Modérateurs: Dunandan, Eikichi Onizuka
La vie est une côte. Tant qu'on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux; mais, lorsqu'on arrive en haut, on aperçoit tout d'un coup la descente, et la fin, qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. A votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n'arrivent jamais d'ailleurs. Au mien, on n'attend plus rien... que la mort.
Pensez à tout cela, jeune homme, pensez-y pendant des jours, des mois et des années, et vous verrez l'existence d'une autre façon. Essayez donc de vous dégager de tout ce qui vous enferme, faites cet effort surhumain de sortir vivant de votre corps, de vos intérêts, de vos pensées et de l'humanité tout entière, pour regarder ailleurs, et vous comprendrez combien ont peu d'importance les querelles des romantiques et des naturalistes, et la discussion du budget."
Il se remit à marcher d'un pas plus rapide.
"Mais aussi vous sentirez l'effroyable détresse des désespérés. Vous vous débattrez, éperdu, noyé, dans les incertitudes. Vous crierez "à l'aide" de tous les côtés, et personne ne vous répondra. Vous tendrez les bras, vous appellerez pour être secouru, aimé, consolé, sauvé ! Et personne ne viendra.
"Pourquoi souffrons-nous ainsi ? C'est que nous étions nés sans doute pour vivre davantage selon la matière et moins selon l'esprit ; mais, à force de penser, une disproportion s'est faite entre l'état de notre intelligence agrandie et les conditions immuables de notre vie.
C’était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, sans conviction, sans grands moyens, sans audace et sans connaissances sérieuses, avocat de province, joli homme de chef-lieu, gardant un équilibre de finaud entre tous les partis extrêmes, sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel.
Mark Chopper a écrit:Les mémoires de Sansa Stark en somme.
Mark Chopper a écrit:ne histoire d'amour à laquelle on croit peu (elle jure avec la noirceur des précédents opus du cycle Rougon-Macquart
Jack Spret a écrit:nous noyant au début dans des principes que l'on a du mal à digérer.
Jack Spret a écrit:Il faut ajouter à cela le côté froid, pompeux et cérémoniel des dialogues (nombreux eux aussi) et vous avez l'explication de ma déception.
Olrik a écrit:Mais je crois me souvenir que dans Au bonheur, on explique à un moment que niveau entretien de la tuyauterie intime, ça se passe bien avant qu'il rencontre Denise, non ? Peut-être même qu'on précise qu'il y a un début d'assagissement, je ne sais plus.
En tout cas, autre environnement, autre libido. L'immeuble de Pot-bouille était le creuset de tous les vices, n'importe qui aurait succombé ! (et puis les généreux coups de piston étaient surtout distribués pour améliorer sa situation).
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