[Pathfinder] Chiche, 10 reviews dans l'année?

[Pathfinder]

Certes mais tu peux pas lutter contre l'inconscient collectif justement... Mec tout seul qui exflitre des malfrats en caisse, faut pas dix ans pour mettre en lien Driver et Drive.

Mais je te rejoints évidemment pour la connexion plus logique avec le Mann

[Mark Chopper]

Encore 4 critiques

[Pathfinder]

4 critiques, 20 jours... cela me semble tout à fait tenable!

[osorojo]

Avec du James Stewart ou du Gary Oldman dedans ?

[Alegas]

Aouch, je m'attendais pas du tout à cette mauvaise descente...
Dans mon lointain souvenir, 8 mile s'apparentait à un Rocky like dans le milieu des battles, le tout irradié par l'étonnant charisme d'Eminem. En ce qui concerne ce dernier point, tout reste intact et le bougre porte encore haut la main tout le film. Loin du biopic mégalo que l'on pouvait craindre, le film nous propose une tranche de vie tout à fait simple et humble (mais quand même un brin édulcorée non? Je n'attendais pas un Menace 2 society bis mais quelque chose d'un peu plus rugueux) dans un Détroit en déliquescence économique. Autre souvenir lointain, il me semblait que les battles occupaient beaucoup plus de places, tel un boxeur qui passe les rounds pour arriver à la finale tant attendue. Mais pas du tout en fait, c'est la vie d'un groupe de potes paumés qui emporte le gros de l'histoire. Et c'est clairement là que j'ai déchanté... L'excellente présence d'Eminem, la solide soundtrack, le featuring de Xybit et les 15 dernières minutes n'ont pas suffi à me sortir de la torpeur. Je comprend le message du film, je comprend la volonté de montrer à l'écran le revers de la réussite à l'américaine mais ça ne suffit pas à contenir l'installation progressive d'un ennui poli. La romance, le coup du flingue, la relation de Kim Basinger à laquelle on ne croit jamais, le dérouillage nocturne sont autant de maladresses, étonnamment naïves de la part d'un duo Hanson (adoubé à vie pour son LA confidential) - Eminem (pourtant solide artisan du rap qui en vu d'autres).

Je n'ai pas passé un mauvais moment (d'autant que le 4K permet de redécouvrir la patine du film et donne une autre dimension sonore aux battles) mais sur le fond, faut bien avouer que je me suis quand même bien ennuyé pendant une bonne heure.

[Alegas]

Autant Double Team me laisse le plus souvent circonspect, autant Knock Off reste et restera un monument de nawak maitrisé!

Cinéaste du chaos par excellence (dans un film sur deux, je ne comprend jamais rien à l'histoire), Tsui Hark ne déroge pas à la règle et propose un gloubi boulga bordélique (rien que ça!) dans le monde de la contrefaçon. Comédie gogol matinée d'espionnage (il y a des vilains russes CQFD), Piège à HK déroule son délire en veillant à bien malmener un JCVD en totale roue libre. Car si le bonhomme n'a jamais vraiment eu à tenir la baraque d'une "comédie", il passe le cap haut la main et bien malgré lui. Et c'est souvent au cœur de bonnes grosses séquences d'action que le réalisateur se permet de le faire. La course en pousse pousse en est le meilleur exemple tout en proposant des séquences d'action aux trouvailles visuelles assez démentes. Je peux entendre que le film soit une ode à la connerie mais ce que l'on ne pourra jamais lui enlever c'est son culot et sa générosité. Pour chaque plan, il y a au moins dix idées dont la moitié fonctionnent... Mais, c'est déjà très bien!

Je serais bien incapable de résumer le film au novice qui voudra le découvrir. Cependant, je pourrais juste le vendre comme un long métrage totalement autre (Van Damme est clairement sur une autre planète, son binôme avec Rob Schneider aussi bizarre soit-il sur le papier fonctionne du feu de dieu!) et un condensé d'action également autre qui fait la nique à une grosse partie de la concurrence. On y pousse les curseurs à fond avec une innovation de tous les instants qui mettra sur les rotules tous les courageux qui s'y aventureront!

[pabelbaba]

Nan mais Rob Schneider c'est un putain de malus.

[Pathfinder]

Dans Dredd oui! Dans celui la, il me ferait presque rire…

[Pathfinder]

J'arrive bien après la bataille et malgré les nombreuses choses que j'ai pu lire après mon visionnage, je n'arrive pas bien à me positionner sur ce film. La note d'intention semble finalement assez proche d'un James Bond avec "son protagoniste" prêt à déjouer les plans machiavélique d'un magnat avide de destruction du monde. Ca rappellerait même les plus belles heures de Roger Moore en consorts non?

Entre les mains d'un mec comme Nolan, il y avait finalement deux options possibles. La première, bien peu probable, au service d'un spectacle décomplexé aurait mis en avant ses piètres qualités de filmeur d'action, le cinéaste britannique restant régulièrement bon dernier à ce jeu là. L'autre option (plus dans les cordes du bonhomme) est de complexifier à desseins un pitch qui n'en avait pas tellement besoin. Après, je n'ai pas de soucis avec le fait que l'on fasse turbiner nos méninges. Bien au contraire même, Marvel, DC et Dwayne Johnson se chargent de nous laver régulièrement le cerveau depuis 10 ans. Matrix l'a fait, maladroitement, en son temps et a su proposer un univers complètement nouveau au prix de certaines errances, mais toujours en donnant à son public la dose de spectacle nécessaire. Avec Tenet, il y a quelque chose de cet ordre là mais d'une froideur assez terrifiante. Alors pour le spectateur rompu à la filmographie de Nolan, c'est du pain béni mais moi je reste toujours très décontenancé par cette approche très sérieuse voire condescendante du genre. Je ne peux pas dire que j'ai détesté (bien que j'ai un très gros soucis général avec le casting. Seul Pattinson rattrape le coup. Suis je le seul a trouver ridicule Denzel junior en action hero?), mais j'ai eu bien du mal à tenir sur la longueur. Nolan a cette fâcheuse manie de créer des personnages pour t'expliquer les tenants et les aboutissants de l'histoire. Tenet, c'est comme si tu étais en apnée pendant 30 minutes que tu arrives à un point de sauvegarde avec un perso fonction qui t'explique ce que tu as à faire et rebelotte pour la demi heure suivante. Je ne remet nullement en cause l'aspect "original" du spectacle (quand je dis original c'est pour une fois je n'ai pas un torrent d'écrans verts et de super slips à la con) mais cette approche finalement très mécanique, froide (qui sied finalement à l'espionnage puisque c'est ça le cœur du film) m'a lourdement gêné durant ces 150 minutes. Et puis le climax final n'en fout jamais plein les yeux. Cela reste une belle promesse non tenue à l'image d'une bonne guéguerre dans une carrière de sable comme je pouvais le faire avec mes copains quand je jouais à GI Joe l'été...

Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas trop quoi en penser... Nolan m'a toujours très divisé (je n'aime pas TDKR, Interstellar, Batman Begins et Dunkerque) et ce n'est pas malheureusement pas celui ci qui fera avancer le débat chez moi...

[Alegas]

Lors du dernier Black friday, je m'était laissé tenter par les 4 coffrets dvd de l'ami Jackie, soit 42 bobines de frappes diverses et variées. J'en connaissais déjà une ribambelle mais je me suis vite rendu compte que ce Crime story avait échappé à ma vigilance. Et bon dieu que ça démoule sévère!

Sans la moindre once d'humour, le film de Kirk Wong (je ne connaissais que le sympatoche Big hit avec Marky Mark) envoie un parterre de séquences d'actions bien vénères et aussi cash les unes que les autres! Je ne suis pas encore remis de la poursuite du début en moto et le sort réservé aux flics. Autre surprise de taille, Jackie délaisse la comédie habituelle et campe un policier bien moins invincible que d'habitude, ce dernier en prenant régulièrement plein la gueule. Entre deux séquences de frappes et d'explosions maousses, l'intérêt reste omniprésent avec cette histoire de flic ripoux que Jackie doit démasquer.

Grosse surprise donc que ce Crime story qui m'aura tenu dans son étreinte ravageuse toute la durée!

[Pathfinder]

Ok je concède la dernière critique en mode feignasse pour arriver à mes 10 reviews , le tout en vous trahissant sur les défis Cage, Stewart, Oldman, Lancaster et Duval

[Alegas]

Pas grave, c'est toujours cool d'avoir une critique de ce Jackie, mon préféré avec Police Story.

[Pathfinder]

[Mark Chopper]

Ok je concède la dernière critique en mode feignasse pour arriver à mes 10 reviews , le tout en vous trahissant sur les défis Cage, Stewart, Oldman, Lancaster et Duval

Pari tenu, c'est ce qui compte