Les avis de vos dernières lectures

[Rockatanski]

La liseuse, c'est un gros beurk. Au-delà du fait que ca tue l'édition c'est surtout froid, impersonnel et sans âme, rien à voir avec ce que l'on attend d'un livre, qui n'est pas QU' un contenu....

M'enfin bref, revenons à nos moutons et mon derner roman sur la table de chevet :



Où l'on retrouve la paire Kévin Byrne et Jessica Balsano, aux prises avec un tueur retords dans un Philadelphie en déliquescence....

Excellent roman, comme tous les précédents de Montanari. A lire d'urgence pour tout amateur de polar qui se respecte !

[Waylander]

Le liseuses qui tuent l'édition , faudra me sortir des chiffres parce que tous les éditeurs surfent sur la vague et se font des couilles en or avec les livres électroniques.

Suffit de lire les bilans de Bragelonne pour avoir un aperçu du succès des ces bouquins sans papiers. Les éditeurs ont dix moins de thunes à niquer dans le lapier, dans les couvertures etc.... tout en vendant le livre quasiment le même prix ! Et ça permet aussi une vraie économie écologique. Je n'adhère pas parce que je suis trop habitué aux livres et que généralement, on refuse les évolutions technologiques par peur de perdre nos propres repères et nos habitudes mais il faut y voir des aspects positifs relayer par plusieurs bilans d'éditeurs qui ne crachent pas dans la soupe à part quelques puristes. Au pire, ça tue les petits éditeurs.

[Rockatanski]

Ca tue les éditeurs indépendants, d'une part, et ca tue surtout l'édition papier. Et ca, c'est dramatique.

[Mark Chopper]

Le liseuses qui tuent l'édition , faudra me sortir des chiffres parce que tous les éditeurs surfent sur la vague et se font des couilles en or avec les livres électroniques.

Certains téléchargent illégalement les livres plutôt que de les acheter : manque à gagner donc (et toujours moins de fric pour les auteurs, qui sont de moins en moins nombreux à vivre de leur plume).

[Rockatanski]

Certains téléchargent illégalement les livres plutôt que de les acheter : manque à gagner donc (et toujours moins de fric pour les auteurs, qui sont de moins en moins nombreux à vivre de leur plume).

M'ouais, d'un autre côté, y'a rien qui se prête plus qu'un livre, à mon avis.... (sauf les miens parce que je ne supporte pas qu'on les corne ou qu'on craquelle la tranche... )
Sans compter les bibliothèques (même si à la base les droits sont sans doute plus élevés à l'achat, faudrait qu'un spécialiste le confirme éventuellement)
Donc là aussi gros manque à gagner, mais c'est pas nouveau.

[Mark Chopper]

Je ne prête jamais mes livres.

Les bibliothèques paient des droits sinon. Et tout le monde n'a pas une bibliothèque bien fournie près de chez lui, la possibilité de lire tel ou tel bouquin le temps limité de l'emprunt...

Perso, j'ai accès à une médiathèque, mais j'achète les 3/4 de ce que je lis, c'est plus pratique.

[Rockatanski]

Je suis comme toi, Mark.

Je ne prête pas mes livres (pour les raisons évoquées ci-dessus, outre qu'on ne me les rendait parfois jamais), j'ai une médiathèque à deux pas de chez moi et je n'y vais jamais, et j'achète 100% de ce que je lis, tous supports confondus (romans et BD).

Faut dire qu'avec mon âme de collectionneur, j'ai un rapport à l'objet assez particulier, en fait....

[Mark Chopper]

Et puis les livres des médiathèques ne sont pas toujours très propres

(Oui, je suis un peu maniaque.)

Bon par contre, pour les vieux livres épuisés, je suis bien content d'avoir un fond intéressant à Reims.

[Rockatanski]

(Oui, je suis un peu maniaque.)

Bon par contre, pour les vieux livres épuisés, je suis bien content d'avoir un fond intéressant à Reims.

Tout pareil pour la maniaquerie...

Par contre ici, pour les vieux livres épuisés, c'est pas vraiment ca la médiathèque....

[dagokhiouma]

Le liseuses qui tuent l'édition , faudra me sortir des chiffres parce que tous les éditeurs surfent sur la vague et se font des couilles en or avec les livres électroniques.

Certains téléchargent illégalement les livres plutôt que de les acheter : manque à gagner donc (et toujours moins de fric pour les auteurs, qui sont de moins en moins nombreux à vivre de leur plume).

Cela m'amene à ouvrir le débat suivant si vous le voulez:

doit-on considérer le telechargement illegal du livre comme un acces facilité pour certains qui n'ont pas les moyens économiques de lire tout ce qui les intéresse ? C'est l'objectif des bibliothèques municipales et autres médiathèques de rendre accessible cette culture mais elles ont leurs limites, elles aussi économiques.

Je n'ai pas d'avis tranché sur la question, je ne fais juste que la poser.

[Mark Chopper]

doit-on considérer le telechargement illegal du livre comme un acces facilité pour certains qui n'ont pas les moyens économiques de lire tout ce qui les intéresse ?

Je n'ai pas les moyens économiques de m'acheter une Ferrari et je n'en réclame pas en accès gratuit. Je n'ai pas non plus les moyens d'aller au restaurant tous les jours...

A un moment, c'est bien joli, mais il faut admettre qu'il existe des inégalités et qu'on ne peut pas tout donner à tout le monde. D'énormes efforts ont été faits en France pour l'accès à la culture... Bibliothèque, prix unique du livre, occasions...

La lecture reste un loisir accessible sans exploser sa tirelire.

Au bout d'un moment, il faut quand même que ceux qui font cette culture touchent une rémunération. Sinon, ils ne vont pas produire des masses (et seuls les produits formatés survivront).

[Rockatanski]

Entièrement d'accord avec Mark.

Le livre est quand même ce qu'il ya le plus facile d'accès en termes de culture, et il y a énormément de choses mises en place à ce niveau pour en faciliter l'accès, en ce compris, dans la ville où je réside, les bibliothèques libres : étagères posées dans des halls de centre commerciaux, dans des cabines téléphoniques désaffectées, etc... ou qui veut dépose ce qu'il a lu et emmène ce qu'il veut lire. Ca marche très bien, et ce n'est pas dégradé.

Et c'est bien joli le téléchargement, mais avant tout il faut acheter une liseuse, et ce n'est pas donné non plus. Et faudra pas non plus essayer de me faire croire que c'est le "pauvre" du coin qui s'achète une liseuse, c'est plus la classe moyenne, sinon bourgeoise ou huppée.... lesquels ont les moyens de s'acheter un livre. L'argument lié aux moyens économiques, de ce point de vue, m'apparaît hors de propos.

Le téléchargement, ce n'est rien d'autre que se procurer gratuitement ce qu'on aurait du payer, et consacrer son argent à d'autre dépenses, au détriment des auteurs, créateurs, ayant-droits et artistes. Bref, du vol.

[pabelbaba]

Surtout, malgré la surproduction actuelle, il faut savoir qu'une grosse majorité de la littérature francophone est libre de droit.

[Mr Jack]

Sans casser le débat (moi aussi j'achète mes livres pourtant j'ai deux excellentes médiathèques pas loin)

Une enquête rondement menée, par un détective emblématique et rusé, chapeautée par un Chandler au style pointu, menant un rythme posé et éclairé. Tous les personnages du roman noir sont là, du premier au dernier rôle et animent, font et défont les lacets d'une intrigue à tiroir forcément glauque, résolument sombre. L'auteur maitrise à la perfection ce faux rythme qui sied avant tout à la représentation de son enquêteur, mais sans doute un peu trop. A trop poser, Chandler s'essouffle très vite quand viennent les moments d'action -là où Dashiell Hammett excelle le plus et le surpasse de très très loin- et finit par se foutre les pieds dans le plat. Attention, ça reste respectable, lisible, mais ça trouble un peu le charme et casse le rythme une fois de trop. Le livre est un grand classique du genre, mérité ; et Raymond Chandler un professionnel appliqué au style avisé mais un tout petit peu limité. 7.5/10

[Dunandan]

Entièrement d'accord avec Mark.


Et c'est bien joli le téléchargement, mais avant tout il faut acheter une liseuse, et ce n'est pas donné non plus. Et faudra pas non plus essayer de me faire croire que c'est le "pauvre" du coin qui s'achète une liseuse, c'est plus la classe moyenne, sinon bourgeoise ou huppée.... lesquels ont les moyens de s'acheter un livre. L'argument lié aux moyens économiques, de ce point de vue, m'apparaît hors de propos.

Au Canada, si... Quand la plupart des bouquins de poche atteignent 20 $ (et plus de 30 pour les "gros"), c'est qu'il y a un sacré problème. En comparaison, ça reste un petit investissement, cette liseuse .