mark Chopper]

Tout pareil. Seul Blier a l'air d'y croire... C'est marrant de le voir en position dominante, d'habitude Gabin lui en mettait plein la gueule... Là, Gabin a juste l'air malade.

[Scalp]

C'est vraiment dommage car on pouvait vraiment avoir un bon film.

[Scalp]

5/10

High Crimes de Carl Franklin - 2002

Thriller judiciaire tout ce qu'il y a de plus classique, il est porté par Judd qui a cette époque était une des seules (la seule ptet même) à se batir une carrière avec essentiellement des thrillers et même si elle a pas réellement un premier rôle marquant (Bug arrivant après la vague) c'était une actrice solide.
On est vraiment dans un pur thriller hollywoodien avec les défauts inhérents au genre mais c'est pas chiant et ça garde une certaine efficacité, bien aidé par un Carl Franklin qui n'aura jamais eu la carrière qu'il aurait mérité (alors y a rien de génial dans sa filmo mais il avait quand même des vrais qualités techniques et un Faux Mouvement reste un polar sympathique et ses 2 Denzel sont sympa). On est devant donc devant un film sans surprise avec le twist de rigueur (et plutôt prévisible) mais ça garde un coté ludique appréciable malgré des facilités narratives évidentes. Les scènes de tribunal sont malheureusement assez quelconque et ça, ça vient pas de Franklin mais du matériaux de base (c'est une adaptation de roman), y a pas vraiment de joutes verbales qui font le sel du genre, faut dire que c'est pas aidé avec les personnages de militaires tous plus cons les uns que les autres. La partie enquête est plus sympa (à qui Judd peut elle réellement faire confiance), bon la fin est assez conne mais du coup ça rend le final plutôt fun.
Judd est donc comme souvent parfaite dans ce rôle d'héroïne bafouée qui se battra jusqu'au bout (façon j'ai toujours apprécié cette actrice qui a toujours été un plus dans un film pour moi), Caveziel a jamais été un grand acteur mais il est solide dans toutes ses prestations (mais y avait mieux à faire avec son personnage quand même), par contre Morgan Freeman quand il joue l'alcoolique c'est pas possible (quand on compare avec Newman chez Lumet ça fait vraiment mal, façon Freeman il est crédible dans 2 rôles Dieu ou le vieux flic mentor), j'y arrive pas et il me plombe le film, il manque aussi des acteurs plus solide pour jouer la partie adverse, ça manque de prestance et charisme, ça fait un peu trop lambda. Heureusement on a Michael Shannon qui passe faire un tour.
Clairement pas génial mais c'est typiquement le genre de thriller qui se regarde sans se prendre la tête et qui arrive à pas être chiant.

[Alegas]

710

Les Grandes Familles de Denys de La Patellière - 1958

Agréablement surpris car j'en attendais pas grand chose, j'y allais même plutôt à reculons car le sujet me bottait pas des masses et c'est très sympa. Alors c'est une adaptation de roman (qui doit être reconnu car c'est un prix Goncourt quand même) et on sent qu'il y a plein de choses passés à la trappe, ainsi dans l'introduction on nous présente une dizaine de personnages et finalement le film se concentre que sur 3 (4 si on compte Blier) d''entre eux et les autres font de la figuration, par contre cette intro en voix off est vraiment réussit, ça pourrait être rébarbatif mais y a un petit coté impertinent qui fait mouche.
Le film dans son écriture m'a fait penser à du Sorkin, alors pas forcément dans les dialogues car ça reste du Audiard et on a pas mal de tirades qui tuent "10 couples chez vous c'est une réception, 10 couples chez moi c'est une partouze", mais dans la nature des relations, dans le rythme du récit et la densité du truc tout en allant à l'essentiel. Car le film a cet atout, il ne se perd jamais en route, on est dans un conflit familiale avec ce patriarche intransigeant et malin (Gabin forcément parfait dans un rôle qu'il maitrise à la perfection) qui mène son entreprise de main de maitre, dur mais juste (voir le traitement infligé à son bras droit Blier qui a quand même bien fauter, un Blier libidineux qui drague la future Madame De Rothschild) et qui veut que son fils s'en sorte au mérite et non pas parce que c'est son fils. Et puis on a cette rivalité avec Brasseur (lui il est vraiment génial ici, tellement détestable immédiatement) qui donne des scènes savoureuses et qui amène un final assez tragique qu'on voit pas forcément venir car le ton du film même si c'est sérieux est plutôt à la cool.
Et le film reste résolument moderne dans ce qu'il raconte et comme il le raconte, y a une phrase toute con au début du film quand Desailly (une nouvelle fois lui aussi parfait) explique à son père que la presse doit être modernisé et que les gens n'aiment plus lire, on peut pas faire plus dans l'air du temps là. Après c'est sur qu'avec cette famille qui a le pouvoir économique, politique et médiatique, on aurait pu avoir une oeuvre phare et même épique mais bon je vais pas me plaindre que ça dure 1h30.
Bon la réalisation de De La Patellière ne fait une nouvelle fois pas d'étincelle, il se contente d'illustrer son scénario et se repose avant tout sur la gouaille de Gabin et les dialogues aux petits oignons de Audiard qui s'adapte au coté aristo de ses personnages et il fait donc moins dans le dialogue de prolo, y a pas d'argot et on a pas l'impression d'être au bistrot du coin mais il maitrise le français à la perfection et il sait donc mettre en avant ce combat de rupin à base de bons mots.
A mi chemin entre le drame et le thriller politique (enfin dans un truc dans le genre), le film est surement un des meilleurs Gabin de cette époque.

[Mark Chopper]

Brasseur est génial là...

Tu as trouvé Rue des prairies ?

[Scalp]

Yes, ça me fait presque une dizaine de Gabin encore en stock

[Alegas]

5/10

Pépé Le Moko de Julien Duvivier - 1937

Je préfère définitivement le Gabin d'après guerre, celui d'avant guerre je sais que c'est là que c'est censé être ses plus grands classiques mais Gabin en jeune premier un peu romantique j'y crois pas une seule seconde et ici j'ai vraiment pas trouvé sa prestation très convaincante et du coup ça plombe le film car le film se repose sur une histoire d'amour mais on y croit pas une seconde.
Le film est sauvé par son contexte, ça change des polars dans le Paris d'après guerre, ici on est dans le casbah d'Alger (très bien reconstitué en studio) qui donne un décor labyrinthique où la police ne va pas, alors on a une vision un peu colonialiste mais c'est pas un défaut en soi (bon par contre des rebeu avec l'accent marseillais ça passe pas trop), et l'intro qui nous présente ce lieu laisse penser qu'on va avoir un super film, d'ailleurs le premier quart d'heure pose bien les enjeux, avec ce truand que tous les flics recherchent. Malheureusement l'aspect film noir ne fonctionne pas, la femme fatale est pas très fatale, l'histoire d'amour est osef, Gabin qui chantonne j'y arrive pas et même le destin forcément tragique m'en touche une sans bouger l'autre.
Je sais que c'est un film novateur pour l'époque et un porte étendard du réalisme poétique mais comme j'ai dis pour moi ça fonctionne pas dans le fond à cause du duo, c'est fou de dire qu'un film ne marche pas à cause de Gabin quand même mais c'est clairement le ressenti que j'en ai (même si il est pas aidé par un personnage pas si intéressant), et l'actrice dont j'ai la flemme de chercher le nom c'est pire. Par contre j'ai bien aimé le perso de Sliman, le flic qui veut arrêter Pépé mais qui le respecte, quand il est à l'écran le film est tout de suite plus intéressant, y a presque un coté Heat avant l'heure (en extrapolant beaucoup).
Alors évidemment reste la poésie de l'échec si on peut dire avec mythe du voyou au grand coeur mais le film a beaucoup trop de défaut pour que ça me passionne vraiment.

[Dunandan]

5/10

Voici le Temps des Assassins de Julien Duvivier - 1956

J'en ressors déçu, déçu car je m'attendais à un film noir à la française qui rappelle les meilleur Fritz Lang et on en est loin quand même. Loin parce que c'est pas très bien écrit et plombé par le jeu et le personnage de Danièle Delorme. On est devant un film avec une manipulation qui se met en place, alors la première partie fonctionne mais comme souvent avec ce genre de film ça fonctionne plus parce qu'il y a une part de mystère qu'autre chose. On suit donc cette jeune femme qui entre dans la vie de Jean Gabin, noble restaurateur aimé de tous, et elle va petit à petit le séduire. Alors si je peux accepter la partie séduction malgré le jeu pitoyable et le strabisme de l'actrice, j'ai un peu plus de mal avec laquelle elle évince le "fils" de Gabin. Et tout le film va être fait de facilité comme ça, mais c'est rien comparé à la 2ème partie qui charge vraiment la mule, y a aucune subtilité avec un duo de femme qu'on a finalement du mal à comprendre (elles sont détestables au possible et y a aucune circonstance atténuante), on a du mal car les motivations sont pas assez fortes, on y croit pas, ça va beaucoup trop loin. Le personnage de la mère est beaucoup trop gratiné (comme celle de Gabin qui d'un seul coup devient une tortionnaire) pour qu'on y croit et au final on sait même pas si c'est une vengeance ou l'appât du gain mais dans les 2 cas ça ne marche pas et ça ne mérite pas d'en arriver à cette fin. Une fin un peu facile qui n'ose pas aller trop loin.
C'est con car sur le papier, une histoire de machination on a envie d'y croire et d'aimer surtout quand c'est Gabin qui est la cible, un Gabin loin des rôles de mâle dominant et qui se révèle même touchant avec cette jeune femme qui s'intéresse à lui (toute cette partie du film est réussie).
Duvivier filme ça de façon très méthodique et on sent une vraie envie de bien faire et d'instaurer un vrai suspens sauf que c'est plombé par l'écriture complètement à l'ouest.
On aurait pu avoir un vrai bon film noir, on a juste une petite curiosité avec un Gabin impérial.

[Alegas]

4.5/10

Avatar : The Way of Water de James Cameron - 2022

Pas de surprise sur ce que j'ai vu, la surprise c'est que j'ai presque tenu les 3h sans me dire j'en ai plein le cul. Alors faut évidemment parler de la 3D Fps mes couilles et quelque chose qui devrait être immersif m'a sorti du film à chaque fois que ça switchait et j'ai eu du mal à m'habituer si bien que le début du film j'avais un peu mal au crâne. Alors oui c'est joli mais Ushuaia aussi c'était joli, ça en restait pas moins une émission chiante.
Le film a soufflé le chaud et le froid sur moi, y a des trucs que j'ai apprécié et même trouvé cool mais alors y a des trucs vraiment très très con, déjà l'idée du clone c'est comme le jumeau c'est interdit aujourd'hui au cinéma mais bon j'imagine que vu c'est Cameron ça passe, la manichéisme est repoussé dans ses derniers retranchements ici et c'est pas toujours un défaut mais ici ça me pose problème car les méchants sont vraiment nuls (Lang a perdu tout son charisme en devenant bleu notamment et tous les autres sont là pour faire le nombre), le climax final qu'on a du qualifier de généreux, j'en pouvais plus, au 72ème enlèvement des gosses ça me gonflait et j'avais l'impression que ça allait jamais se terminer et c'est jamais sublimé par la réalisation. Alors oui y a des passages vraiment réussis : la chasse aux poissons façon Moby Dick (meilleur passage du film), quelques enchainements de plans quand Sully débarque sur la plate-forme et enchaine les mecs avec un finish him avec sa lance qui reste planté dans un mec cloué au sol, sa femme aussi a quelques scènes bien avec son arc mais j'y vois jamais un monument de réal où je me dis putain ça tue.
Mon plus gros problème face au film c'est son coté osef, j'en ai strictement rien à foutre de cette famille (qui est quand même bien saoulante à la longue, c'est pas la famille de Malcom quoi), strictement rien à foutre de ce peuple, alors oui valeurs nobles toussas, mais j'y vois pas de la naiveté, j'y vois par moment de la niaiserie, et je me dis que le film a un problème quand le meilleur personnage du film est pour moi un poisson. Un poisson qui aurait mérité d'avoir un destin à la Moby Dick, ça aurait pu donner des passages encore plus réussis car comme j'ai dis plus haut toute la partie chasse est réussie, vraiment, et Cameron je le préfère quand il fait dans le mécha que quand il fait dans la faune et la flore car bon au bout de 10 minutes sous l'eau c'est bon les écrans de pause Windows je connais.
Le récit est évidemment balisé, mais au pire c'est pas un problème car à part la fin à rallonge je me suis pas fait chier, alors j'ai suivi ça de loin mais j'ai pas regardé ma montre, et à intervalle régulier y avait un petit truc pour me sortir de la torpeur. Le nouveau peuple façon maori du pauvre c'est pas une grosse réussite et puis le postulat de base reste très con, genre il croit que se cacher ça va marcher, les humains sont là pour coloniser TOUTE la planète, pas juste un département, alors c'est pas parce qu'il va dans le 93 qu'on va pas venir le chercher.
Le film est aussi jamais porté par un acteur fort, Worthington ressort de l'anonymat et il aurait du y rester, Saldana fait vite fait le taf, Kate Winslet est pas aidée par un rôle bien cliché, Lang a tout perdu en devenant bleu, Michelle Yeoh je l'ai pas reconnu, seul Cliff Curtis apporte un plus au film.
La virtuosité technique de Cameron me passe vraiment au dessus et créer une planète suffit pas à m'éblouir.
Comme le premier ça se laisse voir mais ça mérite pas tout ce bruit, et je l'aurai oublié dans 3 jours.

[lvri]

C'est full of spoil j'imagine ?

[Scalp]

Non, y a rien à spoiler façon.