Vos coups de gueule et humeur du jour

[Val]

Elle sait et ça l'a fait marrer. Elle m'a demandé si j'avais besoin d'un seau d'eau pendant notre séance de Mort sur le Nil.

[lvri]

[Dionycos]

Elle aurait pu te proposer un rouleau de sopalin quand même.

Re-bienvenue parmi nous. Des coups des mou comme ça, on a tous connu je crois, et chacun les affronte à sa façon

[pabelbaba]

Au fait Val, t'as pensé à avertir Carlotta? Ca va faire un sacré trou pour eux si tu reduis la voilure!

[Mark Chopper]

Je revends mes actions.

[logan]

Aprés la pandemie, la troisiéme guerre mondiale, quelle époque.

[Mark Chopper]

Voilà qui ne va pas arranger l'inflation.

[Mr Jack]

La montée de la peur, voilà qui va bien arranger les candidats autoritaristes.

[Mark Chopper]

Tous persuadés qu'ils auraient fait mieux que Macron à l'heure actuelle (vis-à-vis de Poutine).

[lvri]

Dassault se frotte les mains...

[Mr Jack]

A un mois de la fin de mon contrat, j'ai fait part de mes exigences à ma boss pour la suite. Je suis en CDD, temps partiel, et en remplacement d'une meuf qui veut rester avec son gosse jusque ses 3 ans, et qui a appris il y a peu qu'elle avait le cancer du sein, donc pas de retour avant un sacré bail...

Alors déjà la boss ne répond rien à mon énorme mail où, en plus d'expliciter mes doléances, je fais part de mes idées pour le centre de ressources, et sur le long terme ; bref, elle ne répond rien (sur sa volonté de me prolonger, au moins, même pas, rien) et me fais juste part d'un entretien à venir avec sa supérieure hiérarchique. Elle se dédouane et laisse sa boss parler. Lâche, mais ok. Ce matin, donc, rdv avec la big boss, je fais mon speech, je demande à me rapprocher de mon travail (sur Metz, j'habite sur Nancy, et le trajet -transports en commun- est lourd sur la durée) donc de passer en CDI pour pouvoir déménager (si je bouge, il nous faut un truc plus grand, et comme ma femme n'a pas de salaire fixe -elle est traductrice en freelance- c'est chaud pour les dossiers d'apparts). Et puis j'ai aussi demandé à ce que mes diplômes soient reconnus dans mon statut. Actuellement, je suis technicien qualifié (niveau Bac) alors que j'ai deux maitrises (+4). Les grilles sont du coup pas les mêmes, et j'ai déjà explicité en amont que dans la convention collective qui nous concerne, il y a le poste d'assistant de documentation qui recouvre toutes mes tâches et qui est niveau Licence.

J'ai accepté 6 mois de taffer dans ces conditions mais apparemment, je ne sais pas faire de concessions, et je veux tout "tout de suite". Ok. Moi, je voulais bien faire comprendre que je ne pouvais pas continuer comme ça, financièrement, physiquement, etc. J'ai eu un jour une boss qui m'a appris que je devais connaitre ma valeur sur le marché, et défendre cette valeur pour ne pas se faire exploiter. 2000 euros brut pour un job en Bac+4, je pense pas que ça soit un truc de malade, comme base. Et puis c'était une proposition de départ, ouverte à la négo...

Mais la direction m'a très vite répondu qu'ils ne pouvaient rien faire. Pas de CDI, étant donné que c'est un contrat de remplacement. Pas de temps plein, parce que le poste est comme ça. Et puis pas non plus de changement de statut. La raison ? Les deux collègues (à 3 ans de la retraite grand max, toutes les deux) qui gèrent le centre avec moi ne sont que technicien supérieur (Bac+2). Donc, ça la foutrait mal, quoi. Qu'un gars de 25 ans plus jeune ai un statut supérieur "au bout de 6 mois". Alors peut-être que je suis naïf, mais je trouve ça juste normal de reconnaitre chacun à sa juste valeur. J'en ai rien à foutre que Germaine n'ait qu'un Bac+2. Si je me suis fait chier à faire des études, c'est pour quelque chose. Les salaires, c'est autre chose, il faut une juste répartition et là c'est en fonction de l'expérience, mais le statut, c'est autre chose. J'en ai marre de ce pays qui donne plus de mérite à l'expérience qu'aux compétences (ma boss me répète que je fais un job parfait mais que ça fait pas tout) et qu'aux savoirs. Le nombre de fois où j'ai senti que ma jeunesse (toute relative, quand même) posait des problèmes d'égo pour les deux vieilles. Marre d'être pris de haut parce qu'on est là depuis longteeeeemps, et que la place, ça se mérite...Les deux meufs foutent absolument rien de la journée, passent des appels perso, et une des deux est déléguée syndicale, pour rien arranger, elle passe le 3/4 de son temps à préparer des réunions qui servent à rien....

Et puis ma boss ne fait rien pour plaider ma cause. Gentille. T'as donc : deux collègues qui vont aller en retraite, et son plan, elle me l'a explicité, c'était de remplacer une des deux par moi. Mais on est incapable de modeler mon contrat pour me garder. Ok. Bah, au revoir.

[pabelbaba]

T’as rien à gagner à rester là.

[lvri]

Même réponse que Pabel... mais avec un gros mais... Deux personnes proches de la retraite, donx potentiellement deux remplacements en CDI. Le tout est de peser le pour et le contre : si le boulot te plaît et qu'une vraie opportunité existe avec le départ en retraite des deux, peut-être que ça vaut le coup de "sacrifier" deux années.
Mais si tu doutes, laisse tomber...

et une des deux est déléguée syndicale,

Ouais, bon, c'est pas un argument valable... Il y a un paquet de délégué syndicaux qui font un remarquable boulot à tous niveaux (le leur et ce pourquoi ils sont élus).

Pour le reste, tout reste discutable en entreprise. Les diplômes ou l'expérience, ça veut tout et rien dire... Le tout est de voir s'ils reconnaissent ton boulot à sa juste valeur. Maintenant, la majorité des boîtes trouveront toujours une bonne excuse pour ne pas augmenter ton salaire (pas le diplôme, pas l'expérience, pas ceci ou cela). Et là, on touche quelque chose de bien plus compliqué à faire changer... Hélas.

[pabelbaba]

S’ils ne sont pas capables de le garder sur 2 ans, ça va être carotte sur carotte, qu’ils reforment quelqu’un d’autre.

J’ai jamais entendu quelqu’un avoir une bonne surprise en s’accrochant à des promesses bidons pour un job mal payé.

[Mark Chopper]

Pabel a tout dit.

Et je déteste les délégués syndicaux