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Sous le Signe du Taureau de Gilles Grangier - 1969
Plus gros échec commercial de Gabin lors de sa sortie, c'est aussi surement l'un (le ?) de ses plus mauvais films (et sa dernière collaboration avec son réalisateur fétiche). Y a pas grand chose à sauver ici à part Gabin évidemment même si il joue pas et se contente d'être la figure de Gabin (même si on pourrait dire qu'il s'auto caricature et qu'il a l'air d'un peu se faire chier, comme nous quoi). J'ai pas trop compris ce que voulait raconter le film (car ça raconte rien). On va suivre Gabin qui est un industriel qui construit des fusées qui voit sa boite en danger et sa femme vouloir le divorce, à partir de là bon courage pour écrire un truc qui tient la route et rapidement on va se faire chier avec Gabin en quête d'argent pour sauver son entreprise (sauver son mariage il s'en bat les couilles), on pourrait avoir un film qui pose la question de savoir jusqu'où on peut aller pour sauver son entreprise (bon comme dit plus haut sauver son mariage c'est balek et ça en devient même drôle et ironique avec cette fin où c'est sa femme qui va sauver l'entreprise). On va donc suivre ses pérégrinations et ses différentes rencontres, alors des fois on a presque un regain d'intérêt quand il va demander du fric à son ancienne maitresse ou quand il revoit un mec qui a collaboré lors de l'occupation mais c'est juste quelques lignes de dialogues ici ou là (dialogue de Audiard une nouvelle fois) mais ça suffit pas pour s'intéresser à ce personnage, on regarde juste parce que c'est Gabin, l'intrigue ne décolle donc jamais. Le film a la bonne idée de durer juste 1h20 même si c'est déjà beaucoup pour ce que ça raconte. Y a pas de second rôle pour sauver le truc, on a bien le bon vieux Robert Dalban mais il a juste une scène de 2 minutes et Michel Auclair est sous exploité.
A voir si on veut faire le complétiste de Gabin mais sinon c'est vraiment plus que dispensable.