[Scalp] The Truth 2022

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Mark Chopper » Ven 09 Déc 2022, 08:57

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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Scalp » Ven 09 Déc 2022, 09:09

pabelbaba a écrit:Du coup je ne lis pas.

Faut avoir en tête le 2 pour le mater? Je n'en ai plus aucun souvenir. :chut:


Faut remater le 2 et pas regarder le 3
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Scalp » Ven 09 Déc 2022, 09:09

pabelbaba a écrit:
Mark Chopper a écrit:Sinon tu as vraiment oublié le Donkey Show ?

Sérieux, rien de rien... :(


Comment c'est possible ça !!!????
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar pabelbaba » Ven 09 Déc 2022, 09:12

Scalp a écrit:Faut remater le 2 et pas regarder le 3

Ca marche! :mrgreen:

Scalp a écrit:Comment c'est possible ça !!!????

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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Courier (The) - 2/10

Messagepar Scalp » Ven 09 Déc 2022, 10:11

2/10

The Courier de Zackary Adler - 2019

Quand on voit ce genre de film on se dit que la retraite de Oldman est une bonne chose, il a d'ailleurs jamais aussi bien porté son nom (il signe ici peut être bien sa pire prestation ever, pas aidé par un look de pirate complètement ridicule). Bon ici quand on voit que le lead est tenu par Olga Kurylenko on sait d'avance que ce sera nul tant c'est un gage de non qualité absolue. Pourtant sur le papier ça pouvait presque être bien, une sorte de Die Hard Like dans un parking sous terrain avec Olga qui protège le témoin d'un meurtre mais voilà ça se voit que ça a été tourné en 3 semaines et qu'il y a pas de thune. Le manque de thune n'étant jamais compensé par une bonne idée narrative ou de mise en scène. Passé l'intro de rigueur, pas spécialement nul, le film va donc dans ce parking sous terrain pour une longue partie de cache cache entre une équipe de tueurs et Olga, alors je vais pas mettre 0 car elle balance quelques punchlines, y a des morts plutôt violentes (oups la tête qui passe sous la voiture ou le gros égorgement bien sanglant, un crâne éclaté contre un mur, bon quand je dis on peut croire qu'il y a plein d'action mais non hein) avec du CGI à l'ancienne (enfin j'ai l'impression) mais on se retrouve devant un film qui gère très mal sa topographie, on sait jamais où ils sont les uns par rapport aux autres (élément primordial dans ce genre de film), ils savent viser quand ça arrange le film, les voitures sont blindés par moment et d'autres moments non.
Le bag guy est affligeant de nullité, devait pas y avoir de bons acteurs dispo car là on se bouffe William Moseley aussi charismatique qu'un footballeur espagnol qui tire un péno.
Voilà j'ai vu tout ce que j'avais à voir dans la filmographie de Oldman et son pick c'est clairement le début des 90's quand il a enchainé : Les Anges de la Nuit, JFK, Dracula, True Romance, Romeo is Bleeding, Leon (même si j'aime pas trop le film, il est mortel dedans), dans les 00's il s'est spécialisé en second rôle de luxe et dans les 10's il s'est spécialisé dans les films de merde.
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Emancipation - 5,5/10

Messagepar Scalp » Sam 10 Déc 2022, 11:29

5.5/10

Emancipation de Antoine Fuqua - 2022

On sent la volonté de Fuqua de faire un grand film, son grand film, et j'aime bien Fuqua mais là il ne réussit pas son challenge, alors au moins le film a pas la prétention de 12 semaines of Slaves mais c'est beaucoup basique et balisé pour être marquant. On a évident un texte en entré et en fin de film, au cas où on serait teubé car c'est vrai que l'esclavagisme et la guerre de Secession on connait pas.
Alors la première chose qui frappe c'est l'esthétisme du film, la photo a été confié au grand Robert Richardson et ça donne un film aux limites du noir et blanc du plus bel effet, on pourrait toujours targuer que ça fait un peu gratuit mais c'est beau. L'autre chose qui frappe vraiment c'est la mise en scène de Fuqua, il a jamais filmé comme ça, c'est ample, il veut nous en mettre plein la vue avec une caméra presque tout droit sorti d'un De Palma avec des longs plans séquences, des longs travelling sur des centaines de figurants, et de manière tout le film est shooté de cette manière, c'est à mille lieux des films surdécoupé et ça donne un coté immersif par moment avec des vrais bons moments de mise en scène (une fuite à travers le bayou avec des chiens à la poursuite des fuyards, un combat contre un alligator qui rend vraiment bien, une bataille finale qui nous en met plein la vue).
Mais voilà tout ces artifices de mise en scène sont au service d'une histoire guère passionnante, alors heureusement le film a un long passage survival avec Smith qui s'échappe avec un Ben Foster forcément enculé sans limite à ses trousses, tout cette partie centrale du film qui dure une petite heure est clairement la plus intéressante du film, car le reste c'est une enfilade de cliché où on cherche à tout prix à nous émouvoir. Le problème c'est que malgré la situation des personnages, enfin du personnage car finalement le film ne s'intéresse qu'à Will Smith, on s'en fout un peu, on s'en fout car Smith est pas très bon déjà, alors je sais que c'est le rôle qui veut ça mais le voir tirer la gueule ne marche pas, il a un coté clairement pas crédible, on sent pourtant qu'il essaye vraiment de s'effacer derrière le rôle en jouant low profile mais on y croit pas, enfin j'y ai pas cru une seconde et la fin où il devient presque un super héros c'est pas possible (de même que le coté je veux retrouver ma famille, c'est bon c'est relou ça, fallait la buter d'entré sa famille, ça aurait rendu le film plus intéressant avec Smith qui bute du sudiste pour se venger). Et même si Ben Foster est forcément crédible en bad guy sans pitéi et sadique, le personnage est vraiment écrit à la truelle, et tout le film l'est d'ailleurs, y a 0 nuance, c'est du film fait pour faire pleurer et on cherche pas une quelconque nuance (même si je suis conscient que le sujet s'y prête pas forcément). Du coup on se rattrape juste sur le coté survival qui tient la route et la mise en scène qui fait le taf mais après finalement le film manque d'un vrai bon climax, le face à face Smith/Foster qui aurait du être le point culminant du film est assez décevant malgré un Foster encore une fois bien enculé et l'action même si filmé ample y a un coté manque de mise en scène à cause du choix du plan séquence constant (ça c'est pour la dernière partie du film).
Dans l'ensemble le film est donc pas vraiment réussit (en fait il a pas grand chose à raconter, il raconte rien même) mais il a le mérite de jamais être chiant malgré la durée qui dépasse les 2h et puis c'est le mieux que le film du fake Steve McQueen.
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Entre le ciel et l'enfer - 8/10

Messagepar Scalp » Dim 11 Déc 2022, 10:20

8/10

Tengoku to jigoku de Akira Kurosawa - 1963

En pleine lecture des McBain, je découvre donc qu'il a été adapté par Akira Kurosawa en personne (bon il a aussi écrit le script pété des Oiseaux), ici A King's ransom, et c'est marrant de voir la transposition du style de McBain par Kurosawa, et on peut clairement dire que Kurosawe s'approprie le matériau d'origine avec brio et qu'il faut vraiment attendre la seconde partie du récit pour y voir la touche de McBain (d'abord avec le coté très méthodique et détaillé de l'enquête puis la longue filature qui sert bien le bitume pour finir dans les bas fonds de la ville, ce qui donne forcément un contraste saisissant avec le début du film et justifie le très bon titre français ou même anglais, pour une fois qu'un choix de titre est bon autant le dire).
Le film s'ouvre sur un choix cornélien, un riche (enfin plus trop) homme d'affaire doit il payer la rançon d'un enfant qui n'est pas le sien (et c'est quand même traité très intelligemment surtout avec l'intro qui montre Mifune comme un impitoyable homme d'affaire aux nerfs d'acier qui s'est hissé au sommet de la société en partant de tout en bas) et on se retrouve avec un film avec des personnages très humains (forcément avec Kurosawa mais McBain a ce coté aussi), et on est loin des films de yakuza où tout est souvent très exacerbé et là on voit bien que Kurosawa veut être fidèle, y a rien qu'à voir les prestations de Nakadai et Mifune, 2 monstres qui peuvent vite partir en roue libre (sans que ce soit mal joué hein) et ici ils sont tous les 2 d'une sobriété presque étonnante. Mifune est parfait dans ce rôle de chef d'entreprise dur mais juste, quant à Nakadai il campe un policier convaincant, alors oui c'est un archétype de flic valeureux qui veut bien faire son taf, mais quand c'est bien fait un archétype est une bonne chose et ici c'est pas un flic solitaire comme on a dans quasiment tous les films ricains de cette époque (d'ailleurs c'est un truc qui est finalement plutôt japonais car dans Black Rain Michael Douglas est fustigé pour son coté solitaire), mais on a un vrai travail d'équipe (ce qui rend le truc un peu plus efficace narrativement parlant je trouve).
Le récit est simple et divisé en 3 parties bien distinctes, toutes très rigoureuses dans la narration (le film dure 2h20 sans que ça fasse trop), la première où on apprend le kidnapping et où on va choisir quoi faire et comment (avant on a une introduction qui pose bien les choses avec ces hommes d'affaires qui sont vraiment sans pitié entre eux et ça dresse un portrait sans concession du Japon capitaliste en construction), la seconde plus courte qui est l'échange (forcément un bon gros morceau de mise en scène avec Kurosawa) et la dernière qui est clairement la plus polar avec l'enquête minutieuse avec des cadavres et une longue filature nocturne (Le gros morceau stylistique du film). J'ai conscience que la partie minutieuse de l'enquête peut être ennuyeuse mais je trouve que Kurosawa réussit à nous captiver grâce à ses choix de mise en scène.
La première partie en forme de huis clos dans un grand appartement renvoie aux meilleurs Hitchcock (c'est clairement ultra tendu alors que c'est juste des personnages qui parlent dans un appartement) puis la dernière dans la rue renvoie aux meilleurs Mann ou Fuller urbain de cette époque avec tous les laisser pour compte, et Kurosawa maitrise vraiment les 2 parties. On passe ainsi au coté théâtrale du début pour se conclure sur un truc bien plus baroque (le passage avec les droguées dans le bidonville). Le tout étant filmé avec le scope d'un Kurosawa qui maitrise ce format comme peu de monde (y a des plans c'est à tomber).
Je trouve que c'est vraiment le polar le plus aboutit de Kurosawa, Comme un chien enragé étant pour moi juste sympa et même si j'aime les Salauds dorment en paix, je trouve que celui là est plus intéressant.
Un film référence au même titre qu'un 12 Hommes en colère.
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Larry Flynt - 7/10

Messagepar Scalp » Lun 12 Déc 2022, 10:25

7/10

The People VS. Larry Flynt de Milos Forman - 1996

"If the First Amendment will protect a scumbag like me, it will protect all of you."

Le biopic le genre osef par excellence, osef car soit on se tape une fiche Wikipedia soit un film sur un mec qui mérite pas de film, et des fois ça fonctionne, ça fonctionne car on a un sujet intéressant et un traitement pas trop con. Bon alors faut pas s'attendre ç un truc de fou non plus, ça reste un biopic sans éclat et prise de risque mais la personnalité de Larry Flynt tire le film vers le haut. Quand on voit ce qui lui arrive on se dit même que c'est exagéré, que ça a pas pu arriver. Et le titre du film est tellement représentatif de cet homme qui s'est donc battu toute sa vie pour la liberté d'expression, car on est pas devant un truc racoleur, ça dépasse rapidement le cadre de c'est le patron de Hustler (rival beauf et décomplexé de Playboy).
Le film a un vrai fond encore plus d'actualité aujourd'hui et c'est plutôt bien traité mais c'est typiquement le genre de film où le mérite en revient plus aux acteurs : Harrelson est parfait même quand il en fait des caisses mais ça colle à ce personnage bordeline, provocateur, décalé qui va même sombrer dans la folie (le mec a carrément payé de sa personne pour ce combat), Norton alors tout jeune est plus que convaincant (il est très bon dans ses monologues), Courtney Love, idée de merde sur le papier, se révèle être une belle surprise (elle a pas besoin de jouer la junkie faut dire et elle apporte un vrai plus au film, un coté écorchée vive qu'on ne peut pas jouer si on ne l'est pas) et les seconds rôles sont bons. Plus aux acteurs donc et au script avec un excellent rythme (le film est construit sur les nombreux procès auquel le héros sera mêlé) et des joutes verbales souvent drôles (c'est vraiment un des atouts du film, la personnalité de Flint était du miel pour le film), qu'à la réalisation de Forman plus fonctionnelle qu'autre chose, et quand il essaye c'est pas forcément marquant, bon de base je suis pas un grand fan de Forman, j'ai rien contre lui mais c'est clairement pas un cinéaste que je trouve bon, et j'aurai préféré voir Oliver Stone (à l'instigation du projet) derrière la caméra.
Pas fan du score qui a tendance à faire trop par moment.
Alors on pourrait reprocher au film d'idéaliser son personnage principal et c'est pour ça que je trouve que le film ne peut pas dépasser le statut de bon petit film drôle et touchant par moment.

"25 years? All I'm guilty of is bad taste."
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Film: Larry Flynt
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Auteur: Alegas
Film: Larry Flynt
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Auteur: Invité

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Roundup (The) - 5,5/10

Messagepar Scalp » Mar 13 Déc 2022, 10:39

5.5/10

The Roundup de Lee Sang-yong - 2022

Petit polar sans prétention qui vaut surtout pour Ma Dong-Seok devenu définitivement le roi du bourre pif. L'histoire est guère passionnante et c'est plus le mood général et le bad guy qui font que ça se laisse suivre sans trop d'ennui car envoyer notre héros au Vietnam change pas grand chose à l'histoire et c'est pas vraiment une plus-value narrative, heureusement contrairement à la norme coréenne ça dure pas 2h. On va donc suivre le Lino Ventura coréen (je trouve qu'il a vraiment un coté Ventura tant dans le physique, que la façon de jouer et se mouvoir, bon on a jamais vu Lino mettre des front kick mais y a ce même amour pour la grosse tarte dans la tronche) qui doit extrader un prisonnier et qui va se retrouver sur la trace d'un tueur sans pitié, le bad guy est clairement l'autre atout du film tant c'est un enculé de premier ordre et le genre de méchant qu'on aime voir, il est sadique et sans pitié et même sur le point de crever il balance de la punchline (par contre il se prend un finish him qui fait vraiment plaisir).
Mais voilà passer les 2 personnages, le reste du film reste assez basique et ça décolle vraiment jamais, déjà les seconds rôles sont pas terrible, y a une tentative de faire du buddy movie sauf que Lino il est tout seul, y a personne en face pour donner le change, si bien qu'on a tout une galerie de flics interchangeables qu'on a du mal à réellement identifier (et qui sont pas intéressants surtout, y a aucune interaction qui marche). Et même si le film a un bon nombres de scènes d'actions, y a pas la scène a retenir (et c'est clairement pour ça que le film ne dépasse pas le statut de divertissement moyen), c'est plutôt carré et même lisible, y a longue baston aux couteaux et à la machette, un crash en voiture avec une bonne idée de mise en scène, le final dans le bus a un coté réjouissant mais Ma Dong-Seok a tellement un coté indestructible que c'est une baston à sens unique (mais avec des bons coups qui font mal).
Un film qui doit tout à son acteur principal qui fait plus que le taf, mais c'est vite vu vite oublié.
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar osorojo » Mar 13 Déc 2022, 12:02

Tu fais le difficile, mais j'aime bien ta comparaison avec Lino à laquelle je souscris.
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Re: [Scalp] The Truth 2022

Messagepar Scalp » Mar 13 Déc 2022, 13:40

C'est beaucoup trop générique pour m'emporter.
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Bataille de Midway (La) - 3/10

Messagepar Scalp » Ven 16 Déc 2022, 09:39

3/10

Midway de Jack Smight - 1976

Les films de guerre gros budget des 60's et 70's c'est quand même pas la folie, à part un Pont Trop Loin je vois pas grand chose à sauver. Ici on se retrouve une nouvelle fois devant un film qui mise tout sur son casting, alors oui c'est un casting pléthorique avec des stars dans tous les coins, bon des stars vieillissantes pour la plupart ceci dit : Henry Fonda, Robert Mitchum, Charlton Heston, Robert Wagner, Glenn Ford, Cliff Robertson, James Coburn, et du coté des acteurs plus jeune c'est pas ouf : Tom Selleck et le mec de Chips. Du coté des japonais on a l'immense Toshiro Mifune (et le minuse Pat Morita) mais on est quand même bien pris pour des cons avec un casting japonais qui parle anglais dans toutes les scènes, ici on chie allègrement sur le respect des langues.
Bon le film c'est donc l'après Pearl Harbor et raid de Doolittle sur Tokyo avec la victoire décisive de Midway et c'est clairement pas passionnant, le film se laisse suivre car c'est des grands acteurs mais c'est bien le seul atout du film car la storyline de Heston et son fils est vraiment sans intérêt et on est devant un film ultra bavard dans lequel il ne se passe rien pendant plus de 1h30, c'est juste un exposé de faits assez chiant. Et quand la bataille commence c'est pas mémorable, c'est pas surprenant quant on voit le nom du réal. C'est fou de se dire qu'un film fait 10 ans plus tôt avec moins de budget est bien plus impressionnant pour les scènes de batailles aériennes (La Bataille d'Angleterre), ici on se mange des stock shot, des plans de studio (très moche et mal intégrés) et des plans d'avions dans le ciel et le tout est monté de façon un peu aléatoire (y a des épisodes des Têtes Brûlées bien plus trépidants), ça rend les séquences vraiment nazes, enfin Emmerich avec 200 millions de plus ne fera pas mieux avec son film en 2019. Et Bay peut dormir tranquille, les meilleurs scènes d'avions ça reste pour lui (toujours rappeler que Pearl Harbor c'est génial).
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Tueurs de l'Ouest (Les) - 4,5/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Déc 2022, 11:15

4.5/10

El Precio de un Hombre de Eugenio Martin - 1966

Ah les westerns spaghettis sortis des oubliettes, 72 merdes pour un truc potable, bon ici c'est ni potable ni une merde, c'est juste pas terrible. Le film évitant l'écueil de la majorité de ses concurrents, à savoir l'aspect cheap. Bon ici c'est évité c'est parce que la presque intégralité du film est un seul décor, un vieux ranch perdu au milieu de nul part, ça limite les prises de vues de villes avec 2 maisons. Malheureusement on se tape un autre truc qui fait cheap, le casting, alors oui on a Tomas Milian, forcément parfait en bad guy (même si le film essaye de nous faire croire au début du film qu'il est innocent, on y croit pas une seconde) mais à coté on a un lead d'une nullité affligeante, avec son charisme de gendarme qui des alcotests, et c'est dur de passer outre car on essaye de nous le vendre comme si c'était Clint, les seconds rôles à part la meuf c'est aussi mauvais. C'est con car avec un autre acteur clairement ça valait la moyenne, car c'est pas chiant, bon y a pas trop d'action mais l'unité de lieu est bien gérée et j'ai trouvé les 20 premières minutes plutôt intéressantes, sauf qu'à un moment faut passer la seconde et ça patine un peu. Bon avec un autre acteur j'aurai pas mis plus que la moyenne car visuellement c'est quand même pas foufou, alors oui c'est pas moche, oui des fois y a une idée, mais quand ça doit défourailler c'est quand même pas folichon et un peu mou, je demandais pas du Solima mais là c'est quand même un peu flemmard par moment.
Reste donc la prestation de Milian, un personnage féminin qui tient la route, une courte durée et c'est à peu près tout.
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Film: Tueurs de l'Ouest (Les)
Note: 7/10
Auteur: pabelbaba

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Torrent (Le) - 4,5/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Déc 2022, 11:35

4.5/10

Le Torrent de Anne Le Ny - 2022

Un film qui souffre de choix narratifs discutables et d'une mauvaise orientation dans ce que ça veut raconter. Garcia voit donc sa femme tomber dans un ravin sous ses yeux (c'est pas un spoil c'est le début du film) et il va rien dire par peur d'être suspecter de meurtre. Dès le début on sait donc qu'il n'est pas coupable et c'est compliqué de rendre le film intéressant (le film ne peut donc jamais jouer sur le doute et si ça avait été le cas ça l'aurait surement rendu bien plus intéressant et captivant), et c'est encore plus compliqué quand on fait rien avec des élément narratifs qui pouvaient amené un peu de tension ou suspens comme l'amant qui vient mettre son nez là dedans (si on vire le personnage du film, on a exactement le même film, ce qui veut clairement dire que c'est mal écrit). Mais non le film préfère se concentrer sur la relation entre le père et la fille qui connait la vérité et va tout faire pour couvrir son père, alors si dans l'idée c'est pas forcément stupide, à l'écran ça fonctionne pas, ça fonctionne pas car José Garcia a une drôle de façon de jouer tout ça, ou il est mal diriger, car il joue pas forcément mal mais on a du mal à comprendre ce personnage, ses choix et ses réactions et les interactions entre les 2 personnages font fake.
En fait ça va pas assez loin, soit il est pas assez égoiste (car on a compris qu'il l'est) soit il est pas assez touchant, mais le film reste sur un entre deux qui fait qu'on s'en branle un peu. Ce qui est dommage car y avait vraiment un truc à faire, on est sur un vrai sujet de film noir des 50's finalement mais y a aucune rigueur d'écriture (y a a des trucs vraiment très con et en guise de flic on a une gendarme tout droit sorti de Groland, et en checkant je viens de voir que c'est aussi la réalisatrice du film, ça explique des trucs finalement). De même quand le personnage de Dussolier arrive (un Dussolier une nouvelle fois impeccable) le film arrive pas à passer la seconde, pourtant il y a un truc à faire avec son personnage de père de la victime qui va enquêter (enfin vite fait quoi) et c'est le seul personnage qui donne un peu de vie au film, un film qui se révèle donc finalement terriblement froid, après c'est pas spécialement chiant car on a quand même envie de savoir jusqu'où ira le mensonge (bon pas très loin) et ce qui va arriver à Garcia. La réalisation ne relèvera jamais le niveau.
Ah les thriller français c'est vraiment toujours une grande réussite.
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Mort sera si douce (La) - 6/10

Messagepar Scalp » Sam 17 Déc 2022, 15:56

6/10

After Dark My Sweet de James Foley - 1990

Adaptation d'un roman de Jim Thompson, alors c'est ni la meilleure adaptation (qui reste sans aucun doute possible Coup de Torchon, mais le meilleur film est The Getaway qui est plus du Peckinpah que du Thompson, la pire étant évidemment c'est bouse de Killer Inside Me) ni le meilleur roman de Thompson mais ça reste un film sympathique dans lequel on retrouve vraiment la touche Thompson. Thompson c'est des personnages souvent ridicules, mais toujours plein de noirceur et dont la destinée ne laisse aucun doute. Avec lui on y retrouve toujours les archétypes du roman noir : la femme fatale, le pigeon, la narration à la première personne, le tout toujours loin des grandes métropoles, ici on est dans les petites villes avec des gens moyens se pensant plus malin que la moyenne.
Pour cette adaptation on retrouve James Foley aka comme Phil Joanou, l'homme d'un seul film, et il fait plutôt du bon taf en respectant le matériau de base. On va donc suivre un pauvre mec légèrement déficient mental qui va se retrouver embarqué dans une histoire de kidnapping (c'est clairement pas le truc le plus réussi du film, ça peine à être captivant), et si le film m'a pas emballé plus que ça c'est à cause du personnage, enfin plutôt de son interprète Jason Patric, j'ai jamais été fan de Patric (y a juste dans Narc que je le trouve bon) et ici je trouve qu'il ne colle pas pour le rôle et qu'il n'arrive jamais à se l'approprier, on y croit pas, il est trop propre, et son regard hagard tout le long du film ne suffit pas pour le rendre crédible (ça le rend juste débile). C'est con car Susan Ward est parfaite dans le rôle de la femme vénéneuse (et alcoolique), clairement l'atout du film (même si je trouve que le film n'appuie pas assez sur l'aspect sexuel, il est beaucoup trop sage, ça aurait renforcé son emprise sur le personnage de Patric), et Bruce Dern en vieux escroc est une évidence (lui c'est vraiment comme Duval, il a toujours été vieux), quand il est à l'écran le film prend un coté savoureux (parce que bon quand on se tape Patric on se dit juste qu'iil est vraiment teubé).
Foley signe ici un film noir presque à l'ancienne (mais on peut dire que c'est un noir solaire, comme dans le film de Oliver Stone, il fait tout le temps soleil et chaud et ça apporte un plus à l'ambiance), on est pas encore dans la vague des néo noir de cette période, ni dans les thriller un peu sexuel, il reste vraiment au plus près des écrits de Thompson, sauf que ça rend le film un peu longuet et on a juste une bonne ambiance car l'intrigue est clairement pas folle, on sait où on va et on y va sans aucune surprise (la fin est forcément noire et sans concession).
Plus un film d'ambiance qu'un film réellement bien écrit, on se laisse prendre par la torpeur général du métrage (y a pas une scène qui va vraiment nous réveiller, mais c'est un petit somme agréable dans l'ensemble)
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