caducia a écrit:son diagnostic a été confirmé aujourd'hui. au départ il avait des flashs visuels et maux de tete (qu'il mettait ça sur le fait qu'on a perdu un membre de la famille proche qui nous a bcp affectés, et surcharge de travail), il a fait un IRM cérébral qui n'a rien montré puis un fond d'oeil qui a révélé un problème inflammatoire alarmant la semaine dernière. Aujourd'hui le neurologue lui a confirmé que c'était grave avec la possibilité perdre la vue si ce n'était pas pris en charge rapidement. Donc il se fera hospitaliser la semaine pro pour des examens complémentaires. comme c'est encore tout frais, on ne sait pas si la cécité est irrémédiable mais c'est une maladie rare apparemment. Une belle merde, quoi.
Quelle merde... Espérons que la prise en charge rapide puisse lui éviter la cécité.
Dunandan a écrit:C'est déjà arrivé à quelqu'un ici des crises de panique?
Oui, tu n'es pas tout seul. Pour moi, c'était clairement a cause d'une accumulation de stress. Ou plus précisément, le weekend suivant une grosse période de stress. Au moment ou j'aurai du pouvoir me détendre. la ''redescente'' a provoqué une crise de panique assez violente.
Plus de sommeil + antidépresseurs (légers) + davantage de sport, ça va mieux de mon côté. Pas de crise depuis une semaine. J'ai un PRN au cas où mais je ne le prendrai pas à la légère, paraît que ça t'assomme.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Mr Jack a écrit:Ca fait presque 9 mois que je travaille pour ma ville (Nancy) à la communication interne. Je découvre un métier, moi qui est plutôt formé comm externe (journaliste) et documentaliste, et franchement j'aime beaucoup et je découvre les joies de la fonction publique.
L'administration, les procédures ultra lentes (pour faire une résiliation à un abonnement ça prend environ 3 mois rien que pour faire valider un courrier sortant) et la mentalité, surtout. Et ce qui me surprend le plus c'est même pas la fameuse mentalité fonctionnaire (qui est bien existante mais plutôt inoffensive, finalement, les gens vivent dans leur bulle et avancent sur des rails sans jamais prendre de risques) mais la mentalité des gens tout en haut. J'ai pu côtoyer un peu le "gratin" de la municipalité d'une ville quand même assez grande, on parle de 2 ou 3ème ville du Grand Est (niveau dynamisme et essor, en tout cas), et le pire c'est même pas le maire (là c'est vraiment intéressant d'observer une bête politique, ces gens ne sont pas fait du même cuir) mais les gens qui gravitent autour. Ma cheffe, par exemple, 50aine bien tassée, qui me paraissait être plutôt futée et compétente dans sa qualité de cheffe (elle tranche quand il faut et délègue quand il faut) mais avec le temps je me suis rendu compte qu'elle tranchait pour trancher, elle passe son temps aux réunions desquelles elle ne rend jamais compte, en plus d'écraser la moindre personne qui va pas dans son sens (elle passe son temps au tel à faire le coq avec les autres coq aussi casse couilles qu'elle). Et elle délègue tellement qu'elle se décharge d'absolument toutes les tâches. Moi qui suis en remplacement à la base juste pour faire une revue de presse et la gestion d'abonnements, je suis aujourd'hui chargé de communication / infographiste / formateur mais avec toujours le même salaire, la même catégorie et la même fiche de poste. Mais je devrais la remercier pour cette opportunité. Je sens la carotte arriver à chaque fin de contrat, ça doit faire le 6 ou 7ème que je signe. Et c'est ça pour mes autres collègues. Une apprentie qui n'a même pas de prénom, c'est notre "apprentie" et qu'on infantilise comme pas possible. Une autre collègue qui est là depuis un bail et qui se fait chier dessus à longueur de journées mais qui dit plus rien par lassitude...Et je reviens aux gens qui gravitent. Avec leurs déjeuners pro, leurs réunionites aigues sans compte rendu et leurs séminaires de cadres à 10k balles. Et le dédain. T'as une collecte pour les victimes du séisme en Turquie, oh bah non on va pas en parler les gens voient bien que c'est là. Par contre pour dire que la formation des cadres est dans 3 mois, là c'est une priorité. C'est un peu ça pour tout et si le masque de ma cheffe était pas en train de se fendre, et si je sentais pas une fois de plus que je suis en train de me faire bien exploiter comme un con, je pourrais passer au dessus. J'essaie, mais c'est coton, parfois.
Suite de mes aventures. En un mois on a appris la mutualisation de notre service (Ville) à la Métropole, et depuis, ma cheffe est en roue libre. Encore plus de réunions (sans compte rendus), encore plus de dej entre couillasses en scred, toujours pas de reconnaissance, et un humanisme à toute épreuve. La jeune webmestre qui n'est considérée qu'en tant qu'apprentie (rien d'autre) vient de se faire lourder en beauté. Ce midi ma cheffe vient la voir, se pose tout près d'elle en surplomb comme ça et lui sort "t'as un compte Linkedin ? Nan parce qu'on va pas pouvoir te garder et je peux te réseauter si tu veux." Et comme ça lui balance qu'on fera rien pour la garder alors qu'elle fait du super taff. Mais la façon de s'y prendre, bordel. Et pis ça chantonne "ah on recrute personne, ah on peut pas faire ce qu'on veut pour recruter on a pas de sous, faut passer par les syndicats tu comprends mon cul pour une théière à café" la meuf annonce pépouse qu'elle place un jeune soldat qui venait comme toute sa clique du département, comme ça, dans l'équipe, en tant que webmestre (poste de l'apprentie, du coup, comme c'est malin) alors qu'il était assistant/secrétaire. Sans passer par aucun conseil de rien, comme ça. Et faut voir la gueule du gars. Un Bardella de centre gauche avec les dents qui rayent le parquet qui se croit le roi du fichier excel et qui parle trop près du visage. Une belle personne qui va parasiter le service juste pour faire chier et garder l'oeil sur les collègues. Ma cheffe fera du "flex office" et se fout en télétravail 2 jours/semaine alors qu'elle interdisait à quiconque de prendre plus d'1 jour...Une belle saloperie. Mais je suis prolongé jusque mi juin.
C'est vrai que c'est le meilleur combo
Mais je devrais la remercier pour cette opportunité. 
Je sens la carotte arriver à chaque fin de contrat, ça doit faire le 6 ou 7ème que je signe. Et c'est ça pour mes autres collègues. Une apprentie qui n'a même pas de prénom, c'est notre "apprentie" et qu'on infantilise comme pas possible. Une autre collègue qui est là depuis un bail et qui se fait chier dessus à longueur de journées mais qui dit plus rien par lassitude...Et je reviens aux gens qui gravitent. Avec leurs déjeuners pro, leurs réunionites aigues sans compte rendu et leurs séminaires de cadres à 10k balles. Et le dédain. T'as une collecte pour les victimes du séisme en Turquie, oh bah non on va pas en parler les gens voient bien que c'est là. Par contre pour dire que la formation des cadres est dans 3 mois, là c'est une priorité. C'est un peu ça pour tout et si le masque de ma cheffe était pas en train de se fendre, et si je sentais pas une fois de plus que je suis en train de me faire bien exploiter comme un con, je pourrais passer au dessus. J'essaie, mais c'est coton, parfois. 
