White Night va plus loin que Resident Evil dans la profondeur du propos. Je pense que l'on va assez loin dans le sens où on a voulu parler de choses profondes et intéressantes liées à la féminité, à certains symbolismes. On a par exemple parlé de la situation économique dans les années 30, qui était une situation de crise économique et qui nous permet de faire un rappel à la situation d'aujourd'hui.
On cherchait vraiment à glisser un écho, pas glauque, mais qui participe à l'ambiance. On peut par exemple lire des articles tirés des journaux de l'époque et le joueur se rendra compte que ce sont un peu les mêmes choses que l'on entend aujourd'hui finalement. On a voulu aller plus loin dans le récit.
Je vais appeler ça un jeu littéraire au sens où il y a énormément de texte à lire et on a fait en sorte que tout soit super agréable à lire. L'histoire se déroule normalement dans le jeu mais il y a énormément de "backstory" à lire à travers des livres, des photos, des images. On a été très très loin dans la profondeur du récit.