Grosse sortie très complète.
« Ceci est le témoignage de tout ce que j’ai vu, et de tout ce que j’ai appris.
Je dois noter tout ce que je peux à propos des horreurs qui hantent
le monde extérieur. Et si je ne parviens pas à achever ma tâche,
servez-vous de ce que vous trouverez ici pour découvrir le reste,
car le temps est compté et l’humanité ne sait pas quelles calamités
sont sur le point de s’abattre sur elle.
QUE LES DIEUX VOUS ACCORDENT DE MOURIR
AVANT QUE LES GRANDS ANCIENS
RÈGNENT DE NOUVEAU SUR LA TERRE ! »
Le Necronomicon est l’œuvre d’un certain Abdul al-Hazred, un poète ayant vécu vers 730 après J.-C. L’Arabe dément, comme on l’appelait alors, y aurait retranscrit les textes sacrés de divinités obscures, les fameux Grands Anciens du panthéon lovecraftien. Ce livre serait un artefact qui pourrait provoquer la fin du monde. Rien que ça.
raduit plusieurs fois au cours des siècles (et interdit par diverses autorités religieuses) se targue d’une réputation sulfureuse. Il rendrait fous tous ceux qui l’auraient approché, paraît-il. Ben voyons… il est vrai que, statistiquement parlant, un bon nombre de personnes ayant eu entre les mains le bouquin ont rencontré un triste sort, mais il ne faut pas faire de généralités…
Encore aujourd’hui, il est considéré comme une fable en raison de sa présence dans plusieurs œuvres fictifs, à commencer par les œuvres de H.P. Lovecraft, mais aussi certains écrits de Robert E. Howard, et de bien d’autres auteurs après eux. Le livre est notamment au centre de la géniale trilogie Evil Dead de Sam Raimi, mais on retrouve moult allusions au Necronomicon dans des jeux de rôles (D&D, Warhammer), des jeux vidéo (Tales of Symphonia, Fable), etc.