Le nouvel album de Philippe Prohom sortira le 11/02/13 en téléchargement et physiquement pour le printemps
1 Comment lutter 2 L'encre au bout des doigts 3 Madame Canaille 4 Dis-toi 5 Au coin des rues 6 Je voudrais que tu sois morte 7 A quoi me fier 8 Quand reviendra tu 9 Un mot sur tes lévres 10 Demande moi 11 Mon âme or 12 Un monde pour soi
PROHOM 2002 PEU IMPORTE 2004 ALLERS RETOURS 2007 LA VIE SANS (eps) 2010 UN MONDE POUR SOI 2013
Prohom, Le Lion de l'Electro/Rock Frenchy is Back
QUAND ON EST HUMAIN
IL FAUT SAVOIR AIMER LE MAL
LA BONNE PAROLE
FAIT DES EMULES
MAIS FAIT DU MA A A AL !!!!! (extrait de " humain " sur l'album Peu Importe) VIVA LA PROHOMANIA
pour vous, quel album de cet artiste independant est une decouverte ?
moi c'est par le deuxieme bout (Peut Importe) et des textes (Humain, Depart, Restons les mêmes, Je suis né a la place d'un autre) que je suis devenu accro
rien n'est vrai, rien n'est faux et tout est inventé... à être si heureux, on souffre d'autant plus de le perdre : le Bonheur !!
Sympa de ta part de nous faire partager tes coups de coeur
J'ai écouté Peu importe et bon, c'est vraiment pas ma came par contre. Je trouve le mec un peu limite niveau voix et trop haut perché la plupart du temps. Et les instrus sont rédhibitoires pour moi, je trouve que l'alchimie entre ses textes, sa voix et les compos n'est pas au rendez-vous.
J'ai par exemple préféré les versions accoustiques, je les trouve déjà plus posées, mais il manque à mon sens d'une tenue plus franche dans sa voix. Là pour le coup, j'arrive pas à accrocher
Un petit mot sur le dernier Indo. ( et là, que tous ceux qui ont soupiré déposent leurs noms et adresses après ce post et selon mes disponibilité je leur rendrais très prochainement visite... )
Bon alors je sais bien que pour beaucoup, Indochine c'est pas bien, because les synthés des 80's y a pas plus kitch, Sirkis sait pas chanter, ces paroles sont d'une niaiserie sans nom et la plupart du temps, ça ne veut pas dire grand chose, c'est commercial et en plus de ça, ce ne sont qu'une bande de pédés!...
Bon alors, moi les gros synthés des 80's je kiffe bien ça et aussi simple que puissent être les riffs d'indo, ils ont tout de même le mérite d'être diablement efficace et entêtant, j'aime bien la voix de Sirkis même si son chant m'irrite parfois, particulièrement cette façon qu'il a depuis quelques années d'aller dans les graves avec en plus de ça la sale impression qu'il se bouche le nez en même temps qu'il chante. Par-contre, le mec a selon moi un réel talent pour l'écriture, même si celle-ci peu à premier abord paraitre très approximatif , personnellement j'y voie plus une façon d'écrire proche de la poésie, le mec parle essentiellement par image et n'a pas peur de casser la syntaxe pour faire sonner ses mots. Tout ceci est très imagé et ne cherche pas forcement à donner dans une continuité logique. Chose qui peut donc en irriter plus d'un mais je pense réellement que son écriture est plus subtile que ce qu'elle ne parait ( en tout cas depuis l'album 7000 danses, soit depuis plus de 25 ans tout de même... ).
Et pour ce qui est du commercial?... Je pense sincérement qu'il y a ici un réel malentendu, ou alors il faut vraiment définir ce qu'est le commercial, car selon moi, avant d'être un son et un style, le commercial est surtout une approche, une façon de faire, calculée et formatée pour plaire. Quelque-part, commercial = pognon... Quand on sait à quel point le groupe est long et exigeant à sortir un album et que, tous ses derniers ( studio ou live ) sont toujours sorties en début d'année ( soit, après Noël ), qu'il pratique un prix de place de concert défiant toute concurrence, en moyenne 35 euros la place ( pour un show qui en mets plein la vue!!! ( et les oreilles, évidement... )) et entre 40 et 60 euros pour le Stade de France... Et à coté de ça, les mecs sont de vraies passionnés de musique ( entre autres... ) qui voient énormément de concerts et soutiennent pas mal de jeunes groupes ( Sirkis avait d'ailleurs crée sa boite de prod et contribué à faire découvrir de jeune talents et avait même crée son propre Festival... )
Donc, qu'on aime pas, je veux bien, et je comprend même parfaitement. Mais le prétexte du commercial me semble totalement illégitime.
Voilà donc mon point de vue pour la défense du groupe ( qui n'en a pas vraiment besoin hein, avec la thune qu'il gagne... ), maintenant je peux donc parler de son nouvel ( et 12ème ) album : Black city parade.
Cela fait donc une semaine que je l'écoute et que celui-ci m'aide à me sortir la tête du cul quand je part me galérer au boulot à 4 du mat et mon avis à chaud est qu'il s'agit là du meilleur Indo derrière le chef-d'oeuvre Dancetaria ( perle rare, noire et romantique, dans le paysages quelque-peu désertique du Rock français ).
Dense et puissant, urbain et voyageur, nous baladant d'une ville à une autre au quatre coins du globe, mélancolique et pourtant toujours optimiste ( presque tout les morceaux parlent de situations peu glorieuse auxquelles les beaux jours viendront pourtant certainement succéder ), blindé de riffs qui filent immédiatement envie de bouger et comportant quelques-uns des plus beaux textes de son chanteur, Black city parade est, à une exception près, ( Le faiblard et trop gentillet "Le Messie" ) une réussite total.
Indo à toujours été très doué pour les intros et ce n'est pas ce Black city parade qui va me faire mentir; jamais le groupe n'aura proposé d'entrée en matière aussi puissante qu'ici! L'album s'ouvre donc sur un texte de Mireille Havet, auquel viendra s'ajouter de gros sons électro.
Nos maîtres sont morts, et nous sommes seuls. Notre génération n’est plus une génération, mais ce qui reste, le rebut et le coupon d’une génération qui promettait, hélas, plus qu’aucune autre.
Tout au monde est désaxé, tout.
Et nous, enfants gâtés nés pour le plaisir du soir, la douceur des lampes, le crépuscule qui fond les contours, nous voici en pleine apocalypse. Nous aimons tout ce qui finit et tout ce qui meurt. Voilà pourquoi, sans doute, tous nos amis sont morts. Notre faute est d’y survivre.
Sans transition, vient rapidement succéder à cette intro, le morceau éponyme de l'album et son riff de guitare aussi simple ( 3 notes! ) que puissant, soutenu par une lourde basse et quelques notes de synthés, planantes, Black city parade raconte la tentative de survie de deux amants dans un monde au bord de l'apocalypse, un morceaux lourd et mélancolique dans ses couplets mais néanmoins lumineux et plein d'espoirs lors de ses refrains et magnifiques ponts.
Alors je sens ta peau, ton corps et toi Voilà nous resterons nus contre un monde défait Tes empires m'ont glissés sans retenir Et déjà je me sens prêt à te résister Tu vois, on saura s'enfuir...
Bon, là je m'aperçois que je m'éternise et que ça risque de saouler, pour les quelques lecteurs qui me lisent encore je vais donc faire un ( plus ) brève avis pour la suite.
Je vais donc rapidement dire que le reste de l'album réserve quelques très beaux moment et revient sur certains thèmes récurent dans l'univers indochinois ,comme l'homosexuellité ( et l'homophobie ), notamment dans Collège boys ( "Là... Oui nous somme... En vie... Comme tous ceux de nos âges... Oui nous somme... Le bruit... Comme des garçons en colère..." ) et son mélange de guitares/synthés méchamment entêtant , la tentative de reconquête de l'être aimé pour Mémoria, jolie ballade assez touchante mais malheureusement ici un peu trop longue ( 7 minutes 30, contre 6 minutes pour sa version clip, fortement inspiré du Drive de Nicolas Winding Refn ), la douleurs et les cries de révoltes d'êtres perdues dans un monde qui ne leur correspond plus ( Le fond de l'air est rouge et ses refrains aux allures d'hymnes à la vie... ) ou encore le déroulement tristement mécanique d'un quotidien morose dans Traffic girl et sa responsable de la circulation, isolée dans une rue de corée, au milieu des voitures ( "Je vois le soleil qui se dessine, comme un fantôme sans vie sans voix, une ombre écrasée qui prend racine et calque ses pas sur tes pas, gracile et rêveuse... impassible... Et pourtant plus personne n'y croit... ".
Certains titres surprennent, comme Belfast et ses accents "Dance" ou dans un autre registre, Wupperfal avec ses arpèges de guitares, bien planants, d'autres se montrent plus classiques ( Kill Nico et ses "lalala" si cher au groupe...) mais toujours est-il que l'ensemble se montre souvent très beau et d'une grande justesse d'écriture et d'émotion, simple dans ses compos ( souvent faites de 3 ou 4 accords ) mais exigeant dans ses arrangements, sa production et l'ambiance qui s'en dégage.
Je ne doute pas que ce qui n'aiment pas le groupe en général ne changeront pas d'avis ici mais pour ceux à qui Indochine parle, ceux-ci devraient y voir ici un grand cru du groupe.
Là, si je devais balancer une note, celle-ci tiendrait bien plus compte de la forte émotion que cet opus m'a procuré que de ses quelques imperfections et maladresses qui trainent ici et là et on serait donc aux alentours d'un bon gros 8,5 ou 9/10.
Je l'ai écouté. Inégal mais quand c'est bon ça l'est vraiment (Prélude, Odd Look et ma préférée Roadgame).
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
La tournée des grandes villes illumine Indochine de sa lumière : La parade noire de Nicolas conte une ritournelle grillée à l'ampoule car la nuit, les papillons sont morts noyés de leurs baisers...
un matos électro/punk au Paradis, du hard/rock à la sauce Alice et la pop music de la République
l'album macabre, sordide, lumineux d'horreur d'Alice, contraste avec les airs joyeux, lyriques et éponymes d'une République en deuil.
après la mort, la séparation...
le rock et la pop,
la douleur et l'espoir chanté en chœur, le conte de Lewis et la Première Guerre Mondiale,
(ALICE ET JUNE EST L'OVNI LE PLUS DOULOUREUX, LA REPUBLIQUE DES METEORS LE PLUS OBTIMMISTE)
Nicolas livre son album de voyage et son carnet est humble, noir dans le soleil, il apaise...
c'est le disque le plus posé, le plus mélodieux, le plus chatoyant de la composition en Indochine
un voyage aux sources éternelles de la jeunesse du plus grand de nous tous
comICS-soon a écrit:Daft Punk is back ! (pour de bon cette fois)
Nouvel album en 2013, on annonce mai 2013 mais ça me semble tôt, attendons un peu
Premier son ! C'est court mais ça fait plaisir
Pour faire durer le plaisir:
Très court en effet, mais j'aime déjà ce que j'entend, ils sont revenu aux sonorités disco/funk de Discovery et ça leur va bien mieux que leur trip pseudo-Kraftwerkien qu'ils se sont trainés pendant presque dix ans (je trouvais ça bien sans plus).
Mais bon, ça laisse augurer du bon puisque Giorgio Moroder et surtout Nile Rodgers (le guitariste de Chic !) ont participé aussi à la conception du disque, du truc bien old school quoi, pour qui aime la musique éléctro dansante.
Jed Trigado a écrit:ils sont revenu aux sonorités disco/funk de Discovery et ça leur va bien mieux que leur trip pseudo-Kraftwerkien qu'ils se sont trainés pendant presque dix ans (je trouvais ça bien sans plus).
Roh t'abuses, il y avait quand plein de trucs super biens dans Human After All (la chanson titre, Make Love, Technologic, Televison ...). Alors ouais c'est pas ce qu'il y a de mieux chez eux et c'est inégal, mais je trouve l'expérimentation très intéressante sur cet album.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."