On commence avec
MOONDOG, un musicien américain qui va puiser son inspiration dans les cultures aborigènes pour leur côté syncopé, dénué des codes et des rythmiques du monde moderne. Aveugle après s'être fait exploser de la dynamite en plein visage, il apprendra la musique dans une école spécialisée, poussée par sa mère elle même musicienne. Son style, aussi bien artistique que vestimentaire (il s'habille comme un Dieu de la mythologie nordique) est vraiment particulier, situé entre le jazz et la musique classique. Son exil en Allemagne pour y plonger dans les compos européennes marquera une véritable rupture avec ses débuts, allant dans un registre plus épique et plus orchestral. Je vous met quelques morceaux mais vous pouvez aller les yeux fermés écouter ses albums Moondog 1 et Moondog 2 qui sont dispos sur Youtube, c'est du lourd ! In Europe est plus épique et passerait sans problème pour la soundtrack d'un film d'heroic fantasy !
Pour ceux qui n'auraient pas reconnu, les frères Coen utilisent quelques unes de ces musiques dans The Big Lebowski
On continue avec
Dio qui a été l'une des premières portes que j'ai poussé lorsque j'ai écouté du hard rock en préférant éviter les groupes trop faciles et trop évidents. Très axé sur la fantasy, ses chansons racontent souvent des histoires, un peu à la manière de DragonForce. Même si sa carrière termine en eau de boudin avec des albums pas vraiment fameux, il aura balancé quelques titres qui continuent de me trotter dans la tête et qui font me font toujours headbanger comme un porc. Et puis cette voix !
Pour ceux qui aiment bien faire le lien avec le ciné, regardez la dernière vidéo où il fait une apparition hilarante dans l'introduction du film Tenacious D and the pick of destiny !
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"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."